En Egypte, la police a annoncé avoir arrêté trois hommes sur place, suspectés d'être impliqués dans l'attentat. "D'autres sont interrogés en tant que témoins", a indiqué ce lundi un responsable de la police, sans plus de détails.
A Paris, le parquet antiterroriste a ouvert une enquête préliminaire après l'attentat, confiée conjointement à la Sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire et à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, ex-DST).
Ce type d'enquête, ouverte quasi-automatiquement dès qu'un attentat frappe des Français à l'étranger, vise à fournir un cadre juridique notamment pour permettre d'éventuelles poursuites en France contre les auteurs de l'acte.
Les policiers de la SDAT et de la DCRI devaient rapidement entendre les membres du groupe de jeunes touristes, principalement originaires de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), rapatriés lundi matin à Paris, selon cette source.
A peine arrivés, ces derniers ont été accueillis par leurs familles en "zone réservée" à l'abri des regards et des médias, a précisé une source aéroportuaire.
Ces jeunes sont une cinquantaine à avoir regagné la France, tandis que 15 autres sont restés au Caire, dont trois encore hospitalisés après cet attentat qui a coûté la vie à une adolescente française de 17 ans.
Principalement originaires de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), ils étaient arrivés le 16 février en Egypte pour un séjour touristique de huit jours organisé par cette municipalité.
Deux groupes, l'un de 30 jeunes et l'autre de 24, s'étaient retrouvés avec leurs sept accompagnateurs sur la place al-Hussein pour aller faire des emplettes dans les échoppes du souk Khan al-Khalili, dans le Caire historique.
Un autre groupe d'une dizaine de jeunes était resté à l'hôtel.
Une grenade a explosé vers 18H50 locales (16H50 GMT), la police affirmant qu'il s'agissait d'un engin artisanal déposé sous un banc de pierre, des témoins disant qu'il a été lancé en direction du groupe.
Daniel Lebret, un père de famille interrogé lundi par la presse avant d'aller retrouver son fils de 28 ans qui accompagnait les jeunes en Egypte, s'est dit "très choqué".
"Il m'a dit qu'il n'avait rien mais on n'en sait rien. Il nous a appelés cette nuit pour dire le strict minimum, pour dire qu'il allait bien. Il avait du mal à parler et avait l'air très choqué. Il m'a dit que ça a sauté à 10 mètres de lui. Ca m'étonne qu'il puisse ne rien avoir", a ajouté M. Lebret.
Source: Yahoo News
A Paris, le parquet antiterroriste a ouvert une enquête préliminaire après l'attentat, confiée conjointement à la Sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire et à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, ex-DST).
Ce type d'enquête, ouverte quasi-automatiquement dès qu'un attentat frappe des Français à l'étranger, vise à fournir un cadre juridique notamment pour permettre d'éventuelles poursuites en France contre les auteurs de l'acte.
Les policiers de la SDAT et de la DCRI devaient rapidement entendre les membres du groupe de jeunes touristes, principalement originaires de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), rapatriés lundi matin à Paris, selon cette source.
A peine arrivés, ces derniers ont été accueillis par leurs familles en "zone réservée" à l'abri des regards et des médias, a précisé une source aéroportuaire.
Ces jeunes sont une cinquantaine à avoir regagné la France, tandis que 15 autres sont restés au Caire, dont trois encore hospitalisés après cet attentat qui a coûté la vie à une adolescente française de 17 ans.
Principalement originaires de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), ils étaient arrivés le 16 février en Egypte pour un séjour touristique de huit jours organisé par cette municipalité.
Deux groupes, l'un de 30 jeunes et l'autre de 24, s'étaient retrouvés avec leurs sept accompagnateurs sur la place al-Hussein pour aller faire des emplettes dans les échoppes du souk Khan al-Khalili, dans le Caire historique.
Un autre groupe d'une dizaine de jeunes était resté à l'hôtel.
Une grenade a explosé vers 18H50 locales (16H50 GMT), la police affirmant qu'il s'agissait d'un engin artisanal déposé sous un banc de pierre, des témoins disant qu'il a été lancé en direction du groupe.
Daniel Lebret, un père de famille interrogé lundi par la presse avant d'aller retrouver son fils de 28 ans qui accompagnait les jeunes en Egypte, s'est dit "très choqué".
"Il m'a dit qu'il n'avait rien mais on n'en sait rien. Il nous a appelés cette nuit pour dire le strict minimum, pour dire qu'il allait bien. Il avait du mal à parler et avait l'air très choqué. Il m'a dit que ça a sauté à 10 mètres de lui. Ca m'étonne qu'il puisse ne rien avoir", a ajouté M. Lebret.
Source: Yahoo News
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