Cette réforme fait suite à une promesse du président égyptien Hosni Moubarak qui s'est engagé l'an dernier à renforcer la représentation des femmes au Parlement et à leur donner un rôle plus important au gouvernement.
La nouvelle loi augmente également le nombre total de sièges au Parlement, qui passera de 454 à 518 à partir des élections législatives de l'an prochain, rapporte le quotidien "Al-Ahram". Le Parlement comprend deux chambres: l'Assemblée du peuple et le Conseil de la Choura (chambre haute), qui n'a pas de pouvoirs législatifs.
La nouvelle loi prévoit que chacune des 32 circonscriptions électorales du pays élise deux femmes. Le texte expirera après deux législatures, et devrait ainsi être réexaminé dans 10 ans.
Actuellement, l'Assemblée du peuple compte seulement neuf femmes, qui ont pour la plupart été nommées personnellement par Hosni Moubarak pour garantir une représentation des femmes au Parlement.
Le Parti national démocratique, au pouvoir, a proposé le texte, auquel les partis d'opposition, dont les Frères musulmans et le parti laïc Wafd, se sont opposés. Selon Mahmoud Abaza, le chef du Wafd, la nouvelle loi enfreint la Constitution car elle va à l'encontre de principes fondamentaux d'égalité entre les citoyens. Il se plaint également que les partis d'opposition n'ont pas été consultés.
Source: Associated Presse via Yahoo News
La nouvelle loi augmente également le nombre total de sièges au Parlement, qui passera de 454 à 518 à partir des élections législatives de l'an prochain, rapporte le quotidien "Al-Ahram". Le Parlement comprend deux chambres: l'Assemblée du peuple et le Conseil de la Choura (chambre haute), qui n'a pas de pouvoirs législatifs.
La nouvelle loi prévoit que chacune des 32 circonscriptions électorales du pays élise deux femmes. Le texte expirera après deux législatures, et devrait ainsi être réexaminé dans 10 ans.
Actuellement, l'Assemblée du peuple compte seulement neuf femmes, qui ont pour la plupart été nommées personnellement par Hosni Moubarak pour garantir une représentation des femmes au Parlement.
Le Parti national démocratique, au pouvoir, a proposé le texte, auquel les partis d'opposition, dont les Frères musulmans et le parti laïc Wafd, se sont opposés. Selon Mahmoud Abaza, le chef du Wafd, la nouvelle loi enfreint la Constitution car elle va à l'encontre de principes fondamentaux d'égalité entre les citoyens. Il se plaint également que les partis d'opposition n'ont pas été consultés.
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