La décision de M. Gerber tient en 95 pages. Les débats avaient duré trois jours et s'étaient terminés jeudi 2 juillet. Après le sauvetage de Chrysler, c'est une nouvelle victoire pour Barack Obama. Ces derniers jours, le président des Etats-Unis avait mis la pression pour qu'un règlement rapide du dossier intervienne. Il aura pris un peu plus d'un mois après le dépôt de bilan de GM, le 1er juin.
Le juge Gerber a révélé avoir examiné près de 850 objections au plan de restructuration, soulevées par des actionnaires et des créanciers. Mais aucune n'était valable, selon lui. 'Il fallait à tout prix éviter la mort du patient sur la table d'opération', a-t-il ironisé rejetant les arguments selon lesquels les créanciers privés auraient été injustement traités.
Certains estimaient encore que GM avait les moyens de se restructurer seul et n'avait pas besoin du versement de 60 milliards de dollars (43 milliards d'euros) de fonds publics. 'Le tribunal est sensible à leurs inquiétudes mais ne peut pas les aider, a souligné M. Gerber (...) Si GM est liquidé, il n'y aura non seulement plus rien pour les actionnaires, il n'y aura plus rien pour les créanciers.' Ces derniers détiendront 10 % du capital en échange de l'annulation de 27 milliards de dollars de dette.
Toute autre solution en dehors de celle-ci était donc impossible. 'Il n'y a pas de partenaire prêt à une fusion, d'acquéreur ou d'investisseurs désireux et capable de reprendre l'activité de GM. A part le Trésor américain et l'Etat canadien, il n'y a pas de créanciers désireux et capable de financer la poursuite des opérations de GM', a insisté le juge. D'autant que le géant américain est dans une situation financière catastrophique. Sur le seul premier trimestre 2009, il a perdu 10 milliards de dollars. Entre 2005 et le premier trimestre 2009, GM a brûlé 40 milliards de dollars ! Et, sans une première aide de 19,4 milliards de dollars de l'Etat fédéral américain, il aurait dû être purement et simplement liquidé.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Le juge Gerber a révélé avoir examiné près de 850 objections au plan de restructuration, soulevées par des actionnaires et des créanciers. Mais aucune n'était valable, selon lui. 'Il fallait à tout prix éviter la mort du patient sur la table d'opération', a-t-il ironisé rejetant les arguments selon lesquels les créanciers privés auraient été injustement traités.
Certains estimaient encore que GM avait les moyens de se restructurer seul et n'avait pas besoin du versement de 60 milliards de dollars (43 milliards d'euros) de fonds publics. 'Le tribunal est sensible à leurs inquiétudes mais ne peut pas les aider, a souligné M. Gerber (...) Si GM est liquidé, il n'y aura non seulement plus rien pour les actionnaires, il n'y aura plus rien pour les créanciers.' Ces derniers détiendront 10 % du capital en échange de l'annulation de 27 milliards de dollars de dette.
Toute autre solution en dehors de celle-ci était donc impossible. 'Il n'y a pas de partenaire prêt à une fusion, d'acquéreur ou d'investisseurs désireux et capable de reprendre l'activité de GM. A part le Trésor américain et l'Etat canadien, il n'y a pas de créanciers désireux et capable de financer la poursuite des opérations de GM', a insisté le juge. D'autant que le géant américain est dans une situation financière catastrophique. Sur le seul premier trimestre 2009, il a perdu 10 milliards de dollars. Entre 2005 et le premier trimestre 2009, GM a brûlé 40 milliards de dollars ! Et, sans une première aide de 19,4 milliards de dollars de l'Etat fédéral américain, il aurait dû être purement et simplement liquidé.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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