Le procès de Jean-Marie Le Pen pour "apologie de crimes de guerre" et "contestation de crimes contre l'humanité", qui concerne des propos tenus sur la Seconde Guerre mondiale, a été renvoyé au 14 décembre pour cause d'élections législatives.
Le tribunal correctionnel de Paris a accepté les arguments des avocats du président du FN qui a dit être dans l'impossibilité de venir au tribunal en raison des 19 meetings électoraux qu'il tient pour les législatives.
Les parties civiles, Fils et filles des déportés juifs de France, Ligue des droits de l'homme, Mouvement contre le racisme et l'antisémitisme, la commune de Villeneuve d'Ascq, ne se sont pas opposés à ce renvoi qui est le deuxième.
Le président du Front national est poursuivi dans ce dossier sur deux fondements juridiques,
l'"apologie de crimes de guerre" retenue par le parquet de Paris, la "contestation de crimes contre l'humanité", défendue par l'association des Fils et filles des déportés juifs de France.
Jean-Marie Le Pen avait estimé en janvier 2005, dans l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol, que l'occupation allemande de la France entre 1940 et 1944 n'avait "pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550 000 kilomètres carrés".
Il racontait un épisode supposé où la Gestapo avait joué, selon lui, un rôle positif en empêchant un officier allemand de faire fusiller des civils en représailles d'un attentat.
"C'est la Gestapo de Lille, avertie par la SNCF, qui arriva aussitôt à deux voitures pour arrêter le massacre. On pourrait multiplier les anecdotes de ce type", disait Jean-Marie Le Pen
Le tribunal correctionnel de Paris a accepté les arguments des avocats du président du FN qui a dit être dans l'impossibilité de venir au tribunal en raison des 19 meetings électoraux qu'il tient pour les législatives.
Les parties civiles, Fils et filles des déportés juifs de France, Ligue des droits de l'homme, Mouvement contre le racisme et l'antisémitisme, la commune de Villeneuve d'Ascq, ne se sont pas opposés à ce renvoi qui est le deuxième.
Le président du Front national est poursuivi dans ce dossier sur deux fondements juridiques,
l'"apologie de crimes de guerre" retenue par le parquet de Paris, la "contestation de crimes contre l'humanité", défendue par l'association des Fils et filles des déportés juifs de France.
Jean-Marie Le Pen avait estimé en janvier 2005, dans l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol, que l'occupation allemande de la France entre 1940 et 1944 n'avait "pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550 000 kilomètres carrés".
Il racontait un épisode supposé où la Gestapo avait joué, selon lui, un rôle positif en empêchant un officier allemand de faire fusiller des civils en représailles d'un attentat.
"C'est la Gestapo de Lille, avertie par la SNCF, qui arriva aussitôt à deux voitures pour arrêter le massacre. On pourrait multiplier les anecdotes de ce type", disait Jean-Marie Le Pen
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