La Lituanie et l'Estonie, les deux autres Républiques baltes, jouissent d'une meilleure situation financière, mais seront probablement contraintes de faire de même.
Ces dévaluations pourraient causer de lourdes pertes aux banques d'Europe de l'Ouest, notamment aux banques suédoises, qui ont beaucoup investi dans les pays baltes. De façon plus générale, les investisseurs vont désormais se montrer plus méfiants.
Le 3 mai, lors de la mise aux enchères de 50 millions de lats (70 millions d'euros) de bons du Trésor, l'Etat letton n'a trouvé aucun preneur. Cet échec cinglant pourrait bien créer une nouvelle onde de choc.
Les investisseurs savaient parfaitement que l'économie lettone se trouvait asphyxiée par un lats trop fort et qu'une dévaluation spectaculaire était inévitable. Alors pourquoi acheter des titres destinés à perdre beaucoup de valeur ?
Un lats surévalué handicape les exportations et favorise les importations. Impossible pour l'économie de s'en sortir. Entre le dernier trimestre 2008 et le premier trimestre 2009, le PIB national s'est contracté de 18 % en rythme annuel. Le déficit budgétaire devrait avoisiner 10 % du PIB, en dépit des coupes claires qui ont été décidées dans les dépenses, en concertation avec le FMI. Le taux de chômage a bondi à 16 %.
En 2008, le FMI a commis une erreur en lançant son plan de sauvetage dans les pays baltes : il n'a pas aboli le système de taux de change fixe letton, semblable au mécanisme qui était en vigueur en Argentine dans les années 1990, ni procédé à une dévaluation significative. Il est impératif de corriger cette erreur et de produire une nouvelle version du plan. La meilleure solution consisterait à opter pour un taux de change flottant, mais ce serait déjà une bonne chose que de descendre jusqu'à un premier palier.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Ces dévaluations pourraient causer de lourdes pertes aux banques d'Europe de l'Ouest, notamment aux banques suédoises, qui ont beaucoup investi dans les pays baltes. De façon plus générale, les investisseurs vont désormais se montrer plus méfiants.
Le 3 mai, lors de la mise aux enchères de 50 millions de lats (70 millions d'euros) de bons du Trésor, l'Etat letton n'a trouvé aucun preneur. Cet échec cinglant pourrait bien créer une nouvelle onde de choc.
Les investisseurs savaient parfaitement que l'économie lettone se trouvait asphyxiée par un lats trop fort et qu'une dévaluation spectaculaire était inévitable. Alors pourquoi acheter des titres destinés à perdre beaucoup de valeur ?
Un lats surévalué handicape les exportations et favorise les importations. Impossible pour l'économie de s'en sortir. Entre le dernier trimestre 2008 et le premier trimestre 2009, le PIB national s'est contracté de 18 % en rythme annuel. Le déficit budgétaire devrait avoisiner 10 % du PIB, en dépit des coupes claires qui ont été décidées dans les dépenses, en concertation avec le FMI. Le taux de chômage a bondi à 16 %.
En 2008, le FMI a commis une erreur en lançant son plan de sauvetage dans les pays baltes : il n'a pas aboli le système de taux de change fixe letton, semblable au mécanisme qui était en vigueur en Argentine dans les années 1990, ni procédé à une dévaluation significative. Il est impératif de corriger cette erreur et de produire une nouvelle version du plan. La meilleure solution consisterait à opter pour un taux de change flottant, mais ce serait déjà une bonne chose que de descendre jusqu'à un premier palier.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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