Un responsable palestinien conteste des informations diffusées par Al-Jazira
Un haut responsable palestinien a accusé lundi Al-Jazira de chercher à "tromper" l'opinion, après la diffusion par la chaîne de télévision qatarie d'informations sur les négociations de paix israélo-palestiniennes. Al-Jazira a diffusé dimanche des informations, présentées comme des fuites, indiquant que les Palestiniens ont accepté d'importantes concessions sur deux des points les plus épineux des négociations avec Israël: Jérusalem et le sort des réfugiés palestiniens. Yasser Abed Rabbo, secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a accusé lundi la chaîne de se livrer à "des jeux médiatiques (...) pour tromper le simple citoyen". (AP)
Iran: pendaison de deux opposants au régime
L'Iran a exécuté lundi par pendaison deux membres du parti d'opposition, les Moudjahidines du peuple, condamnés après les manifestations ayant éclaté dans tout le pays après la présidentielle de 2009. Selon l'agence de presse officielle IRNA, Jafar Kazemi et Mohammad Ali Hajaghaei ont été pendus après la confirmation de leur peine de mort devant une cour d'appel. Ils étaient accusés d'avoir filmé et distribué des images des manifestations anti-gouvernementales après l'élection contestée de juin 2009. Les deux hommes étaient également accusés de s'être rendu sur une base du groupe située en Irak, pour un entraînement. (AP)
Des concessions palestiniennes majeures sur Jérusalem en 2008
L'Autorité palestinienne a proposé en 2008 qu'Israël annexe la plupart des colonies construites dans et autour de Jérusalem depuis 1967, selon le compte rendu confidentiel d'une réunion obtenu par Al Djazira et publié dimanche par la chaîne qatarie. Lors de cette rencontre du 15 juin 2008, Ahmed Koreï, un des principaux négociateurs palestiniens à l'époque, proposait devant ses interlocuteurs israéliens et américains qu'Israël annexe toutes les implantations juives dans l'agglomération à l'exception d'Har Homa, dans le cadre d'un accord de paix plus large prévoyant la création d'un Etat palestinien indépendant. "C'est la première fois dans l'histoire que nous faisons une telle proposition", déclare Koreï, selon ce compte rendu. Il a souligné que les Palestiniens avaient refusé cette concession lors des négociations conduites par le défunt président palestinien Yasser Arafat en 2000. Mais les Israéliens n'ont rien offert en retour, estimant que l'offre n'allait pas assez loin, précise ce compte rendu. Al Djazira, qui dit disposer d'un ensemble de quelque 1.600 documents relatifs au processus de paix israélo-palestinien, ajoute qu'elle diffusera prochainement d'autres documents montrant que les Palestiniens étaient aussi prêts à des concessions importantes sur la question éminemment sensible du droit au retour des réfugiés palestiniens. (Reuters)
Avidgor Lieberman propose un Etat palestinien provisoire
Le ministre israélien des Affaires étrangères Avidgor Lieberman travaille sur un accord de paix intermédiaire qui octroierait la moitié de la Cisjordanie aux Palestiniens dans l'attente d'un règlement final du conflit, a-t-on appris dimanche auprès d'un responsable du gouvernement. En pleine offensive diplomatique pour obtenir la reconnaissance internationale de leur futur Etat, les Palestiniens ont immédiatement dénoncé cette initiative d'Avidgor Lieberman, le chef du parti ultra-nationaliste Israël Beytenou. Les Palestiniens revendiquent la Bande de Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est, des territoires capturés par l'Etat hébreu lors de la Guerre des Six Jours en 1967. Israël a évacué ses implantations de la Bande de Gaza en 2005 mais un demi-million de colons vivent toujours en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Le plan Lieberman laisserait les colonies intactes, ne confiant à l'Autorité palestinienne que 45% à 50% de la Cisjordanie, des terres supplémentaires pouvant être transférées ultérieurement, a expliqué le responsable gouvernemental qui a requis l'anonymat car le projet n'est pas finalisé. D'après le quotidien israélien "Haaretz", Avidgor Lieberman a soumis une carte au Premier ministre Benyamin Nétanyahou - ce que les services du chef du gouvernement n'ont pas confirmé. L'Autorité palestinienne est née en 1994 sur la base d'un accord de paix intermédiaire. Cependant, au fur et à mesure que les discussions en vue d'un règlement final s'enlisaient, les Palestiniens ont tourné le dos à cette approche progressive. Ils redoutent aujourd'hui que des frontières provisoires ne deviennent définitives. (AP)
Irak: quatorze morts dans des attentats à Kerbala
Un second attentat visant des pèlerins chiites a fait dix morts lundi à Kerbala, portant à au moins 14 morts le bilan de la journée, a déclaré un responsable. Une première explosion a fait quatre morts et 49 blessés et la seconde a fait dix morts et 92 blessés, a déclaré le vice-ministre de la Santé, Khamis al-Saad. Un capitaine avait dans un premier temps avancé un bilan de six morts pour la première explosion. Les pèlerins affluent à Kerbala pour célébrer la fin du deuil de l'imam Hussein tué en 680 dans cette ville sainte chiite. Une centaine de personnes ont trouvé la mort en trois jours dans des attentats commis la semaine dernière à Kerbala. (Reuters)
Saad Hariri exclut de participer à un gouvernement Hezbollah
Le Premier ministre libanais sortant, Saad Hariri, a exclu lundi de cohabiter avec un gouvernement dirigé par le Hezbollah et ses alliés, au premier jour de consultations menées par le président Michel Souleïmane en vue de la formation d'un nouveau cabinet. Le mouvement chiite et ses partenaires dans "l'alliance du 8 mars", qui ont fait chuter le gouvernement d'union de Saad Hariri le 12 janvier, refusent de soutenir le chef de file du Courant du futur pour un nouveau mandat. Ils se sont entendus sur le nom du sunnite Nadjib Mikati, dit-on dans les milieux politiques. Ils ont annoncé dimanche qu'ils chercheraient à former un gouvernement de partenariat si leur candidat recueille une majorité au parlement. Ce cas de figure a des chances d'aboutir depuis que le dirigeant druze Walid Djoumblatt, ancien allié de Hariri, a fait savoir vendredi que son groupe appuierait le Hezbollah. L'"alliance du 8 mars", qui regroupe les mouvements chiites Hezbollah et Amal ainsi que la formation du chrétien Michel Aoun, a en effet 57 élus au sein du parlement de 128 sièges, auxquels s'ajouteraient les 11 élus du groupe de Djoumblatt. Dans un communiqué, le Courant du futur "exclut de participer à un gouvernement dirigé par un candidat du 8 mars". Le Liban est plongé dans la crise depuis que les onze ministres issus du Hezbollah et ses alliés ont démissionné à la mi-janvier. Les ministres du Hezbollah ont ainsi exprimé leur désaccord avec l'enquête internationale sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, père de Saad, en 2005. (Reuters)
Le Caire impute l'attaque de l'église d'Alexandrie
Le ministre égyptien de l'Intérieur Habib al-Adly a affirmé dimanche que l'Armée de l'islam, un groupe gazaoui lié à Al-Qaïda, était derrière l'attentat perpétré contre une église d'Alexandrie la nuit de la Saint-Sylvestre. Vers minuit et demi, le 1er janvier dernier, un kamikaze a fait exploser une bombe à la sortie de la messe, tuant 21 coptes et blessant une centaine de personnes, dans cette ville portuaire du nord du pays. C'était l'attaque la plus meurtrière perpétrée contre la minorité chrétienne d'Egypte depuis plus de dix ans. Le ministre de l'Intérieur Habib al-Adly a attribué cet attentat à des terroristes étrangers lors d'une cérémonie à laquelle assistaient dimanche le président égyptien Hosni Moubarak, des membres du gouvernement et de hauts responsables de la police. Il a affirmé qu'il s'agissait de l'Armée de l'islam. Cette organisation a nié toute implication. "L'Armée de l'islam en terre de Palestine dément les allégations du régime égyptien sur nos liens avec l'attaque dans la ville d'Alexandrie", écrit le groupe sur un site internet djihadiste. Basée dans la Bande de Gaza, l'Armée de l'islam est soupçonnée d'avoir participé à l'enlèvement en 2006 du soldat israélien Gilad Schalit (qui a aussi la nationalité française). Le jeune militaire est toujours retenu prisonnier dans le territoire palestinien contrôlé par le Hamas. L'Armée de l'islam est suspectée également du rapt du reporter de la BBC Alan Johnston, qui a depuis été relâché. (AP)
Source : Yahoo Actualités
Un haut responsable palestinien a accusé lundi Al-Jazira de chercher à "tromper" l'opinion, après la diffusion par la chaîne de télévision qatarie d'informations sur les négociations de paix israélo-palestiniennes. Al-Jazira a diffusé dimanche des informations, présentées comme des fuites, indiquant que les Palestiniens ont accepté d'importantes concessions sur deux des points les plus épineux des négociations avec Israël: Jérusalem et le sort des réfugiés palestiniens. Yasser Abed Rabbo, secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a accusé lundi la chaîne de se livrer à "des jeux médiatiques (...) pour tromper le simple citoyen". (AP)
Iran: pendaison de deux opposants au régime
L'Iran a exécuté lundi par pendaison deux membres du parti d'opposition, les Moudjahidines du peuple, condamnés après les manifestations ayant éclaté dans tout le pays après la présidentielle de 2009. Selon l'agence de presse officielle IRNA, Jafar Kazemi et Mohammad Ali Hajaghaei ont été pendus après la confirmation de leur peine de mort devant une cour d'appel. Ils étaient accusés d'avoir filmé et distribué des images des manifestations anti-gouvernementales après l'élection contestée de juin 2009. Les deux hommes étaient également accusés de s'être rendu sur une base du groupe située en Irak, pour un entraînement. (AP)
Des concessions palestiniennes majeures sur Jérusalem en 2008
L'Autorité palestinienne a proposé en 2008 qu'Israël annexe la plupart des colonies construites dans et autour de Jérusalem depuis 1967, selon le compte rendu confidentiel d'une réunion obtenu par Al Djazira et publié dimanche par la chaîne qatarie. Lors de cette rencontre du 15 juin 2008, Ahmed Koreï, un des principaux négociateurs palestiniens à l'époque, proposait devant ses interlocuteurs israéliens et américains qu'Israël annexe toutes les implantations juives dans l'agglomération à l'exception d'Har Homa, dans le cadre d'un accord de paix plus large prévoyant la création d'un Etat palestinien indépendant. "C'est la première fois dans l'histoire que nous faisons une telle proposition", déclare Koreï, selon ce compte rendu. Il a souligné que les Palestiniens avaient refusé cette concession lors des négociations conduites par le défunt président palestinien Yasser Arafat en 2000. Mais les Israéliens n'ont rien offert en retour, estimant que l'offre n'allait pas assez loin, précise ce compte rendu. Al Djazira, qui dit disposer d'un ensemble de quelque 1.600 documents relatifs au processus de paix israélo-palestinien, ajoute qu'elle diffusera prochainement d'autres documents montrant que les Palestiniens étaient aussi prêts à des concessions importantes sur la question éminemment sensible du droit au retour des réfugiés palestiniens. (Reuters)
Avidgor Lieberman propose un Etat palestinien provisoire
Le ministre israélien des Affaires étrangères Avidgor Lieberman travaille sur un accord de paix intermédiaire qui octroierait la moitié de la Cisjordanie aux Palestiniens dans l'attente d'un règlement final du conflit, a-t-on appris dimanche auprès d'un responsable du gouvernement. En pleine offensive diplomatique pour obtenir la reconnaissance internationale de leur futur Etat, les Palestiniens ont immédiatement dénoncé cette initiative d'Avidgor Lieberman, le chef du parti ultra-nationaliste Israël Beytenou. Les Palestiniens revendiquent la Bande de Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est, des territoires capturés par l'Etat hébreu lors de la Guerre des Six Jours en 1967. Israël a évacué ses implantations de la Bande de Gaza en 2005 mais un demi-million de colons vivent toujours en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Le plan Lieberman laisserait les colonies intactes, ne confiant à l'Autorité palestinienne que 45% à 50% de la Cisjordanie, des terres supplémentaires pouvant être transférées ultérieurement, a expliqué le responsable gouvernemental qui a requis l'anonymat car le projet n'est pas finalisé. D'après le quotidien israélien "Haaretz", Avidgor Lieberman a soumis une carte au Premier ministre Benyamin Nétanyahou - ce que les services du chef du gouvernement n'ont pas confirmé. L'Autorité palestinienne est née en 1994 sur la base d'un accord de paix intermédiaire. Cependant, au fur et à mesure que les discussions en vue d'un règlement final s'enlisaient, les Palestiniens ont tourné le dos à cette approche progressive. Ils redoutent aujourd'hui que des frontières provisoires ne deviennent définitives. (AP)
Irak: quatorze morts dans des attentats à Kerbala
Un second attentat visant des pèlerins chiites a fait dix morts lundi à Kerbala, portant à au moins 14 morts le bilan de la journée, a déclaré un responsable. Une première explosion a fait quatre morts et 49 blessés et la seconde a fait dix morts et 92 blessés, a déclaré le vice-ministre de la Santé, Khamis al-Saad. Un capitaine avait dans un premier temps avancé un bilan de six morts pour la première explosion. Les pèlerins affluent à Kerbala pour célébrer la fin du deuil de l'imam Hussein tué en 680 dans cette ville sainte chiite. Une centaine de personnes ont trouvé la mort en trois jours dans des attentats commis la semaine dernière à Kerbala. (Reuters)
Saad Hariri exclut de participer à un gouvernement Hezbollah
Le Premier ministre libanais sortant, Saad Hariri, a exclu lundi de cohabiter avec un gouvernement dirigé par le Hezbollah et ses alliés, au premier jour de consultations menées par le président Michel Souleïmane en vue de la formation d'un nouveau cabinet. Le mouvement chiite et ses partenaires dans "l'alliance du 8 mars", qui ont fait chuter le gouvernement d'union de Saad Hariri le 12 janvier, refusent de soutenir le chef de file du Courant du futur pour un nouveau mandat. Ils se sont entendus sur le nom du sunnite Nadjib Mikati, dit-on dans les milieux politiques. Ils ont annoncé dimanche qu'ils chercheraient à former un gouvernement de partenariat si leur candidat recueille une majorité au parlement. Ce cas de figure a des chances d'aboutir depuis que le dirigeant druze Walid Djoumblatt, ancien allié de Hariri, a fait savoir vendredi que son groupe appuierait le Hezbollah. L'"alliance du 8 mars", qui regroupe les mouvements chiites Hezbollah et Amal ainsi que la formation du chrétien Michel Aoun, a en effet 57 élus au sein du parlement de 128 sièges, auxquels s'ajouteraient les 11 élus du groupe de Djoumblatt. Dans un communiqué, le Courant du futur "exclut de participer à un gouvernement dirigé par un candidat du 8 mars". Le Liban est plongé dans la crise depuis que les onze ministres issus du Hezbollah et ses alliés ont démissionné à la mi-janvier. Les ministres du Hezbollah ont ainsi exprimé leur désaccord avec l'enquête internationale sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, père de Saad, en 2005. (Reuters)
Le Caire impute l'attaque de l'église d'Alexandrie
Le ministre égyptien de l'Intérieur Habib al-Adly a affirmé dimanche que l'Armée de l'islam, un groupe gazaoui lié à Al-Qaïda, était derrière l'attentat perpétré contre une église d'Alexandrie la nuit de la Saint-Sylvestre. Vers minuit et demi, le 1er janvier dernier, un kamikaze a fait exploser une bombe à la sortie de la messe, tuant 21 coptes et blessant une centaine de personnes, dans cette ville portuaire du nord du pays. C'était l'attaque la plus meurtrière perpétrée contre la minorité chrétienne d'Egypte depuis plus de dix ans. Le ministre de l'Intérieur Habib al-Adly a attribué cet attentat à des terroristes étrangers lors d'une cérémonie à laquelle assistaient dimanche le président égyptien Hosni Moubarak, des membres du gouvernement et de hauts responsables de la police. Il a affirmé qu'il s'agissait de l'Armée de l'islam. Cette organisation a nié toute implication. "L'Armée de l'islam en terre de Palestine dément les allégations du régime égyptien sur nos liens avec l'attaque dans la ville d'Alexandrie", écrit le groupe sur un site internet djihadiste. Basée dans la Bande de Gaza, l'Armée de l'islam est soupçonnée d'avoir participé à l'enlèvement en 2006 du soldat israélien Gilad Schalit (qui a aussi la nationalité française). Le jeune militaire est toujours retenu prisonnier dans le territoire palestinien contrôlé par le Hamas. L'Armée de l'islam est suspectée également du rapt du reporter de la BBC Alan Johnston, qui a depuis été relâché. (AP)
Source : Yahoo Actualités
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