"A crise mondiale, réponse mondiale", il doit y avoir "de nouvelles enceintes et de nouvelles décisions", a souligné le président français à l'ouverture du colloque sur les voies de régulation du capitalisme mondial.
"Nous avons besoin que la Chine apporte sa force d'entraînement, que le Brésil dise sa part de vérité, que l'Afrique soit associée à ce que nous allons construire, et que nous rebâtissions ensemble un système international", a-t-il insisté. "Les décisions, nous les prendrons le 2 avril, à Londres", au cours d'une réunion du G20 où les dirigeants des grands pays développés et émergents doivent poursuivre leurs discussions pour relancer l'économie mondiale et mieux réguler les marchés financiers, a-t-il dit.
La chancelière allemande a exprimé l'espoir que de nouvelles règles financières voient le jour "dès le mois d'avril". Elle a suggéré la création d'un "conseil économique" mondial aux côtés du Conseil de sécurité de l'ONU. "Il est possible qu'en dehors du Conseil de sécurité, on ait également un Conseil économique qui fasse autre chose que l'ECOSOC", le Conseil économique et social des Nations unies qui "passe des mois, des années à rédiger certaines expertises", a déclaré Mme Merkel dans son discours.
Le G8 (Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, France, Etats-Unis, Japon, Canada, Russie) "n'est plus un groupe qui peut faire régner l'ordre" sur les marchés, a-t-elle souligné. Elle s'est également prononcée en faveur de l'établissement d'une "charte pour une économie à long terme raisonnable" à l'image de la charte des Nations unies sur les droits de l'homme.
M. Blair, coorganisateur du colloque qui accueillait notamment le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet et le directeur général de l'Organisation mondiale du Commerce Pascal Lamy, s'est lui aussi prononcé pour l'établissement d'un système de "gouvernance" mondiale de l'économie. Il a jugé "inévitable" une "refondation du système de supervision internationale" comme la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI).
Mme Merkel, MM. Blair et Sarkozy ont tous trois souligné la nécessité que les Etats-Unis, qui se sont montrés réticents à l'idée d'une régulation plus forte du marché, s'associent pleinement à ces efforts.
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news.yahoo.com/2/20090108/.../974b3.html
"Nous avons besoin que la Chine apporte sa force d'entraînement, que le Brésil dise sa part de vérité, que l'Afrique soit associée à ce que nous allons construire, et que nous rebâtissions ensemble un système international", a-t-il insisté. "Les décisions, nous les prendrons le 2 avril, à Londres", au cours d'une réunion du G20 où les dirigeants des grands pays développés et émergents doivent poursuivre leurs discussions pour relancer l'économie mondiale et mieux réguler les marchés financiers, a-t-il dit.
La chancelière allemande a exprimé l'espoir que de nouvelles règles financières voient le jour "dès le mois d'avril". Elle a suggéré la création d'un "conseil économique" mondial aux côtés du Conseil de sécurité de l'ONU. "Il est possible qu'en dehors du Conseil de sécurité, on ait également un Conseil économique qui fasse autre chose que l'ECOSOC", le Conseil économique et social des Nations unies qui "passe des mois, des années à rédiger certaines expertises", a déclaré Mme Merkel dans son discours.
Le G8 (Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, France, Etats-Unis, Japon, Canada, Russie) "n'est plus un groupe qui peut faire régner l'ordre" sur les marchés, a-t-elle souligné. Elle s'est également prononcée en faveur de l'établissement d'une "charte pour une économie à long terme raisonnable" à l'image de la charte des Nations unies sur les droits de l'homme.
M. Blair, coorganisateur du colloque qui accueillait notamment le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet et le directeur général de l'Organisation mondiale du Commerce Pascal Lamy, s'est lui aussi prononcé pour l'établissement d'un système de "gouvernance" mondiale de l'économie. Il a jugé "inévitable" une "refondation du système de supervision internationale" comme la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI).
Mme Merkel, MM. Blair et Sarkozy ont tous trois souligné la nécessité que les Etats-Unis, qui se sont montrés réticents à l'idée d'une régulation plus forte du marché, s'associent pleinement à ces efforts.
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