Addictions des jeux en lignes :
S’il fallait en 2018 recenser toutes les addictions connues, il y en aurait 23 à détailler au cours de cette revue. Nous avons fait le choix de vous révéler quelques-unes d’entre elles, ainsi que de possibles moyens thérapeutiques recommandés qui pourraient vous servir lorsque la prise de conscience à l’addiction a été soulevée. Il est malgré tout important de ne pas confondre l’addiction à une simple mauvaise habitude. C’est une maladie médicale, ciblant le cerveau et des troubles comportementaux. Une forme d’auto-destruction, dont on connaît la nocivité, mais qui est compulsive, dictée par un manque. L’addiction est bel et bien une maladie, même si le sujet se refuse bien des fois à le reconnaître, se récitant cette petite formule toute faite : « Je peux m’arrêter quand je veux ! »Jeu Compulsif
Le jeu semble en soi totalement inoffensif. Dans l’industrie des jeux vidéo, le gamer a simplement la sensation de se faire plaisir, de passer un moment de détente. Mais malheureusement, lorsque la consommation dépasse l’entendement, le joueur s’isole, ne voit plus,ou ne veut plus, voir personne. En se plongeant de nouveau sur une nouvelle partie, il renforce sa dépendance, et n’y coupant plus, il aggrave très largement son cas. Là encore, nous rappelons que l’addiction, même aux jeux, est une maladie.Si l’isolement est le premier fléau entraîné par l’addiction aux jeux vidéo, dans le cadre des jeux de hasard ou jeux de table populaires, cela impacte aussi bien la vie personnelle et la vie de famille que la situation financière. En pariant pour l’unique but de rechercher le jackpot, vous vous mettez le plus souvent à perdre qu’à gagner. Et naturellement, il est plus facile pour cette industrie de faire la promotion des gagnants, que de ces millions de joueurs qui ont passé la journée, pendant ce temps-là, à perdre. Pour y remédier au plus vite, il faut tout d’abord arrêter de penser aux jeux de hasard. Il faut sortir, passer du temps avec des amis, et constater qu’une vie bien meilleure vous attend. Et surtout, contactez au plus vite une plateforme d’aide en ligne. Il en existe plusieurs, et en remplissant un formulaire très rapidement, vous constaterez dans un premier temps votre niveau d’addiction aux jeux. Un conseiller vous viendra en aide, prendra régulièrement de vos nouvelles, et une thérapie de groupe, ou seule, vous fera également le plus grand bien pour déceler d’où vient cette compulsion, et comment essayer d’y remédier, étape par étape, sans brusquer.
Alcoolisme/Tabagisme
Ce sont sans doute là les deux plus gros fléaux recensés en France en 2018. Comme nous le présente les nouvelles campagnes publicitaires, on dénombre 500 000 femmes souffrant d’alcoolisme sur notre sol national. En mêlant les genres, ce chiffre atteindrait aujourd’hui les 3 millions de citoyens reconnus comme alcooliques notamment chez les jeunes. Si ce nombre semble décroître depuis les années 50, il est toujours impressionnant de constater le nombre de personnes se servant un petit verre chaque soir. Près de 15% de la population aurait déclaré consommer chaque soir un verre, en rentrant du travail, pour se détendre. Mais le problème est dans le fait que les premières gorgées du breuvage en appelleraient vite d’autres, pour terminer chez certains sujets à plus de 7 par soir. Pour en sortir, il est important d’en parler autour de soi. C’est en comprenant la réaction de l’autre, en comprenant son parcours, que la différence est notable. Et il ne faut pas attendre que quelque chose de grave arrive dans sa propre vie ou à celle de son entourage pour réagir. Inutile également de se sentir honteux, de culpabiliser. L’alcoolisme est une maladie. Vous ne pouvez rien y changer, si vous refusez de vous faire aider. Les réunions des alcooliques anonymes ont permis de sauver plusieurs patients. Seule une thérapie à long terme, et ne jamais retoucher à l’alcool pourra vous permettre d’en sortir.Dans le cadre du tabagisme, ce sont sensiblement les mêmes chiffres et les mêmes constats. Une petite cigarette le matin en se levant, après un repas, ou simplement en rentrant, ne semble pas produire d’effets destructeurs. Et malgré toutes les campagnes publicitaires sur les dangers de la cigarette, le sujet a bien souvent tendance à se croire au-dessus de cela. Mais comme toutes addictions, le tabagisme est une maladie, infectant directement le cerveau droit, et jouant sur la dépendance. Lire différents livres pour arrêter de fumer, tenter l’hypnose ou même l’acupuncture pour s’en sortir sont des premiers pas vers la guérison. C’est un bien-être que vous recherchez et que vous obtiendrez. Avec cette première prise de conscience, et ce premier pas, vous arriverez à vous arrêter au bon moment. Et pour tous ceux qui pensent qu’une consommation de tabac modéré n’est pas mortelle, une nouvelle étude nous prouve le contraire.
Boulimie/Anorexie
Véritable maladie mentale impactant de manière directe le corps, la boulimie et l’anorexie sont deux addictions terribles, touchant surtout les adolescents français, mais pas que. Plus de 500 000 personnes sur l’Hexagone, de 15 ans à 55 ans, seraient considérées par ces cas d’addictions. Mais impossible d’identifier le nombre exact de sujets, n’ayant pas de réel registre sur la maladie, tant le nombre de cas inconnus ou non référencés ne sont pas traités. L’ingurgitation de nourriture en grande quantité, puis déglutie dans la foulée par le sujet, s’appelle ni plus ni moins la boulimie. Pour ce qui est de l’anorexie, c’est le contraire, à savoir une valeur nutritive à chaque repas bien inférieure à ce que réclame le corps. Malheureusement, ces personnes souffrent d’un réel trouble du comportement. Et lorsque l’entourage ne prend pas réellement conscience du problème, ne puisse pas comprendre que l’on se prive de nourriture à ce point, le problème subsiste. Il est alors important d’être hospitalisé lorsque ces deux maladies deviennent trop néfastes pour la santé et le corps. Au sein de plusieurs instituts en France, vous aurez le soutien de personnes étant davantage conscientes de ce problème, qu’il résulte de plusieurs facteurs, et elles parviendront à vous aider, le temps qu’il faudra. Et comme toujours, étape par étape, sans jamais brusquer.Drogues
Lorsque l’on parle d’addictions, c’est la drogue qui est bien souvent le premier sujet qui revient sans cesse. Et plus particulièrement les stimulants, tels que la cocaïne, les amphétamines ou la métamphétamine. Pour ces drogues dures, qui ont tendance à exciter le sujet, c’est un manque d’assurance en soi qui est souvent constaté. Mais pas que. Nous constatons que souvent, les étudiants soumis à une grande période de stress, se devant d’enchaîner petits boulots pour subvenir à leurs besoins, les cours, les révisions, et autres problèmes de l’entourage, ont recours aux amphétamines afin d’accroître la concentration. La Ritaline est notamment l’une de ces drogues, proche de l’amphétamine, qui est vendue sur les campus, et qui stimuleraient la vie des étudiants. Et comme toutes les autres drogues, l’addiction n’est pas bien loin. Les effets bénéfiques l’emportent très vite sur les effets néfastes du lendemain. Et ce sont très souvent les effets secondaires, non désirés, qui entraînent rapidement la surconsommation, et donc l’addiction.Pour ce qui est de l’héroïne, du crystal meth, ou même du crack, ces drogues dures créent une addiction immédiate. La maladie impacte dès la première prise le cerveau, et l’envie notable d’y regoûter, d’y replonger, est très importante. Comme dans le cadre de l’alcoolisme, il faut parvenir à tout arrêter net, et de suivre une thérapie de groupe. En se confrontant à d’autres cas particuliers, mais proches du sien, le sujet aura tendance à prendre conscience que la finalité n’est pas celle de continuer, mais plutôt de parvenir à affronter ses problèmes de manière pleinement consciente.
En 2017-2018, certaines drogues viennent petit à petit à être dépénalisées. C’est notamment le cas du cannabis. Nous retrouvons celle-ci sous d’autres termes, comme « weed », « herbe » ou encore « shit ». Ce dernier terme est des plus révélateurs, puisque la traduction en français donne « merde ». Les utilisateurs ont conscience de la nocivité de cette « merde », mais continuent d’en prendre, car cela impact sur leur quiétude, le soir, en rentrant du travail, ou même lors d’une journée de repos, afin de simplement oublier les tracas du quotidien. Comme l’alcool, si cette drogue venait à être vendue dans toutes les grandes surfaces, une consommation exagérée et non contrôlée entraînera une dépendance, légale ou non légale, quoi qu’il en soit.