L'explosion, le 21 septembre 2001, avait fait 31 morts et des milliers de blessés.
La thèse de l'accusation est qu'un mélange malencontreux de produit chloré et de nitrate d'ammonium, favorisé par des négligences dans l'exploitation de l'usine toulousaine de Grande Paroisse (filiale de Total), a provoqué la catastrophe.
Jean-François Guilbaud, secrétaire général du groupe Total, sera entendu mercredi matin en tant que représentant de la maison mère du groupe, la SA Total, visée comme personne morale, et M. Desmarest dans l'après-midi.
L'ordre du jour de l'audience prévoit d'examiner pour la première fois "la question de leur responsabilité pénale", en cherchant dans quelle mesure le groupe contrôlait les procédures de sécurité de sa filiale, acquise deux ans auparavant dans le cadre de son OPA sur Elf Aquitaine.
Jusqu'à l'ouverture du procès le 23 février, l'ex-directeur de l'usine, Serge Biechlin, et Grande Paroisse étaient les deux seuls prévenus, poursuivis pour homicides involontaires, blessures involontaires, destructions et dégradations involontaires par l'effet d'une explosion ou d'un incendie, et infractions au code du travail.
De nombreuses parties civiles considèrent que des "négligences" de Total sont à l'origine de la catastrophe et que M. Biechlin et Grande Paroisse étaient des "lampistes sans marge de manoeuvre" face à l'actionnaire Total. Plusieurs associations de victimes organiseront mercredi à midi un rassemblement non loin de l'usine détruite, sur le thème "Desmarest est le patron, c'est à lui de rendre des comptes !".
Il y a peu de chances que de grandes révélations sortent des auditions. M. Desmarest a récemment déclaré devant l'assemblée générale des actionnaires de Total: "Nous n'avons pas...... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
Source: Le Point via Yahoo News
La thèse de l'accusation est qu'un mélange malencontreux de produit chloré et de nitrate d'ammonium, favorisé par des négligences dans l'exploitation de l'usine toulousaine de Grande Paroisse (filiale de Total), a provoqué la catastrophe.
Jean-François Guilbaud, secrétaire général du groupe Total, sera entendu mercredi matin en tant que représentant de la maison mère du groupe, la SA Total, visée comme personne morale, et M. Desmarest dans l'après-midi.
L'ordre du jour de l'audience prévoit d'examiner pour la première fois "la question de leur responsabilité pénale", en cherchant dans quelle mesure le groupe contrôlait les procédures de sécurité de sa filiale, acquise deux ans auparavant dans le cadre de son OPA sur Elf Aquitaine.
Jusqu'à l'ouverture du procès le 23 février, l'ex-directeur de l'usine, Serge Biechlin, et Grande Paroisse étaient les deux seuls prévenus, poursuivis pour homicides involontaires, blessures involontaires, destructions et dégradations involontaires par l'effet d'une explosion ou d'un incendie, et infractions au code du travail.
De nombreuses parties civiles considèrent que des "négligences" de Total sont à l'origine de la catastrophe et que M. Biechlin et Grande Paroisse étaient des "lampistes sans marge de manoeuvre" face à l'actionnaire Total. Plusieurs associations de victimes organiseront mercredi à midi un rassemblement non loin de l'usine détruite, sur le thème "Desmarest est le patron, c'est à lui de rendre des comptes !".
Il y a peu de chances que de grandes révélations sortent des auditions. M. Desmarest a récemment déclaré devant l'assemblée générale des actionnaires de Total: "Nous n'avons pas...... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
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