Planetary Resources, sur son site internet, propose d'associer à ses recherches les astronomes et scientifiques amateurs qui le désireront. Ceux-ci pourront faire la chasse aux astéroïdes grâce à une application développée en partenariat avec la Nasa. Le site internet n'indique pas si les heureux explorateurs tireront un quelconque bénéfice de leur découverte d'un astéroïde exploitable. Il laisse cependant supposer que les astéroïdes pourraient porter le nom de leur découvreur. La belle affaire: nous voici dans la perspective d'un loto de l'espace dont les gains seraient la renommée.
Deep space industries, qui se décline comme une entreprise novatrice dans les communications et les véhicules spatiaux, présente l'exploration spatiale des minerais comme un jeu de longue haleine.
On ne peut que se demander ce qui se cache derrière cette terminologie qui renvoie au jeu et à la chasse aux trésors, comme pour nous faire espérer des lendemains qui chantent. Si c'est le cas, l'exploration des minerais spatiaux ne va pas seulement changer le monde, elle va aussi changer les humains jusqu'à présent si peu soucieux des lendemains de leurs congénères. En attendant ces lendemains qui chantent, la moitié de l'humanité vit dans une pauvreté indigne. Il y a de quoi hurler.
En l'état, il est prévu que les engins explorateurs, après avoir capté l'oxygène et l'hydrogène présents dans les astéroïdes pour alimenter les missions spatiales, envoient sur terre les minerais extraits. Il n'est plus vraiment question de découvrir des matériaux inconnus sur notre planète ni de chercher la vie là où de l'eau a pu surgir. L'exploitation minière pourrait démarrer très prochainement : L’Arkyd 3 Reflight (A3R) est parti de Cap Canaveral (Floride) à bord d’un Falcon9 de SpaceX chargé de ravitailler la station spatiale internationale (ISS). Le prédécesseur d’A3R avait été détruit lors de l’explosion de la fusée Antares, peu après son lancement, en octobre 2014.
En juillet, la mise en orbite terrestre basse de l’A3R pour trois mois est prévue. Le démonstrateur devra, dans un premier temps, faire la preuve de ses capacités, en envoyant régulièrement des données sur son fonctionnement, puis en réussissant son entrée dans l’atmosphère au terme de sa mission. Plus tard dans l’année, Planetary Resources envisage de lancer un second engin, l’Arkyd 6U ScienceCraft, pour tester des appareils de mesure et d’exploration. (Deux sociétés américaines lorgnent le platine de l'espace – Reuters)
Deep space industries, qui se décline comme une entreprise novatrice dans les communications et les véhicules spatiaux, présente l'exploration spatiale des minerais comme un jeu de longue haleine.
On ne peut que se demander ce qui se cache derrière cette terminologie qui renvoie au jeu et à la chasse aux trésors, comme pour nous faire espérer des lendemains qui chantent. Si c'est le cas, l'exploration des minerais spatiaux ne va pas seulement changer le monde, elle va aussi changer les humains jusqu'à présent si peu soucieux des lendemains de leurs congénères. En attendant ces lendemains qui chantent, la moitié de l'humanité vit dans une pauvreté indigne. Il y a de quoi hurler.
En l'état, il est prévu que les engins explorateurs, après avoir capté l'oxygène et l'hydrogène présents dans les astéroïdes pour alimenter les missions spatiales, envoient sur terre les minerais extraits. Il n'est plus vraiment question de découvrir des matériaux inconnus sur notre planète ni de chercher la vie là où de l'eau a pu surgir. L'exploitation minière pourrait démarrer très prochainement : L’Arkyd 3 Reflight (A3R) est parti de Cap Canaveral (Floride) à bord d’un Falcon9 de SpaceX chargé de ravitailler la station spatiale internationale (ISS). Le prédécesseur d’A3R avait été détruit lors de l’explosion de la fusée Antares, peu après son lancement, en octobre 2014.
En juillet, la mise en orbite terrestre basse de l’A3R pour trois mois est prévue. Le démonstrateur devra, dans un premier temps, faire la preuve de ses capacités, en envoyant régulièrement des données sur son fonctionnement, puis en réussissant son entrée dans l’atmosphère au terme de sa mission. Plus tard dans l’année, Planetary Resources envisage de lancer un second engin, l’Arkyd 6U ScienceCraft, pour tester des appareils de mesure et d’exploration. (Deux sociétés américaines lorgnent le platine de l'espace – Reuters)
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