Un Français de passage à Kaboul figure parmi les personnes décédées, a annoncé dans un communiqué le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, qui fait état d'un bilan total de 17 morts et 32 blessés. Les autorités afghanes mentionnent 38 blessés.
"Les terroristes viennent, une nouvelle fois, de faire la preuve du peu de cas qu'ils font de la vie humaine en visant avec sauvagerie des civils, le jour de la fête du Mawlid", a déclaré le chef de la diplomatie française.
Parmi les tués, on compte huit Afghans, dont trois policiers, quatre Indiens et un Italien, a indiqué le ministère afghan de l'Intérieur qui parle de 16 morts.
Un kamikaze s'est fait exploser au lever du jour à proximité de l'entrée de City Centre, le plus grand centre commercial de la capitale afghane, a indiqué la police.
Au moins deux explosions et des tirs ont été entendus dans le quartier, qui comprend un hôtel fréquenté par des Occidentaux, une pension dont la clientèle est majoritairement indienne, ainsi que plusieurs bâtiments gouvernementaux.
Au total, la série d'attaques a duré environ deux heures.
"J'ai entendu une forte explosion. Les vitres ont volé en éclats. Les assaillants lançaient des grenades en tirant des coups de feu", a décrit un témoin de la scène, Quaree Sameh.
Des policiers afghans équipés de gilets pare-balles sont rapidement arrivés et ont échangé des tirs avec les activistes. D'autres emmenaient des Indiens blessés sur leur dos ou des civières.
REVENDICATION DES TALIBAN
Un porte-parole des taliban, Zabihullah Mujahid, a revendiqué ces attaques, dans un appel téléphonique à Reuters.
"Nos moudjahidine ont réussi à attaquer le coeur de Kaboul une fois encore", a-t-il dit, précisant que cinq taliban au moins avaient participé à ces attaques.
Deux kamikazes ont déclenché leurs ceintures d'explosifs près de l'hôtel et du centre commercial. Trois combattants étaient dans les sous-sols du centre commercial, a-t-il ajouté.
Le président afghan Hamid Karzaï a condamné l'attaque, de même que le gouvernement américain.
"Les responsables ayant organisé ces attaques inhumaines et anti-islamiques lors du jour saint de l'anniversaire du prophète Mahomet sont de toute évidence des ennemis de l'islam et de l'Afghanistan", a déclaré Karzaï.
Il s'agit de la vague d'attaques la plus meurtrière dans la capitale depuis que des taliban avaient frappé plusieurs objectifs dans le centre de la ville, le 18 janvier.
L'Inde est l'un des plus grands bailleurs de fonds de l'Afghanistan et soutient le président Hamid Karzaï. L'ambassade d'Inde à Kaboul a été attaquée à deux reprises depuis 2008.
Le Pakistan, accusé par New Delhi de ne pas en faire assez contre l'activisme islamiste, redoute d'être pris en tenaille entre l'Inde à sa frontière est et un Afghanistan hostile, soutenu par l'Inde, à sa frontière ouest.
L'Inde et le Pakistan ont repris leur dialogue officiel jeudi à New Delhi, pour la première fois depuis les attaques de Bombay de novembre 2008 (166 morts), mais les deux pays se sont simplement engagés à rester en contact.
Source: Reuters via Yahoo
"Les terroristes viennent, une nouvelle fois, de faire la preuve du peu de cas qu'ils font de la vie humaine en visant avec sauvagerie des civils, le jour de la fête du Mawlid", a déclaré le chef de la diplomatie française.
Parmi les tués, on compte huit Afghans, dont trois policiers, quatre Indiens et un Italien, a indiqué le ministère afghan de l'Intérieur qui parle de 16 morts.
Un kamikaze s'est fait exploser au lever du jour à proximité de l'entrée de City Centre, le plus grand centre commercial de la capitale afghane, a indiqué la police.
Au moins deux explosions et des tirs ont été entendus dans le quartier, qui comprend un hôtel fréquenté par des Occidentaux, une pension dont la clientèle est majoritairement indienne, ainsi que plusieurs bâtiments gouvernementaux.
Au total, la série d'attaques a duré environ deux heures.
"J'ai entendu une forte explosion. Les vitres ont volé en éclats. Les assaillants lançaient des grenades en tirant des coups de feu", a décrit un témoin de la scène, Quaree Sameh.
Des policiers afghans équipés de gilets pare-balles sont rapidement arrivés et ont échangé des tirs avec les activistes. D'autres emmenaient des Indiens blessés sur leur dos ou des civières.
REVENDICATION DES TALIBAN
Un porte-parole des taliban, Zabihullah Mujahid, a revendiqué ces attaques, dans un appel téléphonique à Reuters.
"Nos moudjahidine ont réussi à attaquer le coeur de Kaboul une fois encore", a-t-il dit, précisant que cinq taliban au moins avaient participé à ces attaques.
Deux kamikazes ont déclenché leurs ceintures d'explosifs près de l'hôtel et du centre commercial. Trois combattants étaient dans les sous-sols du centre commercial, a-t-il ajouté.
Le président afghan Hamid Karzaï a condamné l'attaque, de même que le gouvernement américain.
"Les responsables ayant organisé ces attaques inhumaines et anti-islamiques lors du jour saint de l'anniversaire du prophète Mahomet sont de toute évidence des ennemis de l'islam et de l'Afghanistan", a déclaré Karzaï.
Il s'agit de la vague d'attaques la plus meurtrière dans la capitale depuis que des taliban avaient frappé plusieurs objectifs dans le centre de la ville, le 18 janvier.
L'Inde est l'un des plus grands bailleurs de fonds de l'Afghanistan et soutient le président Hamid Karzaï. L'ambassade d'Inde à Kaboul a été attaquée à deux reprises depuis 2008.
Le Pakistan, accusé par New Delhi de ne pas en faire assez contre l'activisme islamiste, redoute d'être pris en tenaille entre l'Inde à sa frontière est et un Afghanistan hostile, soutenu par l'Inde, à sa frontière ouest.
L'Inde et le Pakistan ont repris leur dialogue officiel jeudi à New Delhi, pour la première fois depuis les attaques de Bombay de novembre 2008 (166 morts), mais les deux pays se sont simplement engagés à rester en contact.
Source: Reuters via Yahoo
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