"Les Forces de défense israéliennes (Tsahal) ont agi en vertu du droit international et dans le respect de critères très élevés de professionnalisme et d'éthique", a déclaré le général Dan Harel, chef d'état-major adjoint des armées.
"Nous n'avons trouvé aucun cas dans lequel un militaire israélien aurait intentionnellement fait du mal à des civils innocents", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Des organisations internationales de défense des droits de l'homme ont émis des doutes quant à l'impartialité de semblables enquêtes internes et réclamé que l'Etat hébreu coopère avec les enquêtes indépendantes sur les trois semaines de guerre.
Selon une ONG palestinienne de défense des droits de l'homme, 1.417 Palestiniens, dont 926 civils, ont trouvé la mort lors du conflit déclenché par Tsahal pour faire taire des tirs de roquettes palestiniennes en direction d'Israël.
Israël a, de son côté, chiffré à 1.166 le nombre de Palestiniens tués, dont une minorité de combattants. Les Israéliens ont perdu dix militaires et trois civils.
Le général Harel a affirmé que le Hamas avait déployé ses combattants dans des secteurs civils très peuplés, piégé des habitations et miné des rues, rendant de gros dégâts structurels inévitables.
"Les forces israéliennes ont tiré des obus au phosphore blanc en terrain découvert pour identifier des cibles et, dans un cas, pour incendier des broussailles dans lesquelles se cachaient des Palestiniens armés. Mais les obus fumigènes utilisés pour empêcher que les unités ne tombent dans des embuscades ne contenaient que très peu de phosphore blanc et ne présentaient aucun danger d'incendie", a-t-il soutenu.
Ce dernier a toutefois reconnu que les enquêteurs militaires avaient mis au jour une série d'erreurs opérationnelles et liées au renseignement commises par Tsahal.
Dans un cas, un projectile destiné à une maison abritant des activistes a explosé par erreur dans un bâtiment adjacent, tuant 21 civils.
Un chef militaire israélien a fait savoir que ses hommes, prévenus par les services de renseignement de l'imminence d'un attentat suicide par une femme kamikaze, avaient abattu une Palestinienne qui marchait vers eux en ignorant les appels à s'arrêter. La femme ne portait en fait aucun explosif ou arme sur elle.
Les conclusions de l'enquête vont être transmises à l'avocat général auprès des forces armées qui décidera de l'opportunité de mettre en place des cours martiales, une procédure rarissime en Israël.
L'ONG Human Watch Rights, qui a recueilli des preuves sur des allégations de crimes de guerre mettant en cause Tsahal, a fait part de son scepticisme. "D'après les documents en notre possession, nous craignons que l'on cherche à étouffer l'affaire", a déclaré Bill Van Esveld, chercheur à HRW.
Quant au Hamas, son porte-parole a fait valoir que l'armée israélienne ne pouvait pas être juge et partie dans cette affaire.
A Oslo, le parquet général de Norvège a annoncé mercredi qu'il examinerait une plainte déposée par un groupe d'avocats en vertu de la loi sur la compétence universelle accusant les dirigeants israéliens de crimes de guerre à Gaza.
Source: Yahoo News
"Nous n'avons trouvé aucun cas dans lequel un militaire israélien aurait intentionnellement fait du mal à des civils innocents", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Des organisations internationales de défense des droits de l'homme ont émis des doutes quant à l'impartialité de semblables enquêtes internes et réclamé que l'Etat hébreu coopère avec les enquêtes indépendantes sur les trois semaines de guerre.
Selon une ONG palestinienne de défense des droits de l'homme, 1.417 Palestiniens, dont 926 civils, ont trouvé la mort lors du conflit déclenché par Tsahal pour faire taire des tirs de roquettes palestiniennes en direction d'Israël.
Israël a, de son côté, chiffré à 1.166 le nombre de Palestiniens tués, dont une minorité de combattants. Les Israéliens ont perdu dix militaires et trois civils.
Le général Harel a affirmé que le Hamas avait déployé ses combattants dans des secteurs civils très peuplés, piégé des habitations et miné des rues, rendant de gros dégâts structurels inévitables.
"Les forces israéliennes ont tiré des obus au phosphore blanc en terrain découvert pour identifier des cibles et, dans un cas, pour incendier des broussailles dans lesquelles se cachaient des Palestiniens armés. Mais les obus fumigènes utilisés pour empêcher que les unités ne tombent dans des embuscades ne contenaient que très peu de phosphore blanc et ne présentaient aucun danger d'incendie", a-t-il soutenu.
Ce dernier a toutefois reconnu que les enquêteurs militaires avaient mis au jour une série d'erreurs opérationnelles et liées au renseignement commises par Tsahal.
Dans un cas, un projectile destiné à une maison abritant des activistes a explosé par erreur dans un bâtiment adjacent, tuant 21 civils.
Un chef militaire israélien a fait savoir que ses hommes, prévenus par les services de renseignement de l'imminence d'un attentat suicide par une femme kamikaze, avaient abattu une Palestinienne qui marchait vers eux en ignorant les appels à s'arrêter. La femme ne portait en fait aucun explosif ou arme sur elle.
Les conclusions de l'enquête vont être transmises à l'avocat général auprès des forces armées qui décidera de l'opportunité de mettre en place des cours martiales, une procédure rarissime en Israël.
L'ONG Human Watch Rights, qui a recueilli des preuves sur des allégations de crimes de guerre mettant en cause Tsahal, a fait part de son scepticisme. "D'après les documents en notre possession, nous craignons que l'on cherche à étouffer l'affaire", a déclaré Bill Van Esveld, chercheur à HRW.
Quant au Hamas, son porte-parole a fait valoir que l'armée israélienne ne pouvait pas être juge et partie dans cette affaire.
A Oslo, le parquet général de Norvège a annoncé mercredi qu'il examinerait une plainte déposée par un groupe d'avocats en vertu de la loi sur la compétence universelle accusant les dirigeants israéliens de crimes de guerre à Gaza.
Source: Yahoo News
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