Pour la promotion du premier tome de ses Mémoires, sorti jeudi une semaine après son renvoi devant la justice, l'ancien président de la République est l'invité vedette de la 28e édition de la foire du livre de Brive-la-Gaillarde.
"C'est toujours un moment privilégié quand je suis en Corrèze", a-t-il déclaré à son arrivée sous une pluie battante, entouré de son épouse Bernadette et de sa fille Claude.
De nouveau mis en cause par Charles Pasqua dans l'affaire des ventes d'armes à l'Angola - l'Angolagate -, l'ancien président a refusé de répondre aux questions des journalistes.
"Je vois que vous vous intéressez à ce que nous faisons. Ce n'était pas la peine de venir", a-t-il finalement lâché devant l'insistance de la presse.
Dans la cohue, il s'est ensuite frayé un chemin dans le marché couvert, parmi des centaines de personnes qui tentaient de lui serrer la main ou de le prendre en photo.
"C'est un président qu'on n'oubliera pas, un gars qui a du coeur, un terrien", juge un homme bousculé par le service d'ordre.
Pour Jacques Chirac, la foire du livre de Brive clôt une intense semaine de promotion médiatique où les affaires judiciaires ont pris le pas sur ses souvenirs politiques.
Fait sans précédent sous la Ve République, l'ancien président a été renvoyé en correctionnelle pour 21 emplois présumés fictifs lorsqu'il était maire de Paris, fonction qu'il exerça de 1977 à 1995.
Sur le stand des éditions NiL, qui publient "Chaque pas doit être un but", Jacques Chirac, souriant mais peu disert, paraphe à la chaîne son ouvrage, s'interrompant à peine pour boire une gorgée de bière.
Dans son dos, son épouse dédicace également le livre à ceux qui n'ont pas réussi à atteindre l'ancien président.
"J'ai été douze ans femme de président, 18 ans femme de maire, j'ai mon espace", dit-elle à un petit groupe d'inconditionnels.
Dans la file d'attente, d'où montent par moment des "Chirac, Chirac!", la nostalgie le dispute à la colère.
Le renvoi devant la justice, "c'est farfelu! Cela arrive beaucoup trop tard. Il faut le laisser tranquille maintenant", s'énerve Alain, venu de Bourges pour voir "le meilleur président français après de Gaulle".
"Il s'est fait attraper mais il y en a beaucoup d'autres. La politique c'est pas très net", juge Maxime, la vingtaine, un exemplaire des Mémoires du président dédicacé sous le bras.
Autre hasard du calendrier, éditorial celui-ci, l'ex-chef de l'Etat devait croiser à Brive François Hollande, député de Corrèze qui dirigea l'opposition pendant dix de ses douze années à l'Elysée.
Dans "Droits d'inventaire", l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste revient sur les deux élections présidentielles perdues face à la droite, incarnée par Jacques Chirac en 2002 et Nicolas Sarkozy en 2007, et prend date pour la prochaine présidentielle, en 2012.
Dans le premier tome de ses Mémoires, Jacques Chirac raconte pour sa part son parcours depuis sa naissance jusqu'à sa première victoire présidentielle, en 1995, face à Lionel Jospin.
Au-delà de la galerie de portraits au vitriol de certains de ses "amis" politiques, il évoque longuement la Corrèze où il fut élu pour la première fois en 1967.
Quand on l'interroge sur le bilan du président Chirac, Lucienne, une Corrézienne, déclare : "Il a évité la guerre en Irak et fait des autoroutes chez nous".
Source: Reuters via Yahoo News
"C'est toujours un moment privilégié quand je suis en Corrèze", a-t-il déclaré à son arrivée sous une pluie battante, entouré de son épouse Bernadette et de sa fille Claude.
De nouveau mis en cause par Charles Pasqua dans l'affaire des ventes d'armes à l'Angola - l'Angolagate -, l'ancien président a refusé de répondre aux questions des journalistes.
"Je vois que vous vous intéressez à ce que nous faisons. Ce n'était pas la peine de venir", a-t-il finalement lâché devant l'insistance de la presse.
Dans la cohue, il s'est ensuite frayé un chemin dans le marché couvert, parmi des centaines de personnes qui tentaient de lui serrer la main ou de le prendre en photo.
"C'est un président qu'on n'oubliera pas, un gars qui a du coeur, un terrien", juge un homme bousculé par le service d'ordre.
Pour Jacques Chirac, la foire du livre de Brive clôt une intense semaine de promotion médiatique où les affaires judiciaires ont pris le pas sur ses souvenirs politiques.
Fait sans précédent sous la Ve République, l'ancien président a été renvoyé en correctionnelle pour 21 emplois présumés fictifs lorsqu'il était maire de Paris, fonction qu'il exerça de 1977 à 1995.
Sur le stand des éditions NiL, qui publient "Chaque pas doit être un but", Jacques Chirac, souriant mais peu disert, paraphe à la chaîne son ouvrage, s'interrompant à peine pour boire une gorgée de bière.
Dans son dos, son épouse dédicace également le livre à ceux qui n'ont pas réussi à atteindre l'ancien président.
"J'ai été douze ans femme de président, 18 ans femme de maire, j'ai mon espace", dit-elle à un petit groupe d'inconditionnels.
Dans la file d'attente, d'où montent par moment des "Chirac, Chirac!", la nostalgie le dispute à la colère.
Le renvoi devant la justice, "c'est farfelu! Cela arrive beaucoup trop tard. Il faut le laisser tranquille maintenant", s'énerve Alain, venu de Bourges pour voir "le meilleur président français après de Gaulle".
"Il s'est fait attraper mais il y en a beaucoup d'autres. La politique c'est pas très net", juge Maxime, la vingtaine, un exemplaire des Mémoires du président dédicacé sous le bras.
Autre hasard du calendrier, éditorial celui-ci, l'ex-chef de l'Etat devait croiser à Brive François Hollande, député de Corrèze qui dirigea l'opposition pendant dix de ses douze années à l'Elysée.
Dans "Droits d'inventaire", l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste revient sur les deux élections présidentielles perdues face à la droite, incarnée par Jacques Chirac en 2002 et Nicolas Sarkozy en 2007, et prend date pour la prochaine présidentielle, en 2012.
Dans le premier tome de ses Mémoires, Jacques Chirac raconte pour sa part son parcours depuis sa naissance jusqu'à sa première victoire présidentielle, en 1995, face à Lionel Jospin.
Au-delà de la galerie de portraits au vitriol de certains de ses "amis" politiques, il évoque longuement la Corrèze où il fut élu pour la première fois en 1967.
Quand on l'interroge sur le bilan du président Chirac, Lucienne, une Corrézienne, déclare : "Il a évité la guerre en Irak et fait des autoroutes chez nous".
Source: Reuters via Yahoo News
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