Au lendemain de l’accord de sortie de crise en Guadeloupe, le «collectif contre l’exploitation» qui a mené 44 jours de grève générale maintenait la pression. «Nous n’arrêterons pas et je l’ai dit au préfet», a lancé jeudi soir à Télé-Guadeloupe, Elie Domota, à propos des manifestations et blocages d’entreprises qui se sont poursuivis.
Le texte négocié par le LKP, extrêmement détaillé, compte 165 articles aussi bien sur le prix de la baguette, l’embauche d’enseignants ou l’octroi de billets d’avions à prix réduits. L’accord «Jacques Bino», du nom du syndicaliste tué par balle lors de deux journées d’émeutes qui ont secoué l’île, prévoyant une augmentation de 200 euros des bas salaires lui est annexé.
«Soit ils appliqueront l’accord (prévoyant une augmentation salariale mensuelle de 200 euros), soit ils quitteront la Guadeloupe. Nous sommes très fermes sur cette question là. Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l’esclavage», a ajouté le leader du LKP. Une référence directe aux descendants de colons blancs, accusés de monopoliser les richesses, qui ravive le spectre de tensions raciales dans une île à l’histoire marquée par l’esclavage.
Et alors qu’une bonne partie du patronat guadeloupéen reste rétif à l’accord conclu dans la nuit de mercredi à jeudi pour mettre fin au conflit, M. Domota a appelé à boycotter les entreprises refusant de l’appliquer, notamment dans la grande distribution.
Frédéric Lefebvre, un des porte-parole de l’UMP, a dénoncé les «opérations d’intimidation» menées selon lui par «des sortes de tontons macoutes du LKP en Guadeloupe» et il a demandé au leader du collectif, Elie Domota, de «se calmer».
M. Domota, «on voit bien que c’est un indépendantiste et il a sans doute l’impression qu’il a été élu président de la République de la Guadeloupe (...) Il faut qu’il se calme», a déclaré M. Lefebvre à RMC.
«Je pense qu’aujourd’hui il faut faire cesser ces opérations d’intimidation qui ressemblent plus à des opérations de type mafieuses», a aussi affirmé le député des Hauts-de-Seine, évoquant des reportages en Guadeloupe où on voit agir «des sortes de tontons macoutes du LKP».
Selon lui, le Medef de Guadeloupe n’est certes «pas le plus progressiste de France» mais la Guadeloupe a «une tradition de violence dans les mouvements sociaux».
Source: Yahoo News
Le texte négocié par le LKP, extrêmement détaillé, compte 165 articles aussi bien sur le prix de la baguette, l’embauche d’enseignants ou l’octroi de billets d’avions à prix réduits. L’accord «Jacques Bino», du nom du syndicaliste tué par balle lors de deux journées d’émeutes qui ont secoué l’île, prévoyant une augmentation de 200 euros des bas salaires lui est annexé.
«Soit ils appliqueront l’accord (prévoyant une augmentation salariale mensuelle de 200 euros), soit ils quitteront la Guadeloupe. Nous sommes très fermes sur cette question là. Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l’esclavage», a ajouté le leader du LKP. Une référence directe aux descendants de colons blancs, accusés de monopoliser les richesses, qui ravive le spectre de tensions raciales dans une île à l’histoire marquée par l’esclavage.
Et alors qu’une bonne partie du patronat guadeloupéen reste rétif à l’accord conclu dans la nuit de mercredi à jeudi pour mettre fin au conflit, M. Domota a appelé à boycotter les entreprises refusant de l’appliquer, notamment dans la grande distribution.
Frédéric Lefebvre, un des porte-parole de l’UMP, a dénoncé les «opérations d’intimidation» menées selon lui par «des sortes de tontons macoutes du LKP en Guadeloupe» et il a demandé au leader du collectif, Elie Domota, de «se calmer».
M. Domota, «on voit bien que c’est un indépendantiste et il a sans doute l’impression qu’il a été élu président de la République de la Guadeloupe (...) Il faut qu’il se calme», a déclaré M. Lefebvre à RMC.
«Je pense qu’aujourd’hui il faut faire cesser ces opérations d’intimidation qui ressemblent plus à des opérations de type mafieuses», a aussi affirmé le député des Hauts-de-Seine, évoquant des reportages en Guadeloupe où on voit agir «des sortes de tontons macoutes du LKP».
Selon lui, le Medef de Guadeloupe n’est certes «pas le plus progressiste de France» mais la Guadeloupe a «une tradition de violence dans les mouvements sociaux».
Source: Yahoo News