A l'approche de l'université d'été du PS de la fin de la semaine, la jeune garde du PS a mis la pression le week-end dernier sur la dirigeante du parti, Martine Aubry, pour imposer dans le débat la question des primaires et des alliances.
"Les primaires sont devenues inévitables, c'est-à-dire qu'il est devenu inévitable que ce ne soient pas simplement les militants socialistes mais un ensemble beaucoup plus vaste, disons des gens de gauche, qui votent pour le prochain candidat", a dit Laurent Fabius sur Europe 1.
"Les primaires vont introduire un changement massif : désormais c'est l'opinion qui fait le parti", a-t-il ajouté.
Pour Laurent Fabius, la meilleure date pour l'organisation d'un tel scrutin serait 2011 mais le processus devra être encore révisé. "Un candidat pour toute la gauche en théorie mais en pratique, ce ne sera pas le cas", a-t-il estimé.
En revanche, le député estime qu'une alliance avec le MoDem de François Bayrou, qui a tenté de tendre la main aux socialistes le week-end dernier, serait une grave erreur.
Les partisans de primaires ouvertes pressent Martine Aubry d'en accepter le principe le plus rapidement possible mais la dirigeante socialiste n'entendait pas initialement en discuter avant les élections régionales, au printemps prochain.
Le débat est principalement animé par d'anciens partisans de Ségolène Royal lors de la présidentielle de 2007, au premier chef Vincent Peillon, et de "quadras" soupçonnés de vouloir en faire un instrument pour se débarrasser de la vieille garde.
Mais l'engagement samedi du maire de Paris Bertrand Delanoë, très sceptique jusqu'alors, puis dimanche de Benoît Hamon, porte-parole du PS, risquent d'obliger Martine Aubry, premier secrétaire, a aborder la question lors de l'université d'été de La Rochelle, qui s'ouvre vendredi.
Arnaud Montebourg, qui a présidé une commission sur les primaires au PS, a menacé de quitter la direction du parti si son "dernier combat" n'aboutissait pas rapidement.
Il a estimé dimanche que son projet commençait à faire l'objet d'un "consensus."
Source: Reuters via Yahoo News
"Les primaires sont devenues inévitables, c'est-à-dire qu'il est devenu inévitable que ce ne soient pas simplement les militants socialistes mais un ensemble beaucoup plus vaste, disons des gens de gauche, qui votent pour le prochain candidat", a dit Laurent Fabius sur Europe 1.
"Les primaires vont introduire un changement massif : désormais c'est l'opinion qui fait le parti", a-t-il ajouté.
Pour Laurent Fabius, la meilleure date pour l'organisation d'un tel scrutin serait 2011 mais le processus devra être encore révisé. "Un candidat pour toute la gauche en théorie mais en pratique, ce ne sera pas le cas", a-t-il estimé.
En revanche, le député estime qu'une alliance avec le MoDem de François Bayrou, qui a tenté de tendre la main aux socialistes le week-end dernier, serait une grave erreur.
Les partisans de primaires ouvertes pressent Martine Aubry d'en accepter le principe le plus rapidement possible mais la dirigeante socialiste n'entendait pas initialement en discuter avant les élections régionales, au printemps prochain.
Le débat est principalement animé par d'anciens partisans de Ségolène Royal lors de la présidentielle de 2007, au premier chef Vincent Peillon, et de "quadras" soupçonnés de vouloir en faire un instrument pour se débarrasser de la vieille garde.
Mais l'engagement samedi du maire de Paris Bertrand Delanoë, très sceptique jusqu'alors, puis dimanche de Benoît Hamon, porte-parole du PS, risquent d'obliger Martine Aubry, premier secrétaire, a aborder la question lors de l'université d'été de La Rochelle, qui s'ouvre vendredi.
Arnaud Montebourg, qui a présidé une commission sur les primaires au PS, a menacé de quitter la direction du parti si son "dernier combat" n'aboutissait pas rapidement.
Il a estimé dimanche que son projet commençait à faire l'objet d'un "consensus."
Source: Reuters via Yahoo News