Egypte: réouverture de certaines plages de la mer Rouge
Les autorités égyptiennes ont rouvert certaines plages de la mer Rouge, qui avaient été fermées aux nageurs après une série inhabituelle d'attaques de requins la semaine passée. Une touriste allemande a été tuée et quatre autres personnes ont été blessées. Les nageurs ont été autorisés à retourner dans l'eau dans plusieurs baies de la région de Charm el-Cheikh, populaire station balnéaire située à la pointe sud du Sinaï. La plongée restait cependant limitée aux seuls professionnels. Les attaques de requins sont rares dans les stations balnéaires égyptiennes le long de la mer Rouge. Trois spécialistes sont arrivés des Etats-Unis pour enquêter. (AP)
Les voisins de la Côte d'Ivoire discutent de son futur incertain
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédeao) se sont réunis mardi à Abuja, capitale du Nigeria, pour tenter de démêler l'imbroglio politique en Côte d'Ivoire, que deux personnalités prétendent diriger après le second tour des élections présidentielles. Le scrutin du 28 novembre, remporté selon la communauté internationale par l'ancien Premier ministre 'nordiste' Alassane Ouattara, était censé réunifier le pays après des années de division consécutive à la guerre civile de 2002-2003, mais le président 'sudiste' sortant Laurent Gbagbo s'en est proclamé le vainqueur avec l'appui de l'état-major. La victoire de Ouattara a été reconnue comme régulière par l'Onu, qui dispose sur le terrain de près de 10.000 casques bleus et policiers, par les Etats-Unis, par l'Union européenne, par la France et par l'Union africaine, qui a mandaté l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki comme médiateur pour sortir le pays de cette impasse politique. Le successeur de Nelson Mandela a passé 24 heures sur le terrain, rencontrant notamment les deux rivaux, sans parvenir, apparemment, à obtenir une issue politique à la crise qui menace de perpétuer la partition de facto du pays entre Nord et Sud, voire de le replonger dans la guerre civile. La réunion de la Cédeao, qui regroupe 15 Etats de la sous-région, dont la Côte d'Ivoire, et qui est présidée par le chef de l'Etat nigérian Goodluck Jonathan, ne durera qu'une journée. Elle a pourtant l'ambition de sortir l'ex-vitrine économique de l'Afrique de l'Ouest de cette impasse, mais il est probable que tout appel à Gbagbo pour qu'il reconnaisse sa défaite tombe dans le vide. (Reuters)
Somalie: 20 morts dans des combats entre clans rivaux
Des affrontements entre clans rivaux dans la région de Mudug (centre de la Somalie) ont fait au moins 20 morts, ont raconté mardi des habitants. Liban Abdi a déclaré avoir vu les corps d'au moins 20 personnes tuées dans les combats. La plupart des victimes étaient des miliciens. Vingt-cinq personnes ont également été blessées, selon une infirmière d'un hôpital de Galkayo, principale ville de la région. Des affrontements sporadiques opposent depuis plusieurs semaines les clans Majerteen et Saad pour l'accès à des terres et à l'eau. (AP)
La Guinée rouvre ses frontières allège le couvre-feu
La Guinée a rouvert ses frontières aériennes et maritimes et allégé le couvre-feu, signe d'un retour à la stabilité dans ce pays après une élection présidentielle à risque qui s'est terminée par la victoire de l'opposant historique, Alpha Condé. "Le gouvernement a décidé de la réouverture des frontières à l'exception des frontières terrestres. Cette réouverture est valable aussi bien à l'entrée qu'à la sortie du territoire", a déclaré lundi soir le Premier ministre, Jean-Marie Doré, à la télévision d'Etat. "Il va de soi que cette mesure sera accompagnée d'une vigilance accrue aux différents postes de contrôle", a-t-il dit. Par ailleurs, le gouvernement a réaménagé les horaires du couvre-feu, désormais fixés de 22h00 à 06h00 locales au lieu de 18h00 à 06h00. Conakry, la capitale, est calme depuis que la Cour suprême a validé le 2 décembre les résultats du scrutin. L'entre-deux tours avait été marqué par des violences politico-ethniques qui ont fait une dizaine de morts et plus de 200 blessés, selon une ONG. Le président élu a annoncé son intention de créer une commission "vérité et réconciliation" pour se pencher sur les violences de la période électorale ainsi que les violations des droits de l'homme dans ce pays qui a connu 52 ans de dictature ou d'autoritarisme depuis l'indépendance en 1958. Il a également proposé à son rival malheureux du second tour, l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, d'inclure ses alliés dans un gouvernement d'union nationale. (Reuters)
Le parti de Moubarak détient 80% des sièges du nouveau parlement
Le Parti national démocrate (PND) du président Hosni Moubarak a sans surprise triomphé au second tour des élections législatives égyptiennes, disputé dimanche, et il contrôlera dans la nouvelle chambre 80% des sièges, d'après les résultats définitifs proclamés par la commission électorale, contre 70% dans le parlement sortant. Les Frères musulmans, qui disposaient d'un cinquième des sièges dans le parlement sortant sous l'étiquette "indépendants", ont boycotté le second tour après n'avoir remporté pas le moindre siège lors du premier tour une semaine plus tôt. La deuxième plus grande formation d'opposition dans le parlement sortant, le parti Wafd (libéral), a boycotté lui aussi le second tour. "Le parlement de 2010 est sans doute le plus illégitime de l'histoire contemporaine de l'Egypte et nul ne peut le prendre au sérieux", estime l'analyste Chadi Hamid, du Centre Brookings Doha. Sur les 508 sièges qui étaient en lice, le PND en a remporté 420, et 70 autres sont allés à des candidats indépendants et 14 à d'autres formations politiques. Le parti Tagammu, formation classée à gauche qui a fait élire cinq de ses candidats - un au premier tour le 28 novembre, quatre au second tour, dimanche -, devient le premier parti d'opposition au parlement. Les résultats des quatre sièges restants n'ont pas été annoncés en raison de violations constatées durant le processus électoral, a déclaré un responsable de la commission électorale. Le parlement compte 518 sièges au total, dont dix sont pourvus par le président lui-même. (Reuters)
30 mois de prison ferme pour Falcone
Pierre Falcone, principal acteur du dossier des ventes d'armes à l'Angola, a été condamné lundi par la cour d'appel de Paris à trente mois de prison ferme pour fraude fiscale. La cour, qui a ainsi réduit la peine de quatre ans de prison ferme prononcée en première instance, a toutefois délivré un mandat de dépôt, ce qui rend l'emprisonnement exécutoire même en cas de pourvoi en cassation. L'homme d'affaires a déjà été condamné en première instance en octobre 2009 à six ans de prison ferme pour commerce illicite d'armes notamment. Il est écroué depuis cette date et doit être jugé en appel pour ce dossier principal du 19 janvier au 15 mars 2011 à Paris. Cette affaire suscite une tension diplomatique entre la France et l'Angola, puissance pétrolière émergente en Afrique. L'Angola présente Pierre Falcone comme son mandataire et estime illégale son incarcération. Pierre Falcone a été reconnu coupable d'une vente sans autorisation d'armes pour 793 millions de dollars, avec un bénéfice évalué à 397 millions pour lui-même et son associé Arcadi Gaydamak, Israélien d'origine russe aujourd'hui en fuite. Les armes avaient été livrées aux partisans du président angolais Eduardo dos Santos, vainqueur d'une guerre civile ayant fait 500.000 morts de 1975 à 2002. (Reuters)
Le conseiller diplomatique de Ban Ki Moon redoute des dérapages
Lakhdar Brahimi, diplomate algérien et conseiller diplomatique du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, a fait part lundi à Alger de ses craintes de voir la situation en Côte d'Ivoire connaître des "dérapages" dans les jours à venir. "Des dérapages sont à craindre en Côte d'Ivoire. La question est de savoir si cette crise allait durer ou non. Il faut espérer qu'il n'y ait pas un bain de sang", a-t-il déclaré à la radio algérienne". "Ces élections vont au contraire relancer la crise. Malheureusement, il faut s'attendre à ce qu'il y ait des morts et des dégâts", a-t-il ajouté, mettant en garde contre le risque de contagion si la crise venait à durer, du fait des liens ethnico-religieux des pays de la région.
"Le Burkina Faso est très lié à la Côte d'Ivoire. Il y a une interaction entre les sociétés dans les deux pays. Il y a des liens aussi avec la Guinée et le Sénégal", a ainsi expliqué Lakhdar Brahimi, soulignant que les problèmes en Afrique de l'Ouest avaient commencé avec la guerre civile au Liberia pour s'étendre aux autres pays. "Avec la crise en Côte d'Ivoire, on craint une contagion similaire", a-t-il dit. Le conseiller du secrétaire général de l'ONU, a par ailleurs dit sa conviction qu'Alassane Ouattara était le vainqueur de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, et estimé que Laurent Gbagbo tentait de s'accrocher au pouvoir. (AP)
Source : Yahoo Actualités
Les autorités égyptiennes ont rouvert certaines plages de la mer Rouge, qui avaient été fermées aux nageurs après une série inhabituelle d'attaques de requins la semaine passée. Une touriste allemande a été tuée et quatre autres personnes ont été blessées. Les nageurs ont été autorisés à retourner dans l'eau dans plusieurs baies de la région de Charm el-Cheikh, populaire station balnéaire située à la pointe sud du Sinaï. La plongée restait cependant limitée aux seuls professionnels. Les attaques de requins sont rares dans les stations balnéaires égyptiennes le long de la mer Rouge. Trois spécialistes sont arrivés des Etats-Unis pour enquêter. (AP)
Les voisins de la Côte d'Ivoire discutent de son futur incertain
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédeao) se sont réunis mardi à Abuja, capitale du Nigeria, pour tenter de démêler l'imbroglio politique en Côte d'Ivoire, que deux personnalités prétendent diriger après le second tour des élections présidentielles. Le scrutin du 28 novembre, remporté selon la communauté internationale par l'ancien Premier ministre 'nordiste' Alassane Ouattara, était censé réunifier le pays après des années de division consécutive à la guerre civile de 2002-2003, mais le président 'sudiste' sortant Laurent Gbagbo s'en est proclamé le vainqueur avec l'appui de l'état-major. La victoire de Ouattara a été reconnue comme régulière par l'Onu, qui dispose sur le terrain de près de 10.000 casques bleus et policiers, par les Etats-Unis, par l'Union européenne, par la France et par l'Union africaine, qui a mandaté l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki comme médiateur pour sortir le pays de cette impasse politique. Le successeur de Nelson Mandela a passé 24 heures sur le terrain, rencontrant notamment les deux rivaux, sans parvenir, apparemment, à obtenir une issue politique à la crise qui menace de perpétuer la partition de facto du pays entre Nord et Sud, voire de le replonger dans la guerre civile. La réunion de la Cédeao, qui regroupe 15 Etats de la sous-région, dont la Côte d'Ivoire, et qui est présidée par le chef de l'Etat nigérian Goodluck Jonathan, ne durera qu'une journée. Elle a pourtant l'ambition de sortir l'ex-vitrine économique de l'Afrique de l'Ouest de cette impasse, mais il est probable que tout appel à Gbagbo pour qu'il reconnaisse sa défaite tombe dans le vide. (Reuters)
Somalie: 20 morts dans des combats entre clans rivaux
Des affrontements entre clans rivaux dans la région de Mudug (centre de la Somalie) ont fait au moins 20 morts, ont raconté mardi des habitants. Liban Abdi a déclaré avoir vu les corps d'au moins 20 personnes tuées dans les combats. La plupart des victimes étaient des miliciens. Vingt-cinq personnes ont également été blessées, selon une infirmière d'un hôpital de Galkayo, principale ville de la région. Des affrontements sporadiques opposent depuis plusieurs semaines les clans Majerteen et Saad pour l'accès à des terres et à l'eau. (AP)
La Guinée rouvre ses frontières allège le couvre-feu
La Guinée a rouvert ses frontières aériennes et maritimes et allégé le couvre-feu, signe d'un retour à la stabilité dans ce pays après une élection présidentielle à risque qui s'est terminée par la victoire de l'opposant historique, Alpha Condé. "Le gouvernement a décidé de la réouverture des frontières à l'exception des frontières terrestres. Cette réouverture est valable aussi bien à l'entrée qu'à la sortie du territoire", a déclaré lundi soir le Premier ministre, Jean-Marie Doré, à la télévision d'Etat. "Il va de soi que cette mesure sera accompagnée d'une vigilance accrue aux différents postes de contrôle", a-t-il dit. Par ailleurs, le gouvernement a réaménagé les horaires du couvre-feu, désormais fixés de 22h00 à 06h00 locales au lieu de 18h00 à 06h00. Conakry, la capitale, est calme depuis que la Cour suprême a validé le 2 décembre les résultats du scrutin. L'entre-deux tours avait été marqué par des violences politico-ethniques qui ont fait une dizaine de morts et plus de 200 blessés, selon une ONG. Le président élu a annoncé son intention de créer une commission "vérité et réconciliation" pour se pencher sur les violences de la période électorale ainsi que les violations des droits de l'homme dans ce pays qui a connu 52 ans de dictature ou d'autoritarisme depuis l'indépendance en 1958. Il a également proposé à son rival malheureux du second tour, l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, d'inclure ses alliés dans un gouvernement d'union nationale. (Reuters)
Le parti de Moubarak détient 80% des sièges du nouveau parlement
Le Parti national démocrate (PND) du président Hosni Moubarak a sans surprise triomphé au second tour des élections législatives égyptiennes, disputé dimanche, et il contrôlera dans la nouvelle chambre 80% des sièges, d'après les résultats définitifs proclamés par la commission électorale, contre 70% dans le parlement sortant. Les Frères musulmans, qui disposaient d'un cinquième des sièges dans le parlement sortant sous l'étiquette "indépendants", ont boycotté le second tour après n'avoir remporté pas le moindre siège lors du premier tour une semaine plus tôt. La deuxième plus grande formation d'opposition dans le parlement sortant, le parti Wafd (libéral), a boycotté lui aussi le second tour. "Le parlement de 2010 est sans doute le plus illégitime de l'histoire contemporaine de l'Egypte et nul ne peut le prendre au sérieux", estime l'analyste Chadi Hamid, du Centre Brookings Doha. Sur les 508 sièges qui étaient en lice, le PND en a remporté 420, et 70 autres sont allés à des candidats indépendants et 14 à d'autres formations politiques. Le parti Tagammu, formation classée à gauche qui a fait élire cinq de ses candidats - un au premier tour le 28 novembre, quatre au second tour, dimanche -, devient le premier parti d'opposition au parlement. Les résultats des quatre sièges restants n'ont pas été annoncés en raison de violations constatées durant le processus électoral, a déclaré un responsable de la commission électorale. Le parlement compte 518 sièges au total, dont dix sont pourvus par le président lui-même. (Reuters)
30 mois de prison ferme pour Falcone
Pierre Falcone, principal acteur du dossier des ventes d'armes à l'Angola, a été condamné lundi par la cour d'appel de Paris à trente mois de prison ferme pour fraude fiscale. La cour, qui a ainsi réduit la peine de quatre ans de prison ferme prononcée en première instance, a toutefois délivré un mandat de dépôt, ce qui rend l'emprisonnement exécutoire même en cas de pourvoi en cassation. L'homme d'affaires a déjà été condamné en première instance en octobre 2009 à six ans de prison ferme pour commerce illicite d'armes notamment. Il est écroué depuis cette date et doit être jugé en appel pour ce dossier principal du 19 janvier au 15 mars 2011 à Paris. Cette affaire suscite une tension diplomatique entre la France et l'Angola, puissance pétrolière émergente en Afrique. L'Angola présente Pierre Falcone comme son mandataire et estime illégale son incarcération. Pierre Falcone a été reconnu coupable d'une vente sans autorisation d'armes pour 793 millions de dollars, avec un bénéfice évalué à 397 millions pour lui-même et son associé Arcadi Gaydamak, Israélien d'origine russe aujourd'hui en fuite. Les armes avaient été livrées aux partisans du président angolais Eduardo dos Santos, vainqueur d'une guerre civile ayant fait 500.000 morts de 1975 à 2002. (Reuters)
Le conseiller diplomatique de Ban Ki Moon redoute des dérapages
Lakhdar Brahimi, diplomate algérien et conseiller diplomatique du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, a fait part lundi à Alger de ses craintes de voir la situation en Côte d'Ivoire connaître des "dérapages" dans les jours à venir. "Des dérapages sont à craindre en Côte d'Ivoire. La question est de savoir si cette crise allait durer ou non. Il faut espérer qu'il n'y ait pas un bain de sang", a-t-il déclaré à la radio algérienne". "Ces élections vont au contraire relancer la crise. Malheureusement, il faut s'attendre à ce qu'il y ait des morts et des dégâts", a-t-il ajouté, mettant en garde contre le risque de contagion si la crise venait à durer, du fait des liens ethnico-religieux des pays de la région.
"Le Burkina Faso est très lié à la Côte d'Ivoire. Il y a une interaction entre les sociétés dans les deux pays. Il y a des liens aussi avec la Guinée et le Sénégal", a ainsi expliqué Lakhdar Brahimi, soulignant que les problèmes en Afrique de l'Ouest avaient commencé avec la guerre civile au Liberia pour s'étendre aux autres pays. "Avec la crise en Côte d'Ivoire, on craint une contagion similaire", a-t-il dit. Le conseiller du secrétaire général de l'ONU, a par ailleurs dit sa conviction qu'Alassane Ouattara était le vainqueur de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, et estimé que Laurent Gbagbo tentait de s'accrocher au pouvoir. (AP)
Source : Yahoo Actualités