"M. Katzav est notamment inculpé de viol, actes indécents et harcèlement sexuel", a indiqué une porte-parole du ministère de la Justice.
Moshé Katzav, 63 ans, un père de cinq enfants, avait démissionné de ses fonctions de président de l'Etat hébreu en juin 2007 après avoir été suspendu dès janvier 2007 à sa demande, en raison d'accusations de viol et harcèlement sexuel à son encontre.
Il avait nié toutes ces accusations.
M. Katzav encourt 16 ans de prison s'il est reconnu coupable.
Le 8 mars, le ministère de la Justice avait indiqué: "après la clôture de l'enquête, le procureur général et le procureur de l'Etat ont décidé d'inculper Moshé Katzav de délits sexuels contre plusieurs de ses employées lorsqu'il était ministre du Tourisme et président, y compris des chefs de viol et harcèlement sexuel".
"La décision (de l'inculper) a été prise après que le procureur général et le procureur de l'Etat sont parvenus à la conclusion que les témoignages des plaignants sont fiables et qu'il existe suffisamment de preuves pour une inculpation", avait précisé le ministère.
Son avocat avait alors réagi en disant "se préparer à une longue bataille pour prouver l'innocence de l'ancien président".
Les crimes et délits dont M. Katzav est accusé remontent à l'époque où il exerçait les fonctions de ministre du Tourisme et celles de chef de l'Etat et auraient été perpétrés contre plusieurs de ses employées.
L'affaire avait éclaté en juillet 2006 lorsque M. Katzav avait accusé une ex-collaboratrice de vouloir le faire chanter. Mais l'enquête a fini par démontrer que cette dernière, sa secrétaire dans les années 1990, l'accusait de viol. D'autres femmes ont ensuite porté plainte pour des faits similaires.
Après des mois d'enquête le visant, M. Katzav était parvenu à un accord de compromis entériné par la Cour suprême, aux termes duquel il ne serait poursuivi que pour "harcèlement sexuel", "actes indécents" et "subornation de témoin" alors que les accusations de viol seraient abandonnées.
Mais au premier jour de son procès en avril 2008, M. Katzav avait décidé de récuser le compromis, ce qui a conduit le parquet à durcir les termes de l'acte d'accusation.
Politicien chevronné du parti Likoud (droite), M. Katzav, d'origine iranienne, a été élu président en 2000 en battant à la surprise générale le vétéran Shimon Peres. Ce dernier lui a finalement succédé.
Moshé Katzav avait été le premier homme de droite à occuper les fonctions, largement protocolaires, de président, pour un mandat de sept ans indéfiniment renouvelable.
Son prédécesseur, Ezer Weizman, avait aussi dû quitter ses fonctions en 2000 après des révélations de pots-de-vin à son encontre.
Source: Yahoo News
Moshé Katzav, 63 ans, un père de cinq enfants, avait démissionné de ses fonctions de président de l'Etat hébreu en juin 2007 après avoir été suspendu dès janvier 2007 à sa demande, en raison d'accusations de viol et harcèlement sexuel à son encontre.
Il avait nié toutes ces accusations.
M. Katzav encourt 16 ans de prison s'il est reconnu coupable.
Le 8 mars, le ministère de la Justice avait indiqué: "après la clôture de l'enquête, le procureur général et le procureur de l'Etat ont décidé d'inculper Moshé Katzav de délits sexuels contre plusieurs de ses employées lorsqu'il était ministre du Tourisme et président, y compris des chefs de viol et harcèlement sexuel".
"La décision (de l'inculper) a été prise après que le procureur général et le procureur de l'Etat sont parvenus à la conclusion que les témoignages des plaignants sont fiables et qu'il existe suffisamment de preuves pour une inculpation", avait précisé le ministère.
Son avocat avait alors réagi en disant "se préparer à une longue bataille pour prouver l'innocence de l'ancien président".
Les crimes et délits dont M. Katzav est accusé remontent à l'époque où il exerçait les fonctions de ministre du Tourisme et celles de chef de l'Etat et auraient été perpétrés contre plusieurs de ses employées.
L'affaire avait éclaté en juillet 2006 lorsque M. Katzav avait accusé une ex-collaboratrice de vouloir le faire chanter. Mais l'enquête a fini par démontrer que cette dernière, sa secrétaire dans les années 1990, l'accusait de viol. D'autres femmes ont ensuite porté plainte pour des faits similaires.
Après des mois d'enquête le visant, M. Katzav était parvenu à un accord de compromis entériné par la Cour suprême, aux termes duquel il ne serait poursuivi que pour "harcèlement sexuel", "actes indécents" et "subornation de témoin" alors que les accusations de viol seraient abandonnées.
Mais au premier jour de son procès en avril 2008, M. Katzav avait décidé de récuser le compromis, ce qui a conduit le parquet à durcir les termes de l'acte d'accusation.
Politicien chevronné du parti Likoud (droite), M. Katzav, d'origine iranienne, a été élu président en 2000 en battant à la surprise générale le vétéran Shimon Peres. Ce dernier lui a finalement succédé.
Moshé Katzav avait été le premier homme de droite à occuper les fonctions, largement protocolaires, de président, pour un mandat de sept ans indéfiniment renouvelable.
Son prédécesseur, Ezer Weizman, avait aussi dû quitter ses fonctions en 2000 après des révélations de pots-de-vin à son encontre.
Source: Yahoo News
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin