Pas tout à fait. Des 120 journalistes jetés en prison, une grande partie a été libérée. Mais depuis quelques semaines, le pouvoir accentue la répression: convocations, harcèlements des forces de police, et procédé plus subtil, le chômage forcé.
«Formés» par le gouvernement
Près de 4.000 journalistes sont actuellement sans emploi en Iran. Leurs journaux ont été fermés; ils ont été licenciés et le ministère de la Culture et de la Révolution islamiste veille à ce qu'aucune rédaction n'accueille à nouveau ces plumes libres dans leurs bureaux. Ils n'ont plus aucune chance de retrouver du travail dans la presse.
Par qui sont-ils remplacés? Par des miliciens baasidjis, les Gardiens de la Révolution, que le gouvernement forme en ce moment à la pelle au journalisme pour devenir le véhicule docile de sa propagande.
Il n'y a plus de journalistes indépendants en Iran. Les vrais sujets, ceux auxquels se sont intéressés des centaines de professionnels des médias, de blogueurs, d'acteurs sociaux et de défenseurs des droits de l'homme, ne se retrouvent plus sur aucun site Internet, sur aucune feuille clandestine. Silence total sur les prisonniers politiques. L'explosion de la prostitution en Iran (on estime à 400.000 le nombre actuel de prostituées en Iran), fait de femmes de plus en plus jeunes, la remise en cause du modèle familial et des valeurs patriarcales, phénomènes bien analysés par «One million signatures», un réseau d'ONG féministes, plus personne ne peut s'en faire le relais.
Source: Slate.fr via Yahoo
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