Lors de la présentation de ses vœux aux personnels de l'Education nationale, à Saint-Lô, dans la Manche, le chef de l'Etat a dit souhaiter refonder une politique de la jeunesse autour de l'idée d'autonomie.
Le Haut commissaire se verra confier ses nouvelles fonctions dans les jours qui viennent, dans le cadre du prochain remaniement ministériel, et le ministre des Sports Bernard Laporte sera déchargé du portefeuille de la jeunesse.
Martin Hirsch, venu de la gauche, est un des symboles de l'ouverture politique voulue par Nicolas Sarkozy après son élection en 2007. Selon l'Elysée, il devra concevoir et animer une "politique plus cohérente, plus transversale, plus dynamique, plus ouverte à l'égard de la jeunesse".
Pour Nicolas Sarkozy, il s'agit de répondre à l'angoisse de la jeunesse devant l'avenir - une "crise de l'avenir" qu'il juge plus sérieuse encore que la crise économique actuelle.
Martin Hirsch, qui accompagnait le chef de l'Etat dans ce déplacement dans la Manche, cumulera ses nouvelles fonctions avec celles de Haut commissaire aux solidarités actives.
"Maintenant que le revenu de solidarité active (RSA) est sur les rails, il a du temps disponible", explique un conseiller du président de la République, qui a pour sa part précisé que Martin Hirsch continuerait à surveiller la mise en place du RSA.
Le Haut commissaire devra conduire une concertation au premier semestre 2009 pour tracer avec toutes les parties prenantes des axes nouveaux pour la politique de la jeunesse.
Nicolas Sarkozy a également réaffirmé que la réforme du Lycée, retardée d'un an du fait de la mobilisation des lycéens à la fin de l'année dernière, était indispensable et qu'elle entrerait en vigueur à la rentrée 2010.
Il a cependant assuré qu'elle s'inscrirait dans le cadre plus général de la politique de la jeunesse.
L'Elysée assure qu'aucune suppression de postes dans l'Education nationale ne serait liée à cette réforme et que le taux d'encadrement des élèves sera maintenu dans chaque lycée.
Le directeur de l'Institut d'Etudes politiques de Paris Richard Descoing dirigera une mission de quelques personnes chargée d'organiser une concertation sur la réforme du lycée.
Cette mission sera placée sous l'autorité du ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos.
"Il faut qu'on arrive à engager la meilleur concertation possible avec les lycéens, sans démagogie", a dit le président de la République.
Selon l'Elysée, Nicolas Sarkozy souhaite qu'un appel à expérimentations soit lancé sans attendre, par exemple pour tester de nouvelles manières de travailler, en jouant par exemple sur l'organisation du temps ou la répartition entre cours magistraux et travail personnel.
Des centaines de personnes, dont de nombreux jeunes, manifestaient lundi à Saint-Lô contre cette réforme du Lycée, les suppressions de postes dans l'éducation et la fin des instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM).
Le centre ville et la place de Saint-Lô où se dresse la salle polyvalente dans laquelle Nicolas Sarkozy a pris la parole avaient été vidés de passants et de véhicules.
Les manifestants, tenus en lisière par de nombreux policiers et gendarmes ont jeté des chaussures, des pommes et des œufs sur les forces de l'ordre et brisé la vitrine d'un magasin de vêtements, selon des journalistes sur place.
Les dirigeants nationaux des syndicats de l'Education nationale ont boycotté le discours présidentiel et leurs représentants locaux et régionaux ont refusé de rencontrer le chef de l'Etat. En revanche, selon l'Elysée, Nicolas Sarkozy a rencontré la coordination lycéenne locale.
Les manifestants ont sifflé pendant tout le discours et au moment du départ de Nicolas Sarkozy et au moins deux personnes ont été interpellées, ont constaté des journalistes sur place.
Source: Yahoo News
Le Haut commissaire se verra confier ses nouvelles fonctions dans les jours qui viennent, dans le cadre du prochain remaniement ministériel, et le ministre des Sports Bernard Laporte sera déchargé du portefeuille de la jeunesse.
Martin Hirsch, venu de la gauche, est un des symboles de l'ouverture politique voulue par Nicolas Sarkozy après son élection en 2007. Selon l'Elysée, il devra concevoir et animer une "politique plus cohérente, plus transversale, plus dynamique, plus ouverte à l'égard de la jeunesse".
Pour Nicolas Sarkozy, il s'agit de répondre à l'angoisse de la jeunesse devant l'avenir - une "crise de l'avenir" qu'il juge plus sérieuse encore que la crise économique actuelle.
Martin Hirsch, qui accompagnait le chef de l'Etat dans ce déplacement dans la Manche, cumulera ses nouvelles fonctions avec celles de Haut commissaire aux solidarités actives.
"Maintenant que le revenu de solidarité active (RSA) est sur les rails, il a du temps disponible", explique un conseiller du président de la République, qui a pour sa part précisé que Martin Hirsch continuerait à surveiller la mise en place du RSA.
Le Haut commissaire devra conduire une concertation au premier semestre 2009 pour tracer avec toutes les parties prenantes des axes nouveaux pour la politique de la jeunesse.
Nicolas Sarkozy a également réaffirmé que la réforme du Lycée, retardée d'un an du fait de la mobilisation des lycéens à la fin de l'année dernière, était indispensable et qu'elle entrerait en vigueur à la rentrée 2010.
Il a cependant assuré qu'elle s'inscrirait dans le cadre plus général de la politique de la jeunesse.
L'Elysée assure qu'aucune suppression de postes dans l'Education nationale ne serait liée à cette réforme et que le taux d'encadrement des élèves sera maintenu dans chaque lycée.
Le directeur de l'Institut d'Etudes politiques de Paris Richard Descoing dirigera une mission de quelques personnes chargée d'organiser une concertation sur la réforme du lycée.
Cette mission sera placée sous l'autorité du ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos.
"Il faut qu'on arrive à engager la meilleur concertation possible avec les lycéens, sans démagogie", a dit le président de la République.
Selon l'Elysée, Nicolas Sarkozy souhaite qu'un appel à expérimentations soit lancé sans attendre, par exemple pour tester de nouvelles manières de travailler, en jouant par exemple sur l'organisation du temps ou la répartition entre cours magistraux et travail personnel.
Des centaines de personnes, dont de nombreux jeunes, manifestaient lundi à Saint-Lô contre cette réforme du Lycée, les suppressions de postes dans l'éducation et la fin des instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM).
Le centre ville et la place de Saint-Lô où se dresse la salle polyvalente dans laquelle Nicolas Sarkozy a pris la parole avaient été vidés de passants et de véhicules.
Les manifestants, tenus en lisière par de nombreux policiers et gendarmes ont jeté des chaussures, des pommes et des œufs sur les forces de l'ordre et brisé la vitrine d'un magasin de vêtements, selon des journalistes sur place.
Les dirigeants nationaux des syndicats de l'Education nationale ont boycotté le discours présidentiel et leurs représentants locaux et régionaux ont refusé de rencontrer le chef de l'Etat. En revanche, selon l'Elysée, Nicolas Sarkozy a rencontré la coordination lycéenne locale.
Les manifestants ont sifflé pendant tout le discours et au moment du départ de Nicolas Sarkozy et au moins deux personnes ont été interpellées, ont constaté des journalistes sur place.
Source: Yahoo News
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