D'un coût de 500 millions d'euros, les mesures dévoilées répondent également à une volonté d'équité, le chef de l'Etat soulignant son hostilité de toujours à un statut social inférieur pour les jeunes.
Elles s'inspirent des conclusions d'une commission de concertation publiées cet été sous la direction du haut-commissaire à la Jeunesse, Martin Hirsch, et viennent en complément du plan d'urgence sur l'emploi des jeunes mobilisant près de 1,3 milliard d'euros annoncé en avril.
Celui-ci reposait essentiellement sur le renforcement de la formation en entreprises pour les 15-24 ans, une catégorie qui accusait un taux de chômage de 23,9% à la fin du deuxième trimestre, contre 9,1% pour l'ensemble de la population active.
Le principal point annoncé mardi est l'extension du RSA, mis en place cette année pour les travailleurs pauvres, aux jeunes actifs de moins de 25 ans, sous la condition qu'ils aient travaillé au moins deux ans sur les trois dernières années.
Répondant aux réserves d'une partie de sa majorité, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il ne s'agissait en rien d'un "RMI (revenu minimum d'insertion-NDLR) jeunes, qui consisterait à faire de nos jeunes des assistés" mais simplement d'une mesure d'équité.
"Je n'accepte pas l'idée que, quand on est jeune, on a moins de droits sociaux," a-t-il dit, en qualifiant d'"erreurs" des dispositifs comme le CIP et le CPE, qui avaient mobilisé dans le passé la jeunesse contre les gouvernements Balladur ou Villepin.
"Je le dis à mes propres amis politiques, je ne crains pas le débat là dessus. La majorité doit être ouverte sur la justice et pas sur l'idéologie. J'ai été élu sur la revalorisation du travail et la revalorisation du travail, c'est qu'un jeune travailleur puisse avoir le RSA," a-t-il ajouté.
Au total, 160.000 personnes sont concernées, dont 40.000 au titre du RSA complément d'activité, pour un coût de 250 millions d'euros.
Le nouveau plan intègre aussi des mesures comme la création d'un service public d'orientation pour les jeunes dans le système scolaire ou un suivi individualisé pour les 16-18 ans qui ont abandonné les études.
Ce suivi, qui vise à ce qu'aucun de ces jeunes, qualifiés de "décrocheurs", ne soit livré à lui-même, donnera lieu à une expérimentation de parcours d'insertion contractualisé qui serait rémunéré.
Nicolas Sarkozy a demandé par ailleurs aux partenaires sociaux d'étudier la question de la création d'un cadre juridique pour sécuriser les pré-recrutements de jeunes en formation par les entreprises.
Le volet autonomie prévoit l'extension du paiement des bourses universitaires de neuf à dix mois dans les établissements qui décident d'allonger l'année scolaire dans les mêmes proportions conformément au plan de réforme de l'université ou le doublement de l'aide complémentaire santé, de 100 à 200 euros, aux 15% de jeunes qui n'ont pas de mutuelles.
Pas plus que le livre vert publié par la commission, le chef de l'Etat n'a évoqué la création d'une allocation autonomie réclamée par les syndicats étudiants.
Mais il a accepté une expérimentation, méthode chère à Martin Hirsch, sur une "dotation autonomie" qui permettrait à un jeune de bénéficier entre 18 et 25 ans, sous conditions de ressources, d'une partie des aides publiques versées à ses parents, comme par exemple les allocations familiales.
Huit mille jeunes seront retenus pour ce test, aux conclusions duquel Nicolas Sarkozy a promis d'associer le Parlement.
Il a enfin annoncé un renforcement du service civique, qui permet aux jeunes d'accomplir des missions d'intérêt général sur une base volontaire, avec l'objectif qu'il soit rejoint par 10.000 jeunes en 2010 et, à terme, par 10% d'une classe d'âge.
Toutes ces mesures seront financées sans prélèvements supplémentaires dans le budget 2010, a assuré l'Elysée, étant rattachées pour l'essentiel au fonds de financement du RSA ou au Fonds d'investissement social (Fiso).
Source: Reuters via Yahoo News
Elles s'inspirent des conclusions d'une commission de concertation publiées cet été sous la direction du haut-commissaire à la Jeunesse, Martin Hirsch, et viennent en complément du plan d'urgence sur l'emploi des jeunes mobilisant près de 1,3 milliard d'euros annoncé en avril.
Celui-ci reposait essentiellement sur le renforcement de la formation en entreprises pour les 15-24 ans, une catégorie qui accusait un taux de chômage de 23,9% à la fin du deuxième trimestre, contre 9,1% pour l'ensemble de la population active.
Le principal point annoncé mardi est l'extension du RSA, mis en place cette année pour les travailleurs pauvres, aux jeunes actifs de moins de 25 ans, sous la condition qu'ils aient travaillé au moins deux ans sur les trois dernières années.
Répondant aux réserves d'une partie de sa majorité, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il ne s'agissait en rien d'un "RMI (revenu minimum d'insertion-NDLR) jeunes, qui consisterait à faire de nos jeunes des assistés" mais simplement d'une mesure d'équité.
"Je n'accepte pas l'idée que, quand on est jeune, on a moins de droits sociaux," a-t-il dit, en qualifiant d'"erreurs" des dispositifs comme le CIP et le CPE, qui avaient mobilisé dans le passé la jeunesse contre les gouvernements Balladur ou Villepin.
"Je le dis à mes propres amis politiques, je ne crains pas le débat là dessus. La majorité doit être ouverte sur la justice et pas sur l'idéologie. J'ai été élu sur la revalorisation du travail et la revalorisation du travail, c'est qu'un jeune travailleur puisse avoir le RSA," a-t-il ajouté.
Au total, 160.000 personnes sont concernées, dont 40.000 au titre du RSA complément d'activité, pour un coût de 250 millions d'euros.
Le nouveau plan intègre aussi des mesures comme la création d'un service public d'orientation pour les jeunes dans le système scolaire ou un suivi individualisé pour les 16-18 ans qui ont abandonné les études.
Ce suivi, qui vise à ce qu'aucun de ces jeunes, qualifiés de "décrocheurs", ne soit livré à lui-même, donnera lieu à une expérimentation de parcours d'insertion contractualisé qui serait rémunéré.
Nicolas Sarkozy a demandé par ailleurs aux partenaires sociaux d'étudier la question de la création d'un cadre juridique pour sécuriser les pré-recrutements de jeunes en formation par les entreprises.
Le volet autonomie prévoit l'extension du paiement des bourses universitaires de neuf à dix mois dans les établissements qui décident d'allonger l'année scolaire dans les mêmes proportions conformément au plan de réforme de l'université ou le doublement de l'aide complémentaire santé, de 100 à 200 euros, aux 15% de jeunes qui n'ont pas de mutuelles.
Pas plus que le livre vert publié par la commission, le chef de l'Etat n'a évoqué la création d'une allocation autonomie réclamée par les syndicats étudiants.
Mais il a accepté une expérimentation, méthode chère à Martin Hirsch, sur une "dotation autonomie" qui permettrait à un jeune de bénéficier entre 18 et 25 ans, sous conditions de ressources, d'une partie des aides publiques versées à ses parents, comme par exemple les allocations familiales.
Huit mille jeunes seront retenus pour ce test, aux conclusions duquel Nicolas Sarkozy a promis d'associer le Parlement.
Il a enfin annoncé un renforcement du service civique, qui permet aux jeunes d'accomplir des missions d'intérêt général sur une base volontaire, avec l'objectif qu'il soit rejoint par 10.000 jeunes en 2010 et, à terme, par 10% d'une classe d'âge.
Toutes ces mesures seront financées sans prélèvements supplémentaires dans le budget 2010, a assuré l'Elysée, étant rattachées pour l'essentiel au fonds de financement du RSA ou au Fonds d'investissement social (Fiso).
Source: Reuters via Yahoo News
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