La colère des surveillants de prison dure depuis près d'un an. Ce mouvement traduit le profond malaise d'une profession confrontée à la surpopulation carcérale et à un nombre croissant de détenus souffrant de troubles psychiatriques.
La situation est très tendue dans les prisons depuis l'été 2008, où le nombre de prisonniers a connu son apogée depuis la guerre, avec plus de 64 000 détenus, pour 50 000 places.
Après un premier appel au blocage, en novembre 2008, la ministre de la justice, Rachida Dati avait lancé l'organisation de groupes de travail qui ont fait provisoirement retombé la pression.
Mais les relations entre les syndicats et la direction de l'administration pénitentiaire se sont de plus en plus tendues, au point de rompre, fin mars. Le 1er avril, les trois syndicats ont annoncé le mouvement du 4 mai et le boycott de toutes les réunions paritaires.
Le 30 avril, Rachida Dati a rencontré les syndicats. Les syndicats ont claqué la porte de cette réunion, au cours de laquelle la ministre de la justice, dans un ultime effort pour éviter le conflit, a pourtant cédé sur pratiquement toute la ligne.
La ministre a ainsi retiré une circulaire du 8 avril organisant une surveillance spéciale, décidée dans le cadre de la prévention du suicide. Elle a supprimé une circulaire sur le contrôle des agents en arrêt maladie, qui voit certaines primes supprimées.
Surtout, elle a prévu de redéfinir le rythme d'application des règles pénitentiaires européennes. Ces dernières étaient pourtant le fer de lance de la politique carcérale de la ministre et du directeur de l'administration pénitentiaire.
Les personnels pénitentiaires entendent bloquer notamment les sorties des prisonniers devant être transférés pour assister à leurs procès.
Source: Yahoo News
La situation est très tendue dans les prisons depuis l'été 2008, où le nombre de prisonniers a connu son apogée depuis la guerre, avec plus de 64 000 détenus, pour 50 000 places.
Après un premier appel au blocage, en novembre 2008, la ministre de la justice, Rachida Dati avait lancé l'organisation de groupes de travail qui ont fait provisoirement retombé la pression.
Mais les relations entre les syndicats et la direction de l'administration pénitentiaire se sont de plus en plus tendues, au point de rompre, fin mars. Le 1er avril, les trois syndicats ont annoncé le mouvement du 4 mai et le boycott de toutes les réunions paritaires.
Le 30 avril, Rachida Dati a rencontré les syndicats. Les syndicats ont claqué la porte de cette réunion, au cours de laquelle la ministre de la justice, dans un ultime effort pour éviter le conflit, a pourtant cédé sur pratiquement toute la ligne.
La ministre a ainsi retiré une circulaire du 8 avril organisant une surveillance spéciale, décidée dans le cadre de la prévention du suicide. Elle a supprimé une circulaire sur le contrôle des agents en arrêt maladie, qui voit certaines primes supprimées.
Surtout, elle a prévu de redéfinir le rythme d'application des règles pénitentiaires européennes. Ces dernières étaient pourtant le fer de lance de la politique carcérale de la ministre et du directeur de l'administration pénitentiaire.
Les personnels pénitentiaires entendent bloquer notamment les sorties des prisonniers devant être transférés pour assister à leurs procès.
Source: Yahoo News
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