Les premiers cas liés à la consommation de chauves-souris
L'épidémie a été signalée pour la première fois dans le village de Boloko, où trois enfants de moins de cinq ans sont morts après avoir consommé une chauve-souris. Les symptômes, apparus rapidement, incluaient de la fièvre, des vomissements et des hémorragies internes. Les enfants sont décédés moins de deux jours après l'apparition des premiers signes de la maladie.
Par la suite, d'autres cas ont été recensés dans le même village, touchant principalement des enfants et des adolescents âgés de 5 à 18 ans. Le 13 février, un deuxième foyer épidémique a été identifié à environ 200 km de Boloko, dans le village de Bomate. À ce jour, plus de 1 000 cas suspects ont été signalés, avec un taux de mortalité élevé.
Les patients atteints présentent des symptômes variés mais souvent similaires : fièvre, frissons, courbatures, maux de tête, raideur de la nuque, douleurs musculaires, saignements de nez, toux, vomissements et diarrhée. Ces manifestations cliniques ont initialement fait craindre une fièvre hémorragique virale, comme Ebola ou le virus de Marburg. Cependant, les tests effectués sur une douzaine d'échantillons ont écarté ces hypothèses.
Les investigations se poursuivent pour déterminer la cause exacte de cette maladie. Plusieurs pistes sont explorées, notamment le paludisme, la méningite, la fièvre typhoïde, une intoxication alimentaire ou hydrique, voire une exposition à des substances toxiques. Selon les premiers résultats, près de la moitié des échantillons testés se sont révélés positifs au paludisme, une maladie endémique dans la région.
Par la suite, d'autres cas ont été recensés dans le même village, touchant principalement des enfants et des adolescents âgés de 5 à 18 ans. Le 13 février, un deuxième foyer épidémique a été identifié à environ 200 km de Boloko, dans le village de Bomate. À ce jour, plus de 1 000 cas suspects ont été signalés, avec un taux de mortalité élevé.
Les patients atteints présentent des symptômes variés mais souvent similaires : fièvre, frissons, courbatures, maux de tête, raideur de la nuque, douleurs musculaires, saignements de nez, toux, vomissements et diarrhée. Ces manifestations cliniques ont initialement fait craindre une fièvre hémorragique virale, comme Ebola ou le virus de Marburg. Cependant, les tests effectués sur une douzaine d'échantillons ont écarté ces hypothèses.
Les investigations se poursuivent pour déterminer la cause exacte de cette maladie. Plusieurs pistes sont explorées, notamment le paludisme, la méningite, la fièvre typhoïde, une intoxication alimentaire ou hydrique, voire une exposition à des substances toxiques. Selon les premiers résultats, près de la moitié des échantillons testés se sont révélés positifs au paludisme, une maladie endémique dans la région.
Face à cette situation préoccupante, les autorités sanitaires congolaises, en collaboration avec l’OMS, ont rapidement déployé une équipe d’intervention dans les zones touchées. Sur place, les soignants administrent des traitements contre le paludisme, la fièvre typhoïde et la méningite aux patients. En parallèle, des analyses sont menées sur des échantillons d’eau et de nourriture pour identifier d’éventuelles sources de contamination.
Le Dr Serge Ngalebato, directeur de l’hôpital de Bikoro et expert en charge de la gestion de l’épidémie, reconnaît la complexité du problème. « Nous sommes face à une situation inhabituelle. Le premier épisode a causé de nombreux décès et reste en cours d’analyse. Aujourd’hui, nous observons une recrudescence des cas de paludisme », explique-t-il.
Les spécialistes tentent de comprendre l’origine de cette flambée de maladies. L’OMS évoque l’hypothèse d’un empoisonnement lié à une source d’eau contaminée dans un des villages touchés. D’autres experts penchent pour une cause plus classique, comme le paludisme, même si la rapidité et la sévérité des décès restent inquiétantes.
Dans un contexte déjà difficile, la République démocratique du Congo doit aussi faire face à une épidémie de mpox (anciennement variole du singe), qui a entraîné plus de 1 500 décès depuis le début de l’année 2024. Ce nouveau défi met encore plus à rude épreuve un système de santé fragilisé par des conflits armés et des difficultés logistiques.
Cette situation inquiète la communauté internationale, notamment en raison de la vitesse de propagation et du taux de mortalité élevé de l’épidémie. Les experts rappellent que les maladies zoonotiques, transmises des animaux aux humains, sont en forte augmentation en Afrique, avec une hausse de plus de 60 % au cours des dix dernières années.
Si les premières analyses ont permis d’écarter des virus redoutés comme Ebola, la prudence reste de mise. Les autorités sanitaires poursuivent leur surveillance et appellent à une coopération internationale pour renforcer les capacités de diagnostic et de prise en charge des malades.
Le Dr Serge Ngalebato, directeur de l’hôpital de Bikoro et expert en charge de la gestion de l’épidémie, reconnaît la complexité du problème. « Nous sommes face à une situation inhabituelle. Le premier épisode a causé de nombreux décès et reste en cours d’analyse. Aujourd’hui, nous observons une recrudescence des cas de paludisme », explique-t-il.
Les spécialistes tentent de comprendre l’origine de cette flambée de maladies. L’OMS évoque l’hypothèse d’un empoisonnement lié à une source d’eau contaminée dans un des villages touchés. D’autres experts penchent pour une cause plus classique, comme le paludisme, même si la rapidité et la sévérité des décès restent inquiétantes.
Dans un contexte déjà difficile, la République démocratique du Congo doit aussi faire face à une épidémie de mpox (anciennement variole du singe), qui a entraîné plus de 1 500 décès depuis le début de l’année 2024. Ce nouveau défi met encore plus à rude épreuve un système de santé fragilisé par des conflits armés et des difficultés logistiques.
Cette situation inquiète la communauté internationale, notamment en raison de la vitesse de propagation et du taux de mortalité élevé de l’épidémie. Les experts rappellent que les maladies zoonotiques, transmises des animaux aux humains, sont en forte augmentation en Afrique, avec une hausse de plus de 60 % au cours des dix dernières années.
Si les premières analyses ont permis d’écarter des virus redoutés comme Ebola, la prudence reste de mise. Les autorités sanitaires poursuivent leur surveillance et appellent à une coopération internationale pour renforcer les capacités de diagnostic et de prise en charge des malades.