Les Syriens qui n'ont pas encore fui la guerre à Alep doivent faire face à un problème qui se fait chaque jour plus pressant : la faim. Alors que les prix des rares denrées disponibles flambent, les signes de désespoir grandissent chez les personnes qui veulent nourrir leur famille, d'autant que les combats ne semblent pas s'atténuer à Alep. Dans un hôpital de fortune, un médecin confie que certaines personnes sont venues chercher de la nourriture et non pour se soigner. "Les gens viennent maintenant nous voir comme si nous étions un organisme caritatif", explique le médecin sous le couvert de l'anonymat. "Une femme est venue, nous pensions qu'elle avait besoin de soins médicaux, mais au lieu de cela, elle a demandé de la nourriture", ajoute-t-il. "Elle disait que sa famille n'avait pas mangé depuis plusieurs jours et qu'elle n'avait pas d'argent pour acheter quoi que ce soit." La pénurie de carburant et de nourriture, combinée à la montée des prix, accentuent la souffrance des Syriens dans une ville en proie aux bombardements, où les ordures et les cadavres en décomposition s'entassent dans les rues. "Je ne m'inquiète pas de savoir si une crise humanitaire se produira. Elle a déjà commencé", déplore Faouzi Zakri, membre du Conseil national syrien (CNS), principal groupe de l'opposition syrienne, en visite à Alep.(fr.reuters.com)La guerre pose le problème de la solidarité humaine, où s'arrêtes ses limites? Existe-elle dans toutes les situations où elle est requise?
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