Un séisme dans les Hautes-Pyrénées de magnitude 6,2 sur l'échelle de Richter engendrerait une catastrophe d'une ampleur comparable à celle récente des Abruzzes (Italie), avec plus de 400 morts dans la région de Lourdes. C'est ce qu'a montré un exercice de simulation mené mercredi, à la demande de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie. À son terme, le bilan est très exactement de 407 morts, 32.125 sans-domicile, 2.682 bâtiments touchés, dont 1.805 effondrés, dans une région qui compte 227.736 habitants.
Un séisme dans les Hautes-Pyrénées de magnitude 6,2 sur l'échelle de Richter engendrerait une catastrophe d'une ampleur comparable à celle récente des Abruzzes (Italie), avec plus de 400 morts dans la région de Lourdes. C'est ce qu'a montré un exercice de simulation mené mercredi, à la demande de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie. À son terme, le bilan est très exactement de 407 morts, 32.125 sans-domicile, 2.682 bâtiments touchés, dont 1.805 effondrés, dans une région qui compte 227.736 habitants.
"Il y a un raisonnement en fonction de la population présente à cette heure et des bâtiments", explique Samuel Bernès, porte-parole de la sécurité civile qui cite l'exemple de la gare de Lourdes : "À cette heure-là, 8 h 30 le matin, on sait qu'il y a 300 personnes à la gare et qu'avec un tel séisme, vu le bâtiment, la gare s'effondre, faisant à peu près 50 % de victimes." "De plus, la nature du sol et du sous-sol rend tout a fait réaliste un séisme de cette magnitude dans cette zone. Tout est fait pour être le plus réaliste possible", fait-il valoir.
La simulation commence en fait à 8 h 37 par un coup de téléphone au Centre opérationnel de la sécurité civile à Asnières : la préfecture de Tarbes annonce un fort tremblement de terre dans les Hautes-Pyrénées. Lourdes est touchée et de nombreux villages de montagne se retrouvent isolés. Immédiatement, les spécialistes de la sécurité civile sont convoqués au Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (Cogic). Une vingtaine de personnes se répartissent entre les cellules de renseignement, synthèses et moyens, ainsi que des représentants de ministères (Écologie et Environnement, Santé) et de la police.
En moins d'une heure, la cellule est totalement opérationnelle sous la houlette de Bernard Deleplancque, responsable de la sous-direction de la gestion des risques. Dans la grande salle blanche, les cartes de la région sont affichées, les tableaux blancs noircis, les téléviseurs branchés sur les chaînes d'information en continu. Au bout de trente minutes, on sait que l'épicentre du séisme évalué à 6,2 sur l'échelle de Richter se situe sur la commune de Juncalas, au sud de Lourdes. À 9 h 13, on dénombre 800 bâtiments touchés, dont 100 effondrés, la gare de Lourdes est détruite et 2.000 personnes se retrouvent sans abri. On ignore encore le nombre de blessés.
La cellule de crise organise une visioconférence avec la préfecture de Tarbes qui explique avoir "demandé à la population par la radio locale de sortir des bâtiments et de se rendre dans des zones ouvertes". L'aéroport de Tarbes est réquisitionné, la liste des hôpitaux disponibles est dressée, les moyens aériens sont recensés. À 13 h 15, une réplique estimée à 5,7 sur l'échelle de Richter aggrave la situation. Bagnères-de-Bigorre est très touchée et les capacités de relogement à Lourdes deviennent insuffisantes. La cellule d'urgence fait appel à l'Espagne, qui envoie deux unités mobiles d'hospitalisation.
À 17 heures, la simulation est terminée. Michèle Alliot-Marie est venue constater les premiers résultats. "Ce qui s'est passé en Italie (près de 300 morts, NDLR) m'amène à dire : Anticipons ! Il pourrait se passer quelque chose dans les mois ou les semaines à venir en France ", a-t-elle expliqué. Le premier bilan de fin de journée a montré un manque de moyens aériens et le besoin d'améliorer certains systèmes de communication.
Source: Yahoo News
Un séisme dans les Hautes-Pyrénées de magnitude 6,2 sur l'échelle de Richter engendrerait une catastrophe d'une ampleur comparable à celle récente des Abruzzes (Italie), avec plus de 400 morts dans la région de Lourdes. C'est ce qu'a montré un exercice de simulation mené mercredi, à la demande de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie. À son terme, le bilan est très exactement de 407 morts, 32.125 sans-domicile, 2.682 bâtiments touchés, dont 1.805 effondrés, dans une région qui compte 227.736 habitants.
"Il y a un raisonnement en fonction de la population présente à cette heure et des bâtiments", explique Samuel Bernès, porte-parole de la sécurité civile qui cite l'exemple de la gare de Lourdes : "À cette heure-là, 8 h 30 le matin, on sait qu'il y a 300 personnes à la gare et qu'avec un tel séisme, vu le bâtiment, la gare s'effondre, faisant à peu près 50 % de victimes." "De plus, la nature du sol et du sous-sol rend tout a fait réaliste un séisme de cette magnitude dans cette zone. Tout est fait pour être le plus réaliste possible", fait-il valoir.
La simulation commence en fait à 8 h 37 par un coup de téléphone au Centre opérationnel de la sécurité civile à Asnières : la préfecture de Tarbes annonce un fort tremblement de terre dans les Hautes-Pyrénées. Lourdes est touchée et de nombreux villages de montagne se retrouvent isolés. Immédiatement, les spécialistes de la sécurité civile sont convoqués au Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (Cogic). Une vingtaine de personnes se répartissent entre les cellules de renseignement, synthèses et moyens, ainsi que des représentants de ministères (Écologie et Environnement, Santé) et de la police.
En moins d'une heure, la cellule est totalement opérationnelle sous la houlette de Bernard Deleplancque, responsable de la sous-direction de la gestion des risques. Dans la grande salle blanche, les cartes de la région sont affichées, les tableaux blancs noircis, les téléviseurs branchés sur les chaînes d'information en continu. Au bout de trente minutes, on sait que l'épicentre du séisme évalué à 6,2 sur l'échelle de Richter se situe sur la commune de Juncalas, au sud de Lourdes. À 9 h 13, on dénombre 800 bâtiments touchés, dont 100 effondrés, la gare de Lourdes est détruite et 2.000 personnes se retrouvent sans abri. On ignore encore le nombre de blessés.
La cellule de crise organise une visioconférence avec la préfecture de Tarbes qui explique avoir "demandé à la population par la radio locale de sortir des bâtiments et de se rendre dans des zones ouvertes". L'aéroport de Tarbes est réquisitionné, la liste des hôpitaux disponibles est dressée, les moyens aériens sont recensés. À 13 h 15, une réplique estimée à 5,7 sur l'échelle de Richter aggrave la situation. Bagnères-de-Bigorre est très touchée et les capacités de relogement à Lourdes deviennent insuffisantes. La cellule d'urgence fait appel à l'Espagne, qui envoie deux unités mobiles d'hospitalisation.
À 17 heures, la simulation est terminée. Michèle Alliot-Marie est venue constater les premiers résultats. "Ce qui s'est passé en Italie (près de 300 morts, NDLR) m'amène à dire : Anticipons ! Il pourrait se passer quelque chose dans les mois ou les semaines à venir en France ", a-t-elle expliqué. Le premier bilan de fin de journée a montré un manque de moyens aériens et le besoin d'améliorer certains systèmes de communication.
Source: Yahoo News
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