Tchamy Paterson: le commerce équitable et l'escroquerie planétaire

Bonjour,
Notre réseau, Minga, regroupe une centaine d'entreprises en France toutes engagées, pour certaines depuis plus de 20 ans, dans une démarche de commerce équitable. Nous tentons de pratiquer ...

Bonjour,
Notre réseau, Minga, regroupe une centaine d'entreprises en France toutes engagées, pour certaines depuis plus de 20 ans, dans une démarche de commerce équitable. Nous tentons de pratiquer cette équité non seulement envers nos partenaires producteurs des matières premières, y compris en France, mais entre tous les travailleurs qui interviennent dans une filière commerciale: transformateurs, transporteurs, distributeurs gros et détail, prestataires, sous-traitants, et clients finaux.
On parle bien de commerce et non pas d'une nouveau système caritatif envers les pauvres, ou d'une nouvelle niche à profits.
Notre action touche tous les secteurs d'activité, et partout, dans les deux hémisphères, tout simplement parce que nous sommes sur une même planète et avons à faire à un même système économique financiarisé.
Notre réseau et ses entreprises sont liées à de trés nombreux autres entreprises et réseaux dans le monde, sur tous les continents. Nous apprenons grâce à vous qu'il éxiste une "Fédération syndicale internationale du commerce équitable". Nous n'en avons jamais entendu parlé, ni d'elle ni de son président. Qu'en est-il réeellement? Que représentent-ils ? Et au nom de qui parlent-ils?
Nous sommes habitués à entendre parler de "représentants du commerce équitable" (IFAT, Flo, News, etc) qui en fait s'auto-proclament comme tels et ne représentent qu'eux mêmes. Il s'agit souvent d'une usurpation que méconnaissent les journalistes, qui s'en font sincèrement echo, une usurpation qui en dit long sur la philosophie dite équitable de ses protagonistes, une usurpation qui est trés grave pour l'information et la reflexion des citoyens.
Pour notre part nous préférons le respect de tous (c'est notre définition de l'équité), la vérité, même si elle est complexe, et surtout une véritable démocratie, la transparence, la rencontre et le dialogue, pour changer ce monde.
Nous aimerions donc en savoir plus sur cette fédération et lui demander, déjà dans sa dénomination, de ne représenter que ses membres. Sans respect, il n'y aura jamais d'équité. Merci de publier ce message et de le faire suivre.
Michel Besson
Directeur de Minga.

Le Père Francisco Van Der Hopp, qui inventa le concept, créa le label Max Havelaar dans les années 80. Il ne pouvait pas penser, en effet, que le commerce équitable deviendrait une escroquerie inte...

Le Père Francisco Van Der Hopp, qui inventa le concept, créa le label Max Havelaar dans les années 80. Il ne pouvait pas penser, en effet, que le commerce équitable deviendrait une escroquerie intellectuelle.
Ses règles ne sont plus respectées. Comment en serait-il autrement puisque ce sont les mêmes acteurs, ceux d’une mondialisation sans scrupules, qui le gèrent aujourd’hui sans éprouver plus de complexes que par le passé ; de fait, ils se montrent plutôt cyniques. Certaines associations du commerce équitable voient la Fédération syndicale internationale d’un mauvais œil.

Nous ne sommes pas des gendarmes.
Le but de la fédération est de défendre les intérêts des petits producteurs du Sud : café, cacao, coton, banane, huile de palme avec les objectifs suivants :
1°) la formation des acteurs du commerce équitable ;
2°) la compréhension du circuit équitable ;
3°) le mécanisme de fixation d’achat des produits par les acteurs du commerce équitable.

Ces questions sont liées à l’assistance financière. C’est pour cette raison qu’à partir de l’année prochaine, nous allons générer des liens entre nos fédérations et le système de micro-crédit réservé aux planteurs et aux étudiants.
Il est urgent d’agir : le fossé d’injustice séparant les pays du Nord et du Sud devient un gouffre. Et nous le ferons en apportant notre savoir-faire comme le font actuellement les Chinois dans le Tiers-Monde.

De KEMBA Alvin Salvador, animateur au projet PAPAV .
Le but de notre projet est de saugarder l'environnement et de la nature.
D'éviter la disparition de certaines espèces par manque de réboisement
en ...

De KEMBA Alvin Salvador, animateur au projet PAPAV .
Le but de notre projet est de saugarder l'environnement et de la nature.
D'éviter la disparition de certaines espèces par manque de réboisement
en évitant les feux de brousses.