L'Equateur a accordé jeudi l'asile politique à Julian Assange au lendemain de la menace du gouvernement britannique de procéder à l'arrestation du fondateur du site WikiLeaks dans l'ambassade d'Equateur à Londres où il est retranché depuis deux mois. L'annonce a été faite par le ministre équatorien des Affaires étrangères, Ricardo Patino. Selon lui, l'extradition de Julian Assange vers un pays tiers sans les garanties requises est probable et tout indique qu'il ne bénéficierait pas d'un procès équitable s'il était transféré aux Etats-Unis. "C'est une décision souveraine conforme au droit international. Cela n'a aucun sens de présumer qu'elle entraînera une rupture des relations (avec le Royaume-Uni)", a ajouté Ricardo Patino lors d'une conférence de presse à Quito. Dans un communiqué publié sur le réseau social Twitter, Julian Assange a qualifié cette décision de l'Equateur de "victoire historique". "Ce n'est pas la Grande-Bretagne ou mon pays natal, l'Australie, qui se sont levées pour me protéger de la persécution, mais un pays d'Amérique latine courageux et indépendant", a-t-il écrit. Le compte Twitter de Wikileaks a indiqué que "Julian Assange fera une déclaration en direct devant l'ambassade équatorienne, dimanche, à 14 heures, sa "première apparition publique depuis mars."(fr.reuters.com) Il est évident que le bloc ouest ne laissera jamais un distributeur d'information relativement secrète au peuple en liberté. Ce qui normalement, en démocratie n'existe pas.
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