L'actuel chef de l'exécutif communautaire a reçu ces dernières semaines un soutien politique puis formel des chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept mais il doit désormais convaincre une majorité d'eurodéputés de s'engager sur son nom.
Ces derniers ont repoussé il y a deux semaines l'éventualité d'un vote dès l'actuelle session plénière constituante et réclament plus de temps pour évaluer sa candidature.
Ils souhaitent aussi qu'il s'engage sur un programme politique détaillé pour les cinq ans à venir et les socialistes ont publié un cahier des charges en 11 points dans lequel ils appellent l'ancien Premier ministre portugais à œuvrer à un nouveau plan de relance européen, à une supervision plus efficace des marchés financiers ou encore à la protection des droits des travailleurs et des services publics européens.
A Strasbourg, José Manuel Barroso a profité de la tribune qui lui était offerte lors d'un débat sur le bilan de la présidence tchèque de l'UE et les perspectives de la présidence suédoise pour revenir sur son action écoulée et évoquer les grandes lignes de son programme de travail.
Dans une offensive de charme auprès des députés, qu'il a félicités d'être le résultat "du plus grand exercice de démocratie transnationale jamais organisé dans le monde", il a insisté sur son bilan en matière de lutte contre le changement climatique, sur son action en matière de régulation économique et financière ou sur sa capacité à maintenir la cohésion de la Commission dans une Europe élargie à Vingt-Sept.
Insistant par ailleurs sur la collaboration nécessaire entre le Parlement, la Commission et le Conseil des ministres de l'UE, il a appelé de ses voeux "une Europe présente sur la scène mondiale, plus forte que jamais".
Plusieurs incertitudes demeurent cependant sur les modalités de la reconduction de José Manuel Barroso: la date du vote; les modalités de celui-ci; l'engagement éventuel en faveur du président de la Commission des députés socialistes et libéraux, qui ont passé avec le Parti populaire européen un accord de répartition des postes clés au sein du Parlement européen.
Sur la date du vote, celui-ci pourrait être organisé mi-septembre ou mi-octobre si les parlementaires décident de ne pas interférer avec les élections allemandes du 27 septembre et le référendum irlandais sur le traité de Lisbonne du 2 octobre.
Sur les modalités, le scénario privilégié par les diplomates européens est celui d'un vote sous le traité de Nice mais en prenant en compte de manière informelle les critères du traité de Lisbonne, et en particulier de celui de recueillir une majorité absolue des députés inscrits.
Sur l'engagement socialiste et libéral, l'élection du candidat PPE au perchoir de l'assemblée, Jerzy Buzek, à une écrasante majorité mardi laisse à penser que José Manuel Barroso pourra compter sur des soutiens dans ces deux groupes.
Dans les rangs socialistes, seules les délégations française et grecque, qui pèsent moins de 15% du groupe, n'ont pas soutenu le candidat polonais.
Mercredi matin, le chef du groupe PPE au sein du Parlement européen, Joseph Daul, a d'ailleurs renouvelé son appel à une entente des trois groupes sur la présidence de la Commission.
"Dans la période de crise et les drames sociaux que nous vivons, le moment n'est pas venu de désigner des boucs émissaires, mais de trouver, ensemble, des solutions", a-t-il fait valoir auprès de la presse.
Source: Reuters via Yahoo News
Ces derniers ont repoussé il y a deux semaines l'éventualité d'un vote dès l'actuelle session plénière constituante et réclament plus de temps pour évaluer sa candidature.
Ils souhaitent aussi qu'il s'engage sur un programme politique détaillé pour les cinq ans à venir et les socialistes ont publié un cahier des charges en 11 points dans lequel ils appellent l'ancien Premier ministre portugais à œuvrer à un nouveau plan de relance européen, à une supervision plus efficace des marchés financiers ou encore à la protection des droits des travailleurs et des services publics européens.
A Strasbourg, José Manuel Barroso a profité de la tribune qui lui était offerte lors d'un débat sur le bilan de la présidence tchèque de l'UE et les perspectives de la présidence suédoise pour revenir sur son action écoulée et évoquer les grandes lignes de son programme de travail.
Dans une offensive de charme auprès des députés, qu'il a félicités d'être le résultat "du plus grand exercice de démocratie transnationale jamais organisé dans le monde", il a insisté sur son bilan en matière de lutte contre le changement climatique, sur son action en matière de régulation économique et financière ou sur sa capacité à maintenir la cohésion de la Commission dans une Europe élargie à Vingt-Sept.
Insistant par ailleurs sur la collaboration nécessaire entre le Parlement, la Commission et le Conseil des ministres de l'UE, il a appelé de ses voeux "une Europe présente sur la scène mondiale, plus forte que jamais".
Plusieurs incertitudes demeurent cependant sur les modalités de la reconduction de José Manuel Barroso: la date du vote; les modalités de celui-ci; l'engagement éventuel en faveur du président de la Commission des députés socialistes et libéraux, qui ont passé avec le Parti populaire européen un accord de répartition des postes clés au sein du Parlement européen.
Sur la date du vote, celui-ci pourrait être organisé mi-septembre ou mi-octobre si les parlementaires décident de ne pas interférer avec les élections allemandes du 27 septembre et le référendum irlandais sur le traité de Lisbonne du 2 octobre.
Sur les modalités, le scénario privilégié par les diplomates européens est celui d'un vote sous le traité de Nice mais en prenant en compte de manière informelle les critères du traité de Lisbonne, et en particulier de celui de recueillir une majorité absolue des députés inscrits.
Sur l'engagement socialiste et libéral, l'élection du candidat PPE au perchoir de l'assemblée, Jerzy Buzek, à une écrasante majorité mardi laisse à penser que José Manuel Barroso pourra compter sur des soutiens dans ces deux groupes.
Dans les rangs socialistes, seules les délégations française et grecque, qui pèsent moins de 15% du groupe, n'ont pas soutenu le candidat polonais.
Mercredi matin, le chef du groupe PPE au sein du Parlement européen, Joseph Daul, a d'ailleurs renouvelé son appel à une entente des trois groupes sur la présidence de la Commission.
"Dans la période de crise et les drames sociaux que nous vivons, le moment n'est pas venu de désigner des boucs émissaires, mais de trouver, ensemble, des solutions", a-t-il fait valoir auprès de la presse.
Source: Reuters via Yahoo News
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