Jean-Marie Bockel: parcours

"Je considère que ce gouvernement, avec Nicolas Sarkozy et François Fillon, donne le sentiment de vouloir réformer notre pays (...) avec le consensus le plus large possible", a conclu Jean-Marie Bockel après 34 années de militantisme au parti socialiste.

"Il était à la droite du Parti Socialiste, et il est à la droite tout court. C'est sa liberté personnelle. Il était apôtre du blairisme (...) Il a saisi l'opportunité qui s'offrait à la lui", a ajouté M. Hollande. Ce disant, Monsieur Hollande donne à penser que le gouvernement Fillon serait de type blairiste. On en doute.

Il y a ceux qui crient au scandale et ceux qui cajolent le principe d'ouverture. On peut pourtant s'attendre à ce que cette ''ouverture'' ne soit qu'un effet d'annonce, destiné principalement à faire patienter les sceptiques et tous ceux qui n'en croient pas un mot. Dans ce sens, Besson, Bockel, Kouchner et les autres se trouveraient ramenés au rang de simples instruments de propagande. Pourquoi prendre ce risque?

Sur le site Internet du Haut conseil à l'intégration, la dernière note date du 31 /01 /2007. Jean Marie Bockel compte parmi ses membres.
Le Haut Conseil à l'Intégration a pour mission de faire toute proposition utile, à la demande du Premier ministre, sur l'ensemble des questions relatives à l'intégration.

Le Haut Conseil à l’Intégration a remis lundi 29 janvier (2007) quatre avis et un rapport à M. le Premier ministre: le projet de charte de la laïcité dans les services publics, l’analyse comparative des différents modèles d’intégration en Europe, les indicateurs de l’intégration, propositions d’améliorations du contrat d’accueil et d’intégration, et le rapport statistique 2006 de l’immigration et de l’intégration.

Par ailleurs, il fait actuellement partie du Conseil National du Développement Durable, désigné, avec d'autres, par l’Association des maires de France.

Le site Gauche Moderne, qui ne semble pas être à jour, affiche, dans son projet de manifeste, les principes suivants:

Rester fidèle à notre humanisme et à nos valeurs historiques, en les inscrivant dans les évolutions technologiques, économiques et sociales, qui bouleversent notre rapport au monde.

Une économie forte permettant la production des richesses nécessaires aux échanges équilibrés, une société juste garantissant une équitable répartition des moyens de vivre dignement, un régime démocratique renforcé et ajusté aux exigences de responsabilisation de ses acteurs (gouvernants et gouvernés), une solidarité internationale effective tant sur le plan écologique que sur le plan du développement durable de tous les pays constitutifs de notre planète.

Le refus des inégalités et des désordres du capitalisme de marché ne doit pas nous empêcher d'en accepter les principes. La construction de la société socialiste, d'une société de fraternité et de lumières, est notre objectif, mais il faut accepter qu'à un horizon dont personne ne peut tracer la ligne, le capitalisme reste le chemin, un capitalisme que nous devons améliorer en permanence pour le rendre plus efficace, plus juste, plus humain, en nous appuyant sur le mouvement social dont les capacités de résistance sont grandes.