Les autorités ont fait savoir qu'il ne restait qu'un front important menaçant directement des habitations.
"Les feux se développent avec moins d'intensité que ces derniers jours", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Evangelos Antonaros. Il a précisé que les estimations des dégâts commenceraient dès que les incendies auraient été éteints.
Une douzaine de Canadair, dont plusieurs affrétés par l'Italie et la France, ont effectué des rotations pour circonscrire les flammes.
Dans l'Attique de l'Est, où l'état d'urgence a été décrété samedi, le risque de reprise des incendies reste toutefois important. Les pompiers font face en outre à un nouveau foyer dans l'Attique de l'Ouest près de la ville de Porto Germeno.
Des milliers de personnes, suivant les consignes des autorités diffusées par haut-parleurs, ont fui leur domicile mais d'autres s'y sont refusées, tentant désespérément de protéger leurs biens à l'aide de tuyaux d'arrosage et de branchages.
La gestion de ces incendies, les plus graves dans le pays depuis 2007, est un défi lancé au Premier ministre conservateur Costas Caramanlis, devancé dans les sondages par l'opposition socialiste alors que des élections législatives devraient être organisées d'ici mars.
La presse et des partis d'opposition ont estimé que les efforts pour lutter contre les flammes auraient pu être mieux coordonnés.
Le Parti communiste KKE a notamment exhorté le gouvernement à pallier le manque de moyens dans la lutte contre les incendies en faisant l'acquisition de davantage d'avions.
"La désorganisation, l'indifférence et une négligence criminelle ont porté le coup fatal à l'Attique", écrit le quotidien Eleftherotypia à sa une, se faisant l'écho de nombreux médias grecs.
Selon le journal pro-gouvernemental Apogevmatini, les incendies ont repoussé le remaniement ministériel envisagé cette semaine par le Premier ministre.
Le sinistre, qui s'est déclaré vendredi dans un village situé à une quarantaine de kilomètres au nord-est d'Athènes, a ravagé plus de 15.000 hectares de forêts, de champs et d'oliveraies. Un hôpital pour enfants, une maison de retraite et un monastère ont dû être évacués.
Un procureur a demandé l'ouverture d'une enquête sur l'origine du sinistre. Plusieurs incendies criminels ont par le passé été déclenchés dans cette région par des promoteurs avides de récupérer des terrains constructibles.
La Grèce a reçu le soutien d'alliés européens. Deux avions italiens et un français, ainsi qu'un hélicoptère et une quarantaine de pompiers en provenance de Chypre, ont été déployés.
Au total, quatre hélicoptères, 187 camions et 430 sapeurs-pompiers, appuyés par 300 militaires, luttent contre les flammes.
En 2007, la Grèce avait décrété l'état d'urgence face aux incendies de forêt qui avaient dévasté pendant dix jours de nombreux villages dans la péninsule du Péloponnèse et sur l'île d'Eubée, faisant 65 morts.
Source: Reuters via Yahoo News
"Les feux se développent avec moins d'intensité que ces derniers jours", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Evangelos Antonaros. Il a précisé que les estimations des dégâts commenceraient dès que les incendies auraient été éteints.
Une douzaine de Canadair, dont plusieurs affrétés par l'Italie et la France, ont effectué des rotations pour circonscrire les flammes.
Dans l'Attique de l'Est, où l'état d'urgence a été décrété samedi, le risque de reprise des incendies reste toutefois important. Les pompiers font face en outre à un nouveau foyer dans l'Attique de l'Ouest près de la ville de Porto Germeno.
Des milliers de personnes, suivant les consignes des autorités diffusées par haut-parleurs, ont fui leur domicile mais d'autres s'y sont refusées, tentant désespérément de protéger leurs biens à l'aide de tuyaux d'arrosage et de branchages.
La gestion de ces incendies, les plus graves dans le pays depuis 2007, est un défi lancé au Premier ministre conservateur Costas Caramanlis, devancé dans les sondages par l'opposition socialiste alors que des élections législatives devraient être organisées d'ici mars.
La presse et des partis d'opposition ont estimé que les efforts pour lutter contre les flammes auraient pu être mieux coordonnés.
Le Parti communiste KKE a notamment exhorté le gouvernement à pallier le manque de moyens dans la lutte contre les incendies en faisant l'acquisition de davantage d'avions.
"La désorganisation, l'indifférence et une négligence criminelle ont porté le coup fatal à l'Attique", écrit le quotidien Eleftherotypia à sa une, se faisant l'écho de nombreux médias grecs.
Selon le journal pro-gouvernemental Apogevmatini, les incendies ont repoussé le remaniement ministériel envisagé cette semaine par le Premier ministre.
Le sinistre, qui s'est déclaré vendredi dans un village situé à une quarantaine de kilomètres au nord-est d'Athènes, a ravagé plus de 15.000 hectares de forêts, de champs et d'oliveraies. Un hôpital pour enfants, une maison de retraite et un monastère ont dû être évacués.
Un procureur a demandé l'ouverture d'une enquête sur l'origine du sinistre. Plusieurs incendies criminels ont par le passé été déclenchés dans cette région par des promoteurs avides de récupérer des terrains constructibles.
La Grèce a reçu le soutien d'alliés européens. Deux avions italiens et un français, ainsi qu'un hélicoptère et une quarantaine de pompiers en provenance de Chypre, ont été déployés.
Au total, quatre hélicoptères, 187 camions et 430 sapeurs-pompiers, appuyés par 300 militaires, luttent contre les flammes.
En 2007, la Grèce avait décrété l'état d'urgence face aux incendies de forêt qui avaient dévasté pendant dix jours de nombreux villages dans la péninsule du Péloponnèse et sur l'île d'Eubée, faisant 65 morts.
Source: Reuters via Yahoo News
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