Son homologue israélien, Ehud Barak, est convenu que la priorité devait être effectivement donnée à la diplomatie, mais il a souligné qu'Israël n'excluait pas un recours à la force pour neutraliser la menace pour son existence-même que Téhéran pourrait poser.
"Nous croyons clairement qu'aucune option ne devrait être écartée. Nous recommandons à d'autres de prendre la même position, mais nous ne pouvons rien imposer personne", a dit le leader travailliste après avoir rencontré à Jérusalem le chef du Pentagone.
Les Etats-Unis n'ont plus de relations avec l'Iran depuis 30 ans, mais Obama lui a tendu la main en souhaitant que le régime des ayatollahs "desserre son poing" et il attend d'ici à la fin de l'année une réponse qui, selon la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, n'est toujours pas parvenue.
Gates a déclaré espérer que cette réponse serait esquissée à temps pour l'Assemblée générale annuelle de l'Onu de septembre. "Je pense que, sur la base des éléments dont nous disposons, le calendrier que le président a fixé semble toujours tenable", a dit Gates.
"Cela n'accroîtra pas sensiblement les risques pour quiconque", a tenu à assurer le secrétaire américain à la Défense à Ehud Barak lors de la conférence de presse commune qui a suivi leur entretien.
Barak a dit soutenir la stratégie américaine mais a insisté sur la fixation d'un calendrier strict assorti d'une volonté, le cas échéant, de prendre de nouvelles sanctions, assorties d'une menace de recourir à la force contre l'Iran pour son refus de suspendre ses activités nucléaires sensibles.
En rappelant à demi-mot qu'Israël ne s'interdisait pas de frapper préventivement l'Iran, au risque d'embraser la région, Barak a ajouté: "Nous voyons bien que nos opérations ou notre activité affecte aussi des voisins, et d'autres encore, et nous en tenons compte. Mais, in fine, nous sommes tenus par les intérêts sécuritaires d'Israël."
Un responsable du Pentagone a déclaré, à la veille de la visite de Gates en Israël, que les Etats-Unis étaient à des lieues d'envisager une intervention militaire contre l'Iran. Pour sa part, Clinton a déclaré mercredi dernier que Washington pourrait contrer une éventuelle menace iranienne en renforçant ses alliés dans la région et en y déployant un "parapluie militaire" non spécifié.
Source: Reuters via Yahoo News
"Nous croyons clairement qu'aucune option ne devrait être écartée. Nous recommandons à d'autres de prendre la même position, mais nous ne pouvons rien imposer personne", a dit le leader travailliste après avoir rencontré à Jérusalem le chef du Pentagone.
Les Etats-Unis n'ont plus de relations avec l'Iran depuis 30 ans, mais Obama lui a tendu la main en souhaitant que le régime des ayatollahs "desserre son poing" et il attend d'ici à la fin de l'année une réponse qui, selon la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, n'est toujours pas parvenue.
Gates a déclaré espérer que cette réponse serait esquissée à temps pour l'Assemblée générale annuelle de l'Onu de septembre. "Je pense que, sur la base des éléments dont nous disposons, le calendrier que le président a fixé semble toujours tenable", a dit Gates.
"Cela n'accroîtra pas sensiblement les risques pour quiconque", a tenu à assurer le secrétaire américain à la Défense à Ehud Barak lors de la conférence de presse commune qui a suivi leur entretien.
Barak a dit soutenir la stratégie américaine mais a insisté sur la fixation d'un calendrier strict assorti d'une volonté, le cas échéant, de prendre de nouvelles sanctions, assorties d'une menace de recourir à la force contre l'Iran pour son refus de suspendre ses activités nucléaires sensibles.
En rappelant à demi-mot qu'Israël ne s'interdisait pas de frapper préventivement l'Iran, au risque d'embraser la région, Barak a ajouté: "Nous voyons bien que nos opérations ou notre activité affecte aussi des voisins, et d'autres encore, et nous en tenons compte. Mais, in fine, nous sommes tenus par les intérêts sécuritaires d'Israël."
Un responsable du Pentagone a déclaré, à la veille de la visite de Gates en Israël, que les Etats-Unis étaient à des lieues d'envisager une intervention militaire contre l'Iran. Pour sa part, Clinton a déclaré mercredi dernier que Washington pourrait contrer une éventuelle menace iranienne en renforçant ses alliés dans la région et en y déployant un "parapluie militaire" non spécifié.
Source: Reuters via Yahoo News
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