Les manifestants ont défié les autorités, qui avaient annulé le traditionnel défilé militaire par crainte de troubles. Ils ont pratiquement rempli le stade, d'une capacité de 60.000 places, avant d'aller ensuite marcher à travers la capitale.
Les opposants bloquent les rues du centre de Tbilissi depuis un mois et demi. Ce rassemblement est le plus important qu'ils organisent depuis le début de ce mouvement de protestation.
L'opposition accuse Saakachvili de monopoliser le pouvoir depuis la "Révolution des roses" de 2003, qui avait chassé l'ancien président Edouard Chevardnadze.
Les autorités ont annulé le défilé militaire qui est de mise le jour de la fête de l'indépendance, en disant vouloir de cette façon éviter toute confrontation avec les manifestants sur l'itinéraire du défilé, qui passe habituellement sur l'avenue Roustavéli, là-même où certains opposants ont dressé des tentes qui rappellent des cellules de prison.
Au lieu de se diriger vers le Parlement comme ils l'avaient initialement prévu, les manifestants ont rallié la cathédrale de la Sainte-Trinité. Le patriarche Ilia II, chef de l'Eglise orthodoxe de Géorgie, y a appelé au dialogue.
"C'est devenu la règle en Géorgie. Les deux premiers présidents ont été chassés, et qu'avons-nous obtenu? Ne serait-il pas préférable de nous écouter les uns les autres?", a-t-il plaidé dans la cathédrale bondée.
Le premier président de la Géorgie post-soviétique, Zviad Gamsakhourdia, a été chassé du pouvoir durant la guerre civile de 1991.
Mais l'appel au dialogue du chef religieux n'a semble-t-il eu guère d'effet sur les manifestants. "Nous ne reculerons pas d'un pouce. Tout ce que nous demandons, c'est la démission du président", a déclaré devant la foule Nino Bourjanadze, ancienne alliée de Saakachvili ralliée à l'opposition.
Le président géorgien a catégoriquement écarté l'idée de quitter ses fonctions. Il a commémoré la fête nationale au cimetière militaire de Tbilissi.
"D'une main nous luttons pour libérer notre terre de ses envahisseurs et de l'autre nous construisons notre pays", a-t-il dit dans son discours.
Depuis la guerre ayant opposé la Géorgie à la Russie en août 2008 dans les régions séparatistes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, les appels à la démission de Saakachvili se sont fait plus pressants.
Le 5 mai, une mutinerie dans une base de blindés près de Tbilissi a jeté le doute sur la loyauté des forces armées.
Source: Reuters via Yahoo News
Les opposants bloquent les rues du centre de Tbilissi depuis un mois et demi. Ce rassemblement est le plus important qu'ils organisent depuis le début de ce mouvement de protestation.
L'opposition accuse Saakachvili de monopoliser le pouvoir depuis la "Révolution des roses" de 2003, qui avait chassé l'ancien président Edouard Chevardnadze.
Les autorités ont annulé le défilé militaire qui est de mise le jour de la fête de l'indépendance, en disant vouloir de cette façon éviter toute confrontation avec les manifestants sur l'itinéraire du défilé, qui passe habituellement sur l'avenue Roustavéli, là-même où certains opposants ont dressé des tentes qui rappellent des cellules de prison.
Au lieu de se diriger vers le Parlement comme ils l'avaient initialement prévu, les manifestants ont rallié la cathédrale de la Sainte-Trinité. Le patriarche Ilia II, chef de l'Eglise orthodoxe de Géorgie, y a appelé au dialogue.
"C'est devenu la règle en Géorgie. Les deux premiers présidents ont été chassés, et qu'avons-nous obtenu? Ne serait-il pas préférable de nous écouter les uns les autres?", a-t-il plaidé dans la cathédrale bondée.
Le premier président de la Géorgie post-soviétique, Zviad Gamsakhourdia, a été chassé du pouvoir durant la guerre civile de 1991.
Mais l'appel au dialogue du chef religieux n'a semble-t-il eu guère d'effet sur les manifestants. "Nous ne reculerons pas d'un pouce. Tout ce que nous demandons, c'est la démission du président", a déclaré devant la foule Nino Bourjanadze, ancienne alliée de Saakachvili ralliée à l'opposition.
Le président géorgien a catégoriquement écarté l'idée de quitter ses fonctions. Il a commémoré la fête nationale au cimetière militaire de Tbilissi.
"D'une main nous luttons pour libérer notre terre de ses envahisseurs et de l'autre nous construisons notre pays", a-t-il dit dans son discours.
Depuis la guerre ayant opposé la Géorgie à la Russie en août 2008 dans les régions séparatistes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, les appels à la démission de Saakachvili se sont fait plus pressants.
Le 5 mai, une mutinerie dans une base de blindés près de Tbilissi a jeté le doute sur la loyauté des forces armées.
Source: Reuters via Yahoo News
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