Proche-Orient: retour envisagé à des discussions indirectes
Les Etats-Unis envisagent un retour à des discussions de paix indirectes entre Israéliens et Palestiniens après l'échec de la reprise de négociations directes, ont rapporté mardi deux responsables américains sous le sceau de l'anonymat. Les discussions de paix entre Palestiniens et Israéliens sous l'égide des Américains ont repris en septembre mais elles se sont interrompues quelques semaines plus tard, à l'expiration d'un moratoire sur les constructions dans les colonies juives de Cisjordanie que les Israéliens ont refusé de proroger. Un responsable américain a déclaré que des négociateurs israéliens et palestiniens se rendraient la semaine prochaine à Washington pour consulter l'administration Obama sur la manière de débloquer les discussions de paix "au cours de cette deuxième phase". A Jérusalem, un diplomate américain de haut rang a déclaré mardi que Washington n'allait plus chercher à imposer un gel des constructions dans les colonies juives afin de relancer les négociations de paix. (Reuters)
Le Hezbollah présent militairement en Syrie
Le Hezbollah dispose d'infrastructures militaires en Syrie, pays qui a accru son soutien à la milice chiite en lui fournissant des lance-roquettes et des missiles, indique un mémorandum de l'ambassade américaine à Damas publié par WikiLeaks. Le câble diplomatique estime que cet appui logistique syrien "risque de modifier l'équilibre militaire et de produire un scénario nettement plus destructeur" que la guerre qui opposa le Hezbollah et Israël en 2006. Les Etats-Unis ont, à de nombreuses reprises, critiqué publiquement le gouvernement syrien pour l'aide de plus en plus sophistiquée apportée à la milice islamiste également soutenue par l'Iran. Le télégramme émanant de l'ambassade américaine montre que Washington soupçonne le Hezbollah de bénéficier d'une présence militaire en territoire syrien. "Si des roquettes se mettaient à pleuvoir sur les civils israéliens à Tel Aviv, Israël aurait vivement intérêt à maintenir la Syrie en dehors du conflit comme cela a été le cas en 2006", écrit le chargé d'affaires, Charles Hunter, en novembre 2009. "Mais Israël pourrait être tenté de prendre pour cible des infrastructures du Hezbollah en Syrie, dont certaines sont situées dans des zones fortement peuplées ou à leur proximité", ajoute le texte. En 2006, les Israéliens avaient pris garde à ne pas entraîner la Syrie dans la guerre. (Reuters)
L'Iran refuse de parler uranium aux prochains entretiens
L'Iran et six grandes puissances ont convenu mardi de se retrouver fin janvier en Turquie pour traiter de leur différend sur le programme nucléaire de Téhéran, mais le principal négociateur iranien a exclu d'y évoquer un arrêt de l'enrichissement d'uranium. La décision d'organiser une autre rencontre en janvier, prise après deux jours de discussions à Genève, correspond à ce que les deux parties attendaient de leur premier échange de vues depuis plus d'un an sur la question nucléaire. L'Iran a constamment revendiqué le droit d'enrichir de l'uranium pour produire de l'électricité en affirmant qu'il n'y renoncerait jamais et ne céderait pas aux pressions. "Je vous annonce publiquement et clairement que l'Iran ne discutera pas d'un arrêt de l'enrichissement de l'uranium à la prochaine réunion avec les grandes puissances à Istanbul", a dit le négociateur Saïd Jalili lors d'une conférence de presse à Genève. Téhéran rejette les arguments occidentaux qui font de son programme nucléaire un moyen d'acquérir une bombe atomique. La question de l'enrichissement de l'uranium est le principal obstacle au règlement du différend sur le nucléaire, qui recèle les ingrédients d'un conflit majeur au Moyen-Orient. Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté une série de sanctions contre l'Iran qui le somment d'arrêter l'enrichissement et d'autoriser des inspections approfondies de ses installations par l'Onu. (Reuters)
Mavi Marmara: la Turquie demande à nouveau à Israël de présenter ses excuses
Le Premier ministre turc a déclaré mardi qu'il ne pourrait y avoir de "nouvelle ère" dans les relations avec Israël tant que ce pays n'aurait pas présenté ses excuses et proposé des indemnités après son assaut meurtrier contre une flottille humanitaire à destination de la Bande de Gaza au printemps dernier. Recep Tayyip Erdogan a déclaré aux parlementaires qu'Israël devait également mettre un terme à son blocus de la Bande de Gaza. Des responsables turcs et israéliens de haut rang ont tenu des discussions deux jours durant en Suisse afin de réparer les liens bilatéraux suite à la décision d'Ankara d'aider Israël à lutter contre un important feu de forêt. D'après des représentants turcs, les demandes d'indemnités et d'excuses émanant d'Israël ont été abordées lors de ces entretiens. Aucune déclaration, cependant, n'a été rendue publique et on ignore si des avancées ont été enregistrées. (AP)
Israël critique la reconnaissance d'un Etat palestinien
Israël a exprimé sa déception mardi, au lendemain de la reconnaissance par l'Argentine d'un Etat palestinien à l'intérieur des frontières de 1967, estimant que cette décision sapait les efforts visant à créer un tel Etat par le biais de négociations. L'Argentine a annoncé lundi qu'elle reconnaissait la Palestine en tant qu'Etat libre et indépendant, quelques jours après une décision similaire prise par le Brésil. Le chef de la diplomatie Hector Timerman a précisé que la présidente Cristina Fernandez avait informé le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas de cette mesure reflétant selon lui la profonde frustation des autorités argentines devant l'impasse des efforts de paix. "Le temps est venu de reconnaître la Palestine en tant qu'Etat libre et indépendant", a déclaré le ministre, soulignant que l'Argentine maintenait aussi sa "position irrévocable en faveur du droit d'Israël à être reconnu par tous et à vivre en paix et en sécurité à l'intérieur de ses frontières". La décision de reconnaître un Etat palestinien n'a pas été appréciée par Israël. Mardi, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Yigal Palmor a estimé que cette reconnaissance unilatérale était "contre-productive" dans l'avancée vers la paix. (AP)
L'Argentine reconnaît la Palestine dans ses frontières pré-1967
Le gouvernement argentin a annoncé lundi qu'il reconnaissait un Etat palestinien dans ses frontières d'avant 1967, quelques jours après une déclaration similaire faite par le Brésil voisin. La présidente argentine de centre-gauche, Cristina Fernandez, a informé le président palestinien Mahmoud Abbas de sa décision dans une lettre, a précisé le ministère argentin des Affaires étrangères. "Le gouvernement argentin pense, de concert avec ses partenaires du Mercosur que sont le Brésil et l'Uruguay, que le moment est venu de reconnaître la Palestine en tant qu'Etat libre et indépendant", a déclaré à la presse le ministre argentin des Affaires étrangères, Hector Timerman, à Buenos Aires. Le ministère souligne que la reconnaissance par Buenos Aires s'inscrit dans le cadre des efforts de l'Argentine pour défendre "le droit du peuple palestinien à bâtir un Etat indépendant, ainsi que le droit d'Israël à vivre en paix avec ses voisins, dans des frontières sûres, reconnues par la communauté internationale". Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a adressé fin novembre une lettre à l'Autorité palestinienne, reconnaissant l'Etat de Palestine dans ses frontières d'avant la guerre des six jours. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
Les Etats-Unis envisagent un retour à des discussions de paix indirectes entre Israéliens et Palestiniens après l'échec de la reprise de négociations directes, ont rapporté mardi deux responsables américains sous le sceau de l'anonymat. Les discussions de paix entre Palestiniens et Israéliens sous l'égide des Américains ont repris en septembre mais elles se sont interrompues quelques semaines plus tard, à l'expiration d'un moratoire sur les constructions dans les colonies juives de Cisjordanie que les Israéliens ont refusé de proroger. Un responsable américain a déclaré que des négociateurs israéliens et palestiniens se rendraient la semaine prochaine à Washington pour consulter l'administration Obama sur la manière de débloquer les discussions de paix "au cours de cette deuxième phase". A Jérusalem, un diplomate américain de haut rang a déclaré mardi que Washington n'allait plus chercher à imposer un gel des constructions dans les colonies juives afin de relancer les négociations de paix. (Reuters)
Le Hezbollah présent militairement en Syrie
Le Hezbollah dispose d'infrastructures militaires en Syrie, pays qui a accru son soutien à la milice chiite en lui fournissant des lance-roquettes et des missiles, indique un mémorandum de l'ambassade américaine à Damas publié par WikiLeaks. Le câble diplomatique estime que cet appui logistique syrien "risque de modifier l'équilibre militaire et de produire un scénario nettement plus destructeur" que la guerre qui opposa le Hezbollah et Israël en 2006. Les Etats-Unis ont, à de nombreuses reprises, critiqué publiquement le gouvernement syrien pour l'aide de plus en plus sophistiquée apportée à la milice islamiste également soutenue par l'Iran. Le télégramme émanant de l'ambassade américaine montre que Washington soupçonne le Hezbollah de bénéficier d'une présence militaire en territoire syrien. "Si des roquettes se mettaient à pleuvoir sur les civils israéliens à Tel Aviv, Israël aurait vivement intérêt à maintenir la Syrie en dehors du conflit comme cela a été le cas en 2006", écrit le chargé d'affaires, Charles Hunter, en novembre 2009. "Mais Israël pourrait être tenté de prendre pour cible des infrastructures du Hezbollah en Syrie, dont certaines sont situées dans des zones fortement peuplées ou à leur proximité", ajoute le texte. En 2006, les Israéliens avaient pris garde à ne pas entraîner la Syrie dans la guerre. (Reuters)
L'Iran refuse de parler uranium aux prochains entretiens
L'Iran et six grandes puissances ont convenu mardi de se retrouver fin janvier en Turquie pour traiter de leur différend sur le programme nucléaire de Téhéran, mais le principal négociateur iranien a exclu d'y évoquer un arrêt de l'enrichissement d'uranium. La décision d'organiser une autre rencontre en janvier, prise après deux jours de discussions à Genève, correspond à ce que les deux parties attendaient de leur premier échange de vues depuis plus d'un an sur la question nucléaire. L'Iran a constamment revendiqué le droit d'enrichir de l'uranium pour produire de l'électricité en affirmant qu'il n'y renoncerait jamais et ne céderait pas aux pressions. "Je vous annonce publiquement et clairement que l'Iran ne discutera pas d'un arrêt de l'enrichissement de l'uranium à la prochaine réunion avec les grandes puissances à Istanbul", a dit le négociateur Saïd Jalili lors d'une conférence de presse à Genève. Téhéran rejette les arguments occidentaux qui font de son programme nucléaire un moyen d'acquérir une bombe atomique. La question de l'enrichissement de l'uranium est le principal obstacle au règlement du différend sur le nucléaire, qui recèle les ingrédients d'un conflit majeur au Moyen-Orient. Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté une série de sanctions contre l'Iran qui le somment d'arrêter l'enrichissement et d'autoriser des inspections approfondies de ses installations par l'Onu. (Reuters)
Mavi Marmara: la Turquie demande à nouveau à Israël de présenter ses excuses
Le Premier ministre turc a déclaré mardi qu'il ne pourrait y avoir de "nouvelle ère" dans les relations avec Israël tant que ce pays n'aurait pas présenté ses excuses et proposé des indemnités après son assaut meurtrier contre une flottille humanitaire à destination de la Bande de Gaza au printemps dernier. Recep Tayyip Erdogan a déclaré aux parlementaires qu'Israël devait également mettre un terme à son blocus de la Bande de Gaza. Des responsables turcs et israéliens de haut rang ont tenu des discussions deux jours durant en Suisse afin de réparer les liens bilatéraux suite à la décision d'Ankara d'aider Israël à lutter contre un important feu de forêt. D'après des représentants turcs, les demandes d'indemnités et d'excuses émanant d'Israël ont été abordées lors de ces entretiens. Aucune déclaration, cependant, n'a été rendue publique et on ignore si des avancées ont été enregistrées. (AP)
Israël critique la reconnaissance d'un Etat palestinien
Israël a exprimé sa déception mardi, au lendemain de la reconnaissance par l'Argentine d'un Etat palestinien à l'intérieur des frontières de 1967, estimant que cette décision sapait les efforts visant à créer un tel Etat par le biais de négociations. L'Argentine a annoncé lundi qu'elle reconnaissait la Palestine en tant qu'Etat libre et indépendant, quelques jours après une décision similaire prise par le Brésil. Le chef de la diplomatie Hector Timerman a précisé que la présidente Cristina Fernandez avait informé le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas de cette mesure reflétant selon lui la profonde frustation des autorités argentines devant l'impasse des efforts de paix. "Le temps est venu de reconnaître la Palestine en tant qu'Etat libre et indépendant", a déclaré le ministre, soulignant que l'Argentine maintenait aussi sa "position irrévocable en faveur du droit d'Israël à être reconnu par tous et à vivre en paix et en sécurité à l'intérieur de ses frontières". La décision de reconnaître un Etat palestinien n'a pas été appréciée par Israël. Mardi, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Yigal Palmor a estimé que cette reconnaissance unilatérale était "contre-productive" dans l'avancée vers la paix. (AP)
L'Argentine reconnaît la Palestine dans ses frontières pré-1967
Le gouvernement argentin a annoncé lundi qu'il reconnaissait un Etat palestinien dans ses frontières d'avant 1967, quelques jours après une déclaration similaire faite par le Brésil voisin. La présidente argentine de centre-gauche, Cristina Fernandez, a informé le président palestinien Mahmoud Abbas de sa décision dans une lettre, a précisé le ministère argentin des Affaires étrangères. "Le gouvernement argentin pense, de concert avec ses partenaires du Mercosur que sont le Brésil et l'Uruguay, que le moment est venu de reconnaître la Palestine en tant qu'Etat libre et indépendant", a déclaré à la presse le ministre argentin des Affaires étrangères, Hector Timerman, à Buenos Aires. Le ministère souligne que la reconnaissance par Buenos Aires s'inscrit dans le cadre des efforts de l'Argentine pour défendre "le droit du peuple palestinien à bâtir un Etat indépendant, ainsi que le droit d'Israël à vivre en paix avec ses voisins, dans des frontières sûres, reconnues par la communauté internationale". Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a adressé fin novembre une lettre à l'Autorité palestinienne, reconnaissant l'Etat de Palestine dans ses frontières d'avant la guerre des six jours. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
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