Peine et tristesse règnent à l’Ucad. Car, plus qu’un homme politique, Sémou fut et un enseignant, un universitaire, un esprit éclairé. Un homme modeste et d’une grande générosité toujours enclin à partager son savoir multidimensionnel. Car, Sémou Pathé Guèye était un homme d’une très grande dimension. Un grand intellectuel, un grand philosophe, un grand d’esprit. Bref, un grand dans tous les domaines, toujours sollicité.
« Il allait et venait de colloques en séminaires sur une aire géographique - Afrique, Asie, Europe - qui étaient à la mesure de ses intérêts intellectuels et de ses sympathies humaines », a témoigné le Doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines (Flsh), le Pr Saliou Ndiaye, notant qu’il était « un ami ». Sémou, recruté assistant en 1990, a gravi tous les échelons « en peu de temps », a indiqué le doyen. Rien de surprenant. Il a toujours été un bon élève depuis le lycée. Grâce à lui, l’Ucad, depuis quelques années, vit au rythme du colloque international sur la Philosophie.
Sémou Pathé Guèye fut un grand professeur. Son bureau était toujours ouvert aux étudiants. Ils sont combien à vouloir se faire encadrer par lui, aussi bien dans son département (Philosophie) que dans d’autres de l’Ucad ? Il avait une pédagogie et une méthode et surtout une humilité qui fascinaient les étudiants. Et les initiatives ne manquèrent. C’est que, comme le notait le Pr Saliou Ndiaye, Sémou Pathé Guèye avait la conscience aiguë que rien n’était possible sans structures de recherche, sans équipes.
Avec ses étudiants, il créa un groupe de recherche sur la mondialisation. « L’initiative, il y a 6 ans, paraissait hardie. Mais au-delà des résultats obtenus, l’ampleur intellectuelle de cette entreprise, a montré combien Sémou portait un appétit en lui, un appétit insatiable d’apprendre, de comprendre et de faire apprendre », a dit le doyen de la Flsh, exprimant le « manque » qu’il ressent, même si l’homme restera « vivant en nous, dans notre esprit, dans notre cœur ».
Homme de vérité, il était le défenseur des causes nobles, toujours du côté des faibles, des brimés, des exclus. Très affable, jovial et taquin, il nous réclamait, à chaque fois qu’on se voyait, son dû (alarba), car c’est après avoir partagé avec nous son savoir, dans le cadre d’un dossier sur la fuite des cerveaux, que nous avions obtenu notre premier prix international sur l’Education.
« Editoweb » présente à sa famille, à ses amis et à la communauté universitaire ses condoléances..
Source: Rewmi
« Il allait et venait de colloques en séminaires sur une aire géographique - Afrique, Asie, Europe - qui étaient à la mesure de ses intérêts intellectuels et de ses sympathies humaines », a témoigné le Doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines (Flsh), le Pr Saliou Ndiaye, notant qu’il était « un ami ». Sémou, recruté assistant en 1990, a gravi tous les échelons « en peu de temps », a indiqué le doyen. Rien de surprenant. Il a toujours été un bon élève depuis le lycée. Grâce à lui, l’Ucad, depuis quelques années, vit au rythme du colloque international sur la Philosophie.
Sémou Pathé Guèye fut un grand professeur. Son bureau était toujours ouvert aux étudiants. Ils sont combien à vouloir se faire encadrer par lui, aussi bien dans son département (Philosophie) que dans d’autres de l’Ucad ? Il avait une pédagogie et une méthode et surtout une humilité qui fascinaient les étudiants. Et les initiatives ne manquèrent. C’est que, comme le notait le Pr Saliou Ndiaye, Sémou Pathé Guèye avait la conscience aiguë que rien n’était possible sans structures de recherche, sans équipes.
Avec ses étudiants, il créa un groupe de recherche sur la mondialisation. « L’initiative, il y a 6 ans, paraissait hardie. Mais au-delà des résultats obtenus, l’ampleur intellectuelle de cette entreprise, a montré combien Sémou portait un appétit en lui, un appétit insatiable d’apprendre, de comprendre et de faire apprendre », a dit le doyen de la Flsh, exprimant le « manque » qu’il ressent, même si l’homme restera « vivant en nous, dans notre esprit, dans notre cœur ».
Homme de vérité, il était le défenseur des causes nobles, toujours du côté des faibles, des brimés, des exclus. Très affable, jovial et taquin, il nous réclamait, à chaque fois qu’on se voyait, son dû (alarba), car c’est après avoir partagé avec nous son savoir, dans le cadre d’un dossier sur la fuite des cerveaux, que nous avions obtenu notre premier prix international sur l’Education.
« Editoweb » présente à sa famille, à ses amis et à la communauté universitaire ses condoléances..
Source: Rewmi
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