Côte d'Ivoire: Gbagbo réquisitionne la banque de la BCEAO
Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a ordonné mercredi la saisie des avoirs de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), qui a révoqué son accès aux comptes nationaux ce week-end après avoir reconnu Alassane Ouattara comme le chef de l'Etat légitimement élu. Le ministre des Finances sortant, Désiré Dallo, a annoncé mardi soir à la télévision d'Etat que tous les bureaux et employés de la BCEAO étaient réquisitionnés par le gouvernement ivoirien et seraient désormais placés sous le contrôle des autorités locales, et non plus sous celui de leur directeur régional basé à Dakar, au Sénégal. Laurent Gbagbo refuse de céder la place à Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale, y compris les organisations africaines, comme le vainqueur de l'élection présidentielle de novembre dernier. (AP)
Mise en garde du Caire contre de nouvelles manifestations
Le gouvernement égyptien a averti mercredi qu'il ne tolérerait pas de nouvelles manifestations et que les participants seraient interpellés. "Aucun mouvement provocateur ou rassemblement de protestation, ou quelque marche ou manifestation ne sera autorisée, et des procédures judiciaires immédiates seront engagées, et les participants seront remis aux autorités judiciaires", a déclaré le ministère de l'Intérieur, cité par l'agence de presse égyptienne Mena. Le calme est revenu mercredi matin dans les rues du Caire, au terme d'une journée de manifestations sans précédent contre le président égyptien Hosni Moubarak, au pouvoir depuis la fin 1981. La police a eu recours aux gaz lacrymogènes et aux canons à eau aux premières heures de mercredi pour disperser des manifestants qui occupaient encore la place Tahrir, dans le centre de la capitale. A l'aube, les rues avaient retrouvé une apparence normale, et la circulation était fluide dans la ville. "A bas, à bas Hosni Moubarak!", scandaient des manifestants après avoir quitté la place, aux premières heures de la matinée. Certains ont lancé des pierres en direction des policiers, qui ont chargé armés de matraques pour les dissuader de regagner la place. Certains manifestants ont annoncé leur intention de se regrouper durant la journée de mercredi. Le mouvement de jeunesse de l'organisation d'opposition du 6-Avril a appelé sur sa page Facebook à la poursuite des manifestations non seulement mercredi mais aussi les jours suivants, "jusqu'au départ de Moubarak". (Reuters)
Le président de l'Union africaine se rend à Abidjan
Le chef de l'Etat du Malawi, Bingu wa Mutharika, président en exercice de l'Union africaine (UA), s'est rendu mardi en Côte d'Ivoire pour écouter le point de vue des deux camps avant le sommet panafricain prévu cette semaine à Addis-Abeba (Ethiopie). "Je pense que le problème ivoirien sera réglé par la population de ce pays", s'est-il borné à déclarer. Ce même jour, le président ougandais Yoweri Museveni a exprimé son désaccord avec la décision des Nations unies de reconnaître Alassane Outtara comme président légitime. Il souhaite, selon son porte-parole, une enquête de l'UA sur l'élection présidentielle du 28 novembre. La commission électorale ivoirienne, certifiée par l'Onu, a déclaré Alassane Ouattara vainqueur du second tour de la présidentielle. Ce résultat a été renversé par le Conseil constitutionnel, qui a donné Laurent Gbagbo vainqueur après invalidation de centaines de milliers de bulletins dans des secteurs favorables à Alassane Ouattara. La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), l'Union européenne et les Etats-Unis ont apporté leur soutien à Alassane Ouattara et demandé à Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir, ce que le président sortant a refusé. La position officielle de l'UA est que Laurent Gbagbo doit céder sa place à Alassane Ouattara. L'unité au sein de cette organisation de 53 membres semble toutefois se craqueler avant le sommet des chefs d'Etat de l'UA prévu cette semaine en Ethiopie. Après un entretien avec Yoweri Museveni, le président sud-africain Jacob Zuma a jugé la semaine dernière que l'annonce des résultats en Côte d'Ivoire faisait apparaître des "contradictions". (Reuters)
Le Maroc va accroître les subventions des denrées de base
Le Maroc, qui subventionne fortement les produits alimentaires et le gaz, a promis mardi de les maintenir à un prix abordable, même si une hausse des cours mondiaux doit avoir un lourd impact sur ses finances publiques cette année. Des pays arabes tels que l'Algérie, l'Egypte ou le Yémen sont confrontés à une vague de manifestations inspirées par la révolte qui a entraîné ce mois-ci la chute du président tunisien Zine Ben Ali. "Les prix des denrées subventionnées que sont les carburants, le gaz, la farine, le sucre, etc. enregistrent de fortes hausses sur les marchés internationaux et cela pèse lourdement sur le Fonds de compensation financé par l'argent des contribuables", a noté Khalid Naciri, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. "Cela a été très coûteux l'an dernier et nous craignons que dans les conditions actuelles (...) le coût soit élevé pour le Maroc (...) Nous préserverons à tout prix le pouvoir d'achat des citoyens", a-t-il dit à la presse à l'issue d'un conseil des ministres. Le Maroc, dont la population atteint 32 millions d'habitants, est totalement dépendant de ses importations pour ce qui est du pétrole et du gaz naturel. Il figure aussi parmi les dix principaux importateurs mondiaux de blé, ce qui l'expose particulièrement aux fluctuations des cours des produits agricoles. Le prix du pain et du gaz y doublerait en cas d'abandon total du système des subventions. Naciri a précisé que 10% du budget alloué cette année aux investissements seraient réaffectés aux subventions aux produits de base. Cela signifie que le Fonds de compensation obtiendra 16,7 milliards de dirhams (2,03 milliards de dollars) pour 2011, selon les chiffres du budget d'investissement avancés pour cette année par le ministère des Finances. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a ordonné mercredi la saisie des avoirs de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), qui a révoqué son accès aux comptes nationaux ce week-end après avoir reconnu Alassane Ouattara comme le chef de l'Etat légitimement élu. Le ministre des Finances sortant, Désiré Dallo, a annoncé mardi soir à la télévision d'Etat que tous les bureaux et employés de la BCEAO étaient réquisitionnés par le gouvernement ivoirien et seraient désormais placés sous le contrôle des autorités locales, et non plus sous celui de leur directeur régional basé à Dakar, au Sénégal. Laurent Gbagbo refuse de céder la place à Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale, y compris les organisations africaines, comme le vainqueur de l'élection présidentielle de novembre dernier. (AP)
Mise en garde du Caire contre de nouvelles manifestations
Le gouvernement égyptien a averti mercredi qu'il ne tolérerait pas de nouvelles manifestations et que les participants seraient interpellés. "Aucun mouvement provocateur ou rassemblement de protestation, ou quelque marche ou manifestation ne sera autorisée, et des procédures judiciaires immédiates seront engagées, et les participants seront remis aux autorités judiciaires", a déclaré le ministère de l'Intérieur, cité par l'agence de presse égyptienne Mena. Le calme est revenu mercredi matin dans les rues du Caire, au terme d'une journée de manifestations sans précédent contre le président égyptien Hosni Moubarak, au pouvoir depuis la fin 1981. La police a eu recours aux gaz lacrymogènes et aux canons à eau aux premières heures de mercredi pour disperser des manifestants qui occupaient encore la place Tahrir, dans le centre de la capitale. A l'aube, les rues avaient retrouvé une apparence normale, et la circulation était fluide dans la ville. "A bas, à bas Hosni Moubarak!", scandaient des manifestants après avoir quitté la place, aux premières heures de la matinée. Certains ont lancé des pierres en direction des policiers, qui ont chargé armés de matraques pour les dissuader de regagner la place. Certains manifestants ont annoncé leur intention de se regrouper durant la journée de mercredi. Le mouvement de jeunesse de l'organisation d'opposition du 6-Avril a appelé sur sa page Facebook à la poursuite des manifestations non seulement mercredi mais aussi les jours suivants, "jusqu'au départ de Moubarak". (Reuters)
Le président de l'Union africaine se rend à Abidjan
Le chef de l'Etat du Malawi, Bingu wa Mutharika, président en exercice de l'Union africaine (UA), s'est rendu mardi en Côte d'Ivoire pour écouter le point de vue des deux camps avant le sommet panafricain prévu cette semaine à Addis-Abeba (Ethiopie). "Je pense que le problème ivoirien sera réglé par la population de ce pays", s'est-il borné à déclarer. Ce même jour, le président ougandais Yoweri Museveni a exprimé son désaccord avec la décision des Nations unies de reconnaître Alassane Outtara comme président légitime. Il souhaite, selon son porte-parole, une enquête de l'UA sur l'élection présidentielle du 28 novembre. La commission électorale ivoirienne, certifiée par l'Onu, a déclaré Alassane Ouattara vainqueur du second tour de la présidentielle. Ce résultat a été renversé par le Conseil constitutionnel, qui a donné Laurent Gbagbo vainqueur après invalidation de centaines de milliers de bulletins dans des secteurs favorables à Alassane Ouattara. La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), l'Union européenne et les Etats-Unis ont apporté leur soutien à Alassane Ouattara et demandé à Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir, ce que le président sortant a refusé. La position officielle de l'UA est que Laurent Gbagbo doit céder sa place à Alassane Ouattara. L'unité au sein de cette organisation de 53 membres semble toutefois se craqueler avant le sommet des chefs d'Etat de l'UA prévu cette semaine en Ethiopie. Après un entretien avec Yoweri Museveni, le président sud-africain Jacob Zuma a jugé la semaine dernière que l'annonce des résultats en Côte d'Ivoire faisait apparaître des "contradictions". (Reuters)
Le Maroc va accroître les subventions des denrées de base
Le Maroc, qui subventionne fortement les produits alimentaires et le gaz, a promis mardi de les maintenir à un prix abordable, même si une hausse des cours mondiaux doit avoir un lourd impact sur ses finances publiques cette année. Des pays arabes tels que l'Algérie, l'Egypte ou le Yémen sont confrontés à une vague de manifestations inspirées par la révolte qui a entraîné ce mois-ci la chute du président tunisien Zine Ben Ali. "Les prix des denrées subventionnées que sont les carburants, le gaz, la farine, le sucre, etc. enregistrent de fortes hausses sur les marchés internationaux et cela pèse lourdement sur le Fonds de compensation financé par l'argent des contribuables", a noté Khalid Naciri, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. "Cela a été très coûteux l'an dernier et nous craignons que dans les conditions actuelles (...) le coût soit élevé pour le Maroc (...) Nous préserverons à tout prix le pouvoir d'achat des citoyens", a-t-il dit à la presse à l'issue d'un conseil des ministres. Le Maroc, dont la population atteint 32 millions d'habitants, est totalement dépendant de ses importations pour ce qui est du pétrole et du gaz naturel. Il figure aussi parmi les dix principaux importateurs mondiaux de blé, ce qui l'expose particulièrement aux fluctuations des cours des produits agricoles. Le prix du pain et du gaz y doublerait en cas d'abandon total du système des subventions. Naciri a précisé que 10% du budget alloué cette année aux investissements seraient réaffectés aux subventions aux produits de base. Cela signifie que le Fonds de compensation obtiendra 16,7 milliards de dirhams (2,03 milliards de dollars) pour 2011, selon les chiffres du budget d'investissement avancés pour cette année par le ministère des Finances. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
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