Test Silent Hill : Shattered Memories, jeux PS2
Sorti en juillet 1999 sur PlayStation, le premier Silent Hill avait créé une véritable alternative face au rouleau compresseur Resident Evil. Une ambiance pesante, une peur plus soutenue et une mise en valeur de la psychologie des personnages, tous ces éléments portaient le titre pour en faire une expérience inoubliable. Après le séisme émotionnel provoqué par le deuxième opus, la série a commencé à perdre de sa grandeur avec le quatrième volet. Depuis, Konami développe ses épisodes avec des studios occidentaux. On a eu droit au peu inspiré Homecoming sur consoles HD et à un épisode PSP plaisant réalisé par le studio britannique Climax. C’est ce dernier qui tente de faire sortir la saga de la nébulosité dans laquelle elle s’est enlisée, en réadaptant avec créativité notre toute première visite à Silent Hill.
Climax offre un vent de fraîcheur au pays des survival-horror avec cette révision du premier Silent Hill. La narration et l’aspect psychologique qui s’adaptent selon le joueur restent les forces du titre. En délaissant le brouillard, l’aspect glauque et les phases de combat, la peur se fait moins présente au profit du stress véhiculé lors des phases de poursuites. Une grande expérience qui pêche juste par quelques défauts techniques et une durée de vie bien trop courte.
Note: 16/20
Les plus:
Une narration agréable
Aspect psychologique à prendre en compte
Cette ambiance angoissante
Prise en main instinctive
Bonne replay-value
Les moins:
Trop linéaire
Durée de vie un peu courte
Panneaux partiellement traduits
Rares bugs
Test Okamiden, jeux DS
Sincèrement, qui aurait misé sur une suite d'Okami ? Pas grand monde, on est d'accord. Véritable ode à la découverte du vieux Nippon, les aventures d'Amaterasu avaient retourné plus d'un joueur, au point de même faire de l'ombre à un certain The Legend of Zelda : Twilight Princess. Si le succès critique était bien là, le public n’a malheureusement pas répondu présent, au grand dam de feu Clover Studio. Conscient du potentiel de la licence, qui appartient à Capcom, l’éditeur japonais a souhaité donner une seconde chance à notre loup blanc, qui reprend vie dans Okamiden, une version miniature sur DS qui a tout pour plaire !
Amis fans d'Okami, soyez rassurés, Okamiden est bien le digne héritier de son illustre prédécesseur ! Poussant la DS dans ses derniers retranchements et bénéficiant d'un visuel kawaii et éclatant, Okamiden respecte les mécaniques du jeu de Clover Studio tout en apportant de la fraîcheur grâce à la coopération. En ajoutant à ça un passage réussi pour le public nomade (moins d'exploration mais davantage d'histoire) et une prise en main globalement intuitive lors des phases de dessin au stylet, Okamiden est donc un titre qu'on conseille fortement à tous ceux qui veulent prolonger le trip Okami, ou simplement vivre une aventure remplie de poésie.
Note: 16/20
Les plus:
Techniquement impressionnant pour le support
Direction artistique soignée et envoutante
Humour et relation entre les personnages
Variété des phases de jeu
Bien adapté au format nomade
Dessins intuitifs grâce au stylet
Chibiteratsu en fera fondre plus d'un(e)
Les moins:
Alterner entre boutons et stylet peut être pénible
Combats un peu lourdingues
Quelques ralentissements
Un poil moins épique et délirant que son aîné
On aurait aimé une durée de vie plus longue
Test Homefront, jeux XBox 360
Après nous avoir délivré un Frontlines : Fuel of War en demi-teinte, Kaos Studios et THQ changent leur fusil d'épaule et tentent d'imposer une nouvelle licence. A vrai dire, avec un solo hollywoodien et un multi relativement ambitieux, Homefront vise carrément la référence Call of Duty. Mais l'élève a-t-il les moyens d'égaler le maître ? Ou peut-il s'en éloigner suffisamment pour acquérir une véritable personnalité ?
Aussi agréable à parcourir soit-elle, la campagne solo de Homefront n'est pas suffisamment fournie pour justifier à elle seule l'achat du jeu à plein tarif. Pour réaliser un bon investissement, il faut impérativement passer par l'option multijoueur qui, elle, possède de quoi nous occuper pendant des dizaines d'heures. Les quelques spécificités de gameplay qu'on y trouve sont fortement bienvenues même si, au final, on n'éprouve pas de sensations réellement nouvelles par rapport à un Battlefield ou un Call of Duty. Si le jeu force la sympathie par bien des aspects, il lui manque le petit quelque chose en plus qui fait les véritables hits. Pas indispensable, mais tout de même appréciable !
Note: 14/20
Les plus:
Scénario inhabituel
Ambiance réussie
Le Goliath
Le Commandant en multi
Les moins:
Campagne qui se termine entre 4h et 5h...
L'aliasing sur consoles
Les problèmes de visée
Parfois trop inspiré par la concurrence
Test Mario Sports Mix, jeux Wii
Cela fait déjà quelques mois que les joueurs japonais ont retrouvé le célèbre plombier moustachu en pleine séance de sports intensive. « Sports » au pluriel puisque, comme son nom l'indique, ce Mario Sports Mix propose du basket-ball, du hockey sur glace, du volley-ball et du dodgeball, connu aussi sous le nom de balle au prisonnier. Il faut dire qu'après Mario Slam Basketball, Mario Golf, Mario Tennis, Mario Charged Football ou encore l'inévitable Mario Kart, Mario, Luigi, Peach et leurs potos sont plutôt rodés bien à l'exercice. C'est peut-être là le problème...
Avec ses quatre sports, Mario Sports Mix a de quoi faire le bonheur des joueurs accros à la Wii. Si toutes les épreuves ne sont pas passionnantes, le basket et le volley se révèlent être sympathiques, plutôt fun, non pas grâce à l'IA de champignon de vos adversaires mais parce que les terrains remplis d'embûches sont plutôt bien pensés. Alors si les premiers matchs se feront les doigts dans le nez, la difficulté s'accentue au fur et à mesure du tournoi, et le plaisir de jeu est souvent au rendez-vous. Car, encore une fois, les bases de la licence sont très solides. N'empêche que l'on aurait aimé un peu plus d'innovation pour une licence qui reste pour le moment un peu trop souvent calée sur ses appuis.
Note: 13/20
Les plus:
Amusant à plusieurs
Prise en main immédiate
Les moins:
Quatre épreuves seulement
Des sports inégaux
I.A. à l'ouest
Le manque de nouveauté
Mini-jeux anecdotiques
Les persos de Square Enix en retrait
Test Dragon Age II, jeux PS3
Même s'il n'était pas le parfait héritier de Baldur's Gate qu'on était en droit d'attendre, Dragon Age : Origins avait su convaincre bon nombre de joueurs. Mais la multitude de contenus téléchargeables insipides et hors de prix qui a suivi, beaucoup moins ! L'extension Awakening n'ayant pas non plus soulevé les foules, les fans ont légitimement misé sur Dragon Age II pour relever le niveau. Mais avec un temps de développement aussi réduit, était-il possible de réaliser un miracle ? En termes d'accessibilité pour le grand public, oui. Pour le reste, par contre...
Grandement simplifié afin de plaire au plus grand nombre, Dragon Age II perd clairement en saveur et en substance. Ceux qui attendaient un RPG riche, complexe et ayant réellement conservé quelque chose de l'héritage Baldur's Gate, peuvent passer leur chemin. La tactique laisse définitivement la place à l'action pure et dure et, au final, ce nouvel épisode n'apporte aucune réelle plus-value par rapport au précédent. Si ceux qui n'ont jamais touché un jeu de rôle de leur vie seront sous le charme, puisque dans l'absolu le jeu ne manque tout de même pas de qualités, les autres ne pourront que regretter cette évolution qui confine plutôt à la régression. On attendait tout simplement mieux de la part de BioWare.
Note: 14/20
Les plus:
Combats dynamiques
Dialogues intégralement parlés
L'univers Dragon Age est toujours intéressant
Interface épurée
Bonne durée de vie
Les moins:
Pas de vue tactique
"Friendly fire" réservé au mode cauchemar
Disparition des origines
Décors génériques
Monde non ouvert
Source: jeuxactu.com
Sorti en juillet 1999 sur PlayStation, le premier Silent Hill avait créé une véritable alternative face au rouleau compresseur Resident Evil. Une ambiance pesante, une peur plus soutenue et une mise en valeur de la psychologie des personnages, tous ces éléments portaient le titre pour en faire une expérience inoubliable. Après le séisme émotionnel provoqué par le deuxième opus, la série a commencé à perdre de sa grandeur avec le quatrième volet. Depuis, Konami développe ses épisodes avec des studios occidentaux. On a eu droit au peu inspiré Homecoming sur consoles HD et à un épisode PSP plaisant réalisé par le studio britannique Climax. C’est ce dernier qui tente de faire sortir la saga de la nébulosité dans laquelle elle s’est enlisée, en réadaptant avec créativité notre toute première visite à Silent Hill.
Climax offre un vent de fraîcheur au pays des survival-horror avec cette révision du premier Silent Hill. La narration et l’aspect psychologique qui s’adaptent selon le joueur restent les forces du titre. En délaissant le brouillard, l’aspect glauque et les phases de combat, la peur se fait moins présente au profit du stress véhiculé lors des phases de poursuites. Une grande expérience qui pêche juste par quelques défauts techniques et une durée de vie bien trop courte.
Note: 16/20
Les plus:
Une narration agréable
Aspect psychologique à prendre en compte
Cette ambiance angoissante
Prise en main instinctive
Bonne replay-value
Les moins:
Trop linéaire
Durée de vie un peu courte
Panneaux partiellement traduits
Rares bugs
Test Okamiden, jeux DS
Sincèrement, qui aurait misé sur une suite d'Okami ? Pas grand monde, on est d'accord. Véritable ode à la découverte du vieux Nippon, les aventures d'Amaterasu avaient retourné plus d'un joueur, au point de même faire de l'ombre à un certain The Legend of Zelda : Twilight Princess. Si le succès critique était bien là, le public n’a malheureusement pas répondu présent, au grand dam de feu Clover Studio. Conscient du potentiel de la licence, qui appartient à Capcom, l’éditeur japonais a souhaité donner une seconde chance à notre loup blanc, qui reprend vie dans Okamiden, une version miniature sur DS qui a tout pour plaire !
Amis fans d'Okami, soyez rassurés, Okamiden est bien le digne héritier de son illustre prédécesseur ! Poussant la DS dans ses derniers retranchements et bénéficiant d'un visuel kawaii et éclatant, Okamiden respecte les mécaniques du jeu de Clover Studio tout en apportant de la fraîcheur grâce à la coopération. En ajoutant à ça un passage réussi pour le public nomade (moins d'exploration mais davantage d'histoire) et une prise en main globalement intuitive lors des phases de dessin au stylet, Okamiden est donc un titre qu'on conseille fortement à tous ceux qui veulent prolonger le trip Okami, ou simplement vivre une aventure remplie de poésie.
Note: 16/20
Les plus:
Techniquement impressionnant pour le support
Direction artistique soignée et envoutante
Humour et relation entre les personnages
Variété des phases de jeu
Bien adapté au format nomade
Dessins intuitifs grâce au stylet
Chibiteratsu en fera fondre plus d'un(e)
Les moins:
Alterner entre boutons et stylet peut être pénible
Combats un peu lourdingues
Quelques ralentissements
Un poil moins épique et délirant que son aîné
On aurait aimé une durée de vie plus longue
Test Homefront, jeux XBox 360
Après nous avoir délivré un Frontlines : Fuel of War en demi-teinte, Kaos Studios et THQ changent leur fusil d'épaule et tentent d'imposer une nouvelle licence. A vrai dire, avec un solo hollywoodien et un multi relativement ambitieux, Homefront vise carrément la référence Call of Duty. Mais l'élève a-t-il les moyens d'égaler le maître ? Ou peut-il s'en éloigner suffisamment pour acquérir une véritable personnalité ?
Aussi agréable à parcourir soit-elle, la campagne solo de Homefront n'est pas suffisamment fournie pour justifier à elle seule l'achat du jeu à plein tarif. Pour réaliser un bon investissement, il faut impérativement passer par l'option multijoueur qui, elle, possède de quoi nous occuper pendant des dizaines d'heures. Les quelques spécificités de gameplay qu'on y trouve sont fortement bienvenues même si, au final, on n'éprouve pas de sensations réellement nouvelles par rapport à un Battlefield ou un Call of Duty. Si le jeu force la sympathie par bien des aspects, il lui manque le petit quelque chose en plus qui fait les véritables hits. Pas indispensable, mais tout de même appréciable !
Note: 14/20
Les plus:
Scénario inhabituel
Ambiance réussie
Le Goliath
Le Commandant en multi
Les moins:
Campagne qui se termine entre 4h et 5h...
L'aliasing sur consoles
Les problèmes de visée
Parfois trop inspiré par la concurrence
Test Mario Sports Mix, jeux Wii
Cela fait déjà quelques mois que les joueurs japonais ont retrouvé le célèbre plombier moustachu en pleine séance de sports intensive. « Sports » au pluriel puisque, comme son nom l'indique, ce Mario Sports Mix propose du basket-ball, du hockey sur glace, du volley-ball et du dodgeball, connu aussi sous le nom de balle au prisonnier. Il faut dire qu'après Mario Slam Basketball, Mario Golf, Mario Tennis, Mario Charged Football ou encore l'inévitable Mario Kart, Mario, Luigi, Peach et leurs potos sont plutôt rodés bien à l'exercice. C'est peut-être là le problème...
Avec ses quatre sports, Mario Sports Mix a de quoi faire le bonheur des joueurs accros à la Wii. Si toutes les épreuves ne sont pas passionnantes, le basket et le volley se révèlent être sympathiques, plutôt fun, non pas grâce à l'IA de champignon de vos adversaires mais parce que les terrains remplis d'embûches sont plutôt bien pensés. Alors si les premiers matchs se feront les doigts dans le nez, la difficulté s'accentue au fur et à mesure du tournoi, et le plaisir de jeu est souvent au rendez-vous. Car, encore une fois, les bases de la licence sont très solides. N'empêche que l'on aurait aimé un peu plus d'innovation pour une licence qui reste pour le moment un peu trop souvent calée sur ses appuis.
Note: 13/20
Les plus:
Amusant à plusieurs
Prise en main immédiate
Les moins:
Quatre épreuves seulement
Des sports inégaux
I.A. à l'ouest
Le manque de nouveauté
Mini-jeux anecdotiques
Les persos de Square Enix en retrait
Test Dragon Age II, jeux PS3
Même s'il n'était pas le parfait héritier de Baldur's Gate qu'on était en droit d'attendre, Dragon Age : Origins avait su convaincre bon nombre de joueurs. Mais la multitude de contenus téléchargeables insipides et hors de prix qui a suivi, beaucoup moins ! L'extension Awakening n'ayant pas non plus soulevé les foules, les fans ont légitimement misé sur Dragon Age II pour relever le niveau. Mais avec un temps de développement aussi réduit, était-il possible de réaliser un miracle ? En termes d'accessibilité pour le grand public, oui. Pour le reste, par contre...
Grandement simplifié afin de plaire au plus grand nombre, Dragon Age II perd clairement en saveur et en substance. Ceux qui attendaient un RPG riche, complexe et ayant réellement conservé quelque chose de l'héritage Baldur's Gate, peuvent passer leur chemin. La tactique laisse définitivement la place à l'action pure et dure et, au final, ce nouvel épisode n'apporte aucune réelle plus-value par rapport au précédent. Si ceux qui n'ont jamais touché un jeu de rôle de leur vie seront sous le charme, puisque dans l'absolu le jeu ne manque tout de même pas de qualités, les autres ne pourront que regretter cette évolution qui confine plutôt à la régression. On attendait tout simplement mieux de la part de BioWare.
Note: 14/20
Les plus:
Combats dynamiques
Dialogues intégralement parlés
L'univers Dragon Age est toujours intéressant
Interface épurée
Bonne durée de vie
Les moins:
Pas de vue tactique
"Friendly fire" réservé au mode cauchemar
Disparition des origines
Décors génériques
Monde non ouvert
Source: jeuxactu.com
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