En un an, le chômage des jeunes s'est accru de 3,7 %. Il a grimpé partout, sauf en Bulgarie. C'est dans les Etats baltes que sa progression est la plus spectaculaire : + 17,2 % en Lettonie (28,2), + 16,5 % en Estonie (24,1), + 14,1 % en Lituanie (23,6). La hausse la plus faible est recensée en Allemagne, avec + 0,3 % et 10,5 % des jeunes sans travail.
C'est en Espagne que la situation est la plus préoccupante (33,6 % des jeunes y sont aujourd'hui sans emploi). Et aux Pays-Bas qu'elle est la moins défavorable : 6 % de jeunes chômeurs. Quant au taux de chômage des jeunes Français (22,3 %), il se situe au-delà de la moyenne européenne, comme le niveau général du chômage (9,3 % au premier trimestre, + 1,7 %).
Ces données confirment l'importance de la récession : la décroissance du produit intérieur des Vingt-Sept a atteint - 4,7 % au premier trimestre. Alors que l'objectif de stratégie de Lisbonne, établie en 2000, était d'atteindre le plein-emploi en 2010, le taux d'emploi européen (la proportion des 15-64 ans qui ont un travail) est désormais de 64,6 %, inférieur d'un point à son niveau de 2008.
Cette forte progression du chômage, et singulièrement parmi les jeunes, conforte les critiques à l'encontre de la Commission de Bruxelles. Des parlementaires européens, qui entendent faire pression sur José Manuel Barroso, président en titre et candidat à sa propre succession, s'en empareront pour réclamer une action plus vigoureuse et plus coordonnée contre la crise économique. M. Barroso devra, à coup sûr, intégrer la question de l'emploi et les remèdes éventuels à y apporter dans le programme qu'il devra présenter aux eurodéputés avant la relance du débat sur sa reconduction, en septembre.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Sourec: Le Monde via Yahoo News
C'est en Espagne que la situation est la plus préoccupante (33,6 % des jeunes y sont aujourd'hui sans emploi). Et aux Pays-Bas qu'elle est la moins défavorable : 6 % de jeunes chômeurs. Quant au taux de chômage des jeunes Français (22,3 %), il se situe au-delà de la moyenne européenne, comme le niveau général du chômage (9,3 % au premier trimestre, + 1,7 %).
Ces données confirment l'importance de la récession : la décroissance du produit intérieur des Vingt-Sept a atteint - 4,7 % au premier trimestre. Alors que l'objectif de stratégie de Lisbonne, établie en 2000, était d'atteindre le plein-emploi en 2010, le taux d'emploi européen (la proportion des 15-64 ans qui ont un travail) est désormais de 64,6 %, inférieur d'un point à son niveau de 2008.
Cette forte progression du chômage, et singulièrement parmi les jeunes, conforte les critiques à l'encontre de la Commission de Bruxelles. Des parlementaires européens, qui entendent faire pression sur José Manuel Barroso, président en titre et candidat à sa propre succession, s'en empareront pour réclamer une action plus vigoureuse et plus coordonnée contre la crise économique. M. Barroso devra, à coup sûr, intégrer la question de l'emploi et les remèdes éventuels à y apporter dans le programme qu'il devra présenter aux eurodéputés avant la relance du débat sur sa reconduction, en septembre.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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