«Coupable!» C’est avec ce mot à la bouche que Bernard Madoff s’est présenté aujourd’hui devant le tribunal de New York. Ainsi débute le procès de la plus grande escroquerie de l’histoire. Le financier américain, dont la fraude est estimée à quelque 50 milliards de dollars, s’est exprimé pour la première fois sur l’affaire.
150 ans de prison requis
Tendu, quasiment inaudible, l’ancienne star de Wall Street, en costume gris sur chemise blanche et cravate sombre, a dû répéter ses propos à plusieurs reprise devant le juge Denny Chin. Mais le magistrat ne s’est pas laissé émouvoir. Il a prononcé la mise en détention immédiate du financier.
Bernard Madoff a des raisons d'être nerveux. Le procureur Marc Litt, écartant toute clémence et possibilité de négociation, a indiqué qu’il allait requérir 150 ans de prison. En plaidant coupable comme il l'avait annoncé mardi, le financier s’évite un passage devant le jury populaire. Le juge Denny Chin devra déterminer à lui tout seul la peine à appliquer dans cette affaire sans précédent. Le verdict tombera le 16 juin.
Tous les objectifs aux Etats-Unis sont braqués sur le tribunal. Le procès d’un homme qui se transforme en procès de Wall Street, procès de la crise, procès du capitalisme délirant. En atttendant de savoir combien valent 50 milliards d’escroquerie en années de prison, les Américains peuvent déjà espérer des explications. Aujourd’hui, pour commencer sur une note humble, le financier s’est dit «profondément désolé et honteux» devant le juge, expliquant qu’il avait cru pouvoir «se dépêtrer» de son escroquerie.
Le tribunal a jusqu’ici enregistré 25 demandes d’intervention de victimes. L’accusation estime qu’en plus de vingt ans, 177 milliards de dollars ont transité par le fonds de Bernard Madoff, au détriment de nombreux investisseurs. Son avocat Daniel Horowitz a catégoriquement rejeté cette estimation de 177 milliards, la jugeant «extrêmement exagérée».
La bataille ne fait que commencer pour déterminer la profondeur du système d’escroquerie mis en place pendant plus de vingt ans. Il faudra à Bernard Madoff bien plus que des excuses pour échapper à l’engrenage qu’il a lui même construit.
Source: Yahoo News
150 ans de prison requis
Tendu, quasiment inaudible, l’ancienne star de Wall Street, en costume gris sur chemise blanche et cravate sombre, a dû répéter ses propos à plusieurs reprise devant le juge Denny Chin. Mais le magistrat ne s’est pas laissé émouvoir. Il a prononcé la mise en détention immédiate du financier.
Bernard Madoff a des raisons d'être nerveux. Le procureur Marc Litt, écartant toute clémence et possibilité de négociation, a indiqué qu’il allait requérir 150 ans de prison. En plaidant coupable comme il l'avait annoncé mardi, le financier s’évite un passage devant le jury populaire. Le juge Denny Chin devra déterminer à lui tout seul la peine à appliquer dans cette affaire sans précédent. Le verdict tombera le 16 juin.
Tous les objectifs aux Etats-Unis sont braqués sur le tribunal. Le procès d’un homme qui se transforme en procès de Wall Street, procès de la crise, procès du capitalisme délirant. En atttendant de savoir combien valent 50 milliards d’escroquerie en années de prison, les Américains peuvent déjà espérer des explications. Aujourd’hui, pour commencer sur une note humble, le financier s’est dit «profondément désolé et honteux» devant le juge, expliquant qu’il avait cru pouvoir «se dépêtrer» de son escroquerie.
Le tribunal a jusqu’ici enregistré 25 demandes d’intervention de victimes. L’accusation estime qu’en plus de vingt ans, 177 milliards de dollars ont transité par le fonds de Bernard Madoff, au détriment de nombreux investisseurs. Son avocat Daniel Horowitz a catégoriquement rejeté cette estimation de 177 milliards, la jugeant «extrêmement exagérée».
La bataille ne fait que commencer pour déterminer la profondeur du système d’escroquerie mis en place pendant plus de vingt ans. Il faudra à Bernard Madoff bien plus que des excuses pour échapper à l’engrenage qu’il a lui même construit.
Source: Yahoo News