Cette attaque, la plus meurtrière commise contre l'Amisom, porte à au moins 20 le nombre de soldats de l'Union africaine (UA) tués en Somalie depuis le déploiement de la force en mars 2007.
"Le bilan de l'attentat suicide d'hier (dimanche) à Mogadiscio s'est alourdi. Jusqu'ici, on compte 11 soldats tués et 15 autres blessés qui ont été évacués sur Nairobi (Kenya) où ils sont en train d'être soignés", a déclaré le porte-parole de l'armée burundaise, le colonel Adolphe Manirakiza.
Dimanche, il avait fait état de six soldats burundais tués et d'une vingtaine d'autres blessés dans l'attentat.
"Cinq soldats grièvement blessés ont succombé à leurs blessures par la suite", a précisé le porte-parole.
"Malgré l'attaque menée par les insurgés (...) nous ne sommes pas découragés", a assuré le colonel Manirakiza: "on savait dès le départ de notre engagement dans l'Amisom que de telles attaques étaient probables (...) et pour le moment, nous comptons envoyer des renforts en Somalie bientôt, comme prévu".
Selon l'officier burundais, "un véhicule a explosé à l'intérieur du camp", alors que les soldats déchargeaient un camion qui amenait du ravitaillement.
Des témoins avaient dans un premier temps indiqué qu'au moins deux civils avaient été tués dimanche à Mogadiscio lors d'une attaque au mortier par des insurgés islamistes contre une base burundaise de l'Amisom.
Le porte-parole des insurgés islamistes "shebab", cheikh Muktar Robow Abu Mansur, avait affirmé que ses forces avaient mené une double attaque suicide contre le camp de l'Amisom.
La France a condamné ces attaques lundi "avec la plus grande fermeté" avant de réaffirmer son soutien à l'Amisom.
"Nous soutenons l'Amisom ainsi que son renforcement. Sa mission est déterminante pour la restauration de la stabilité en Somalie", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Eric Chevallier.
De son côté, l'UA a décidé "de mettre sur pied une commission d'enquête afin de déterminer ce qui a pu conduire à cette attaque", a affirmé à la presse le directeur du Conseil de paix et sécurité (CPS) de l'organisation panafricaine Geofrey Mugumya.
"Lors de la réunion (d'urgence du CPS) aujourd'hui, l'ambassadeur du Burundi a assuré le conseil de l'engagement de son pays à poursuivre ses efforts de paix en Somalie", a ajouté M. Mugumya, au siège de l'organisation à Addis Abeba.
La force de paix de l'UA en Somalie, constituée de 3.400 hommes (Ougandais et Burundais), loin des 8.000 hommes initialement prévus, est mal équipée et sous-financée.
Depuis le départ des troupes éthiopiennes de Somalie le mois dernier, l'Amisom est la seule force étrangère à Mogadiscio, ville ravagée par les violences.
Le retrait des Ethiopiens, alliés au gouvernement somalien, était la principale demande de l'opposition islamiste somalienne, mais les shebab ont juré de poursuivre leur combat contre l'Amisom.
La Somalie, pays pauvre de la Corne de l'Afrique, est le théâtre d'une guerre civile depuis 1991.
Source: Yahoo News
"Le bilan de l'attentat suicide d'hier (dimanche) à Mogadiscio s'est alourdi. Jusqu'ici, on compte 11 soldats tués et 15 autres blessés qui ont été évacués sur Nairobi (Kenya) où ils sont en train d'être soignés", a déclaré le porte-parole de l'armée burundaise, le colonel Adolphe Manirakiza.
Dimanche, il avait fait état de six soldats burundais tués et d'une vingtaine d'autres blessés dans l'attentat.
"Cinq soldats grièvement blessés ont succombé à leurs blessures par la suite", a précisé le porte-parole.
"Malgré l'attaque menée par les insurgés (...) nous ne sommes pas découragés", a assuré le colonel Manirakiza: "on savait dès le départ de notre engagement dans l'Amisom que de telles attaques étaient probables (...) et pour le moment, nous comptons envoyer des renforts en Somalie bientôt, comme prévu".
Selon l'officier burundais, "un véhicule a explosé à l'intérieur du camp", alors que les soldats déchargeaient un camion qui amenait du ravitaillement.
Des témoins avaient dans un premier temps indiqué qu'au moins deux civils avaient été tués dimanche à Mogadiscio lors d'une attaque au mortier par des insurgés islamistes contre une base burundaise de l'Amisom.
Le porte-parole des insurgés islamistes "shebab", cheikh Muktar Robow Abu Mansur, avait affirmé que ses forces avaient mené une double attaque suicide contre le camp de l'Amisom.
La France a condamné ces attaques lundi "avec la plus grande fermeté" avant de réaffirmer son soutien à l'Amisom.
"Nous soutenons l'Amisom ainsi que son renforcement. Sa mission est déterminante pour la restauration de la stabilité en Somalie", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Eric Chevallier.
De son côté, l'UA a décidé "de mettre sur pied une commission d'enquête afin de déterminer ce qui a pu conduire à cette attaque", a affirmé à la presse le directeur du Conseil de paix et sécurité (CPS) de l'organisation panafricaine Geofrey Mugumya.
"Lors de la réunion (d'urgence du CPS) aujourd'hui, l'ambassadeur du Burundi a assuré le conseil de l'engagement de son pays à poursuivre ses efforts de paix en Somalie", a ajouté M. Mugumya, au siège de l'organisation à Addis Abeba.
La force de paix de l'UA en Somalie, constituée de 3.400 hommes (Ougandais et Burundais), loin des 8.000 hommes initialement prévus, est mal équipée et sous-financée.
Depuis le départ des troupes éthiopiennes de Somalie le mois dernier, l'Amisom est la seule force étrangère à Mogadiscio, ville ravagée par les violences.
Le retrait des Ethiopiens, alliés au gouvernement somalien, était la principale demande de l'opposition islamiste somalienne, mais les shebab ont juré de poursuivre leur combat contre l'Amisom.
La Somalie, pays pauvre de la Corne de l'Afrique, est le théâtre d'une guerre civile depuis 1991.
Source: Yahoo News
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