Le pire pourrait être devant nous. C'est ce qui ressort d'un rapport de la Société Générale, intitulé « le pire scénario de la dette», selon lequel les récents plans de sauvetage mis en place par les gouvernements mondiaux ont simplement transféré des passifs du secteur privé au secteur public, créant une nouvelle série de problèmes. Premier d'entre eux, le déficit. « Le niveau de la dette paraît tout à fait insoutenable à long terme. Nous avons pratiquement atteint un point de non retour en ce qui concerne la dette publique », précise le rapport de 68 pages.
L'endettement global est beaucoup trop élevé dans la plupart des économies des pays développés par rapport à leur PIB. Aux États-Unis et dans l'UE, la dette publique représentera ainsi 125 % du PIB dans deux ans. Au Royaume-Uni, elle s'élèvera à 105 % et au Japon, à 270 %. Le problème de la dette sous-jacente est plus important qu'il ne l'était après la Seconde Guerre mondiale, alors que les taux nominaux étaient similaires. Sauf que cette fois-ci, les gouvernements seront pris à la gorge, le vieillissement de la population rendant plus difficile qu'auparavant l'effacement de cette dette avec la croissance. Les pays émergents ne seraient pas non plus épargnés, même si leur marge de manœuvre sera plus importante qu'au sein des grandes économies occidentales.
Parmi les pires scénarios envisagés, le rapport évoque une nouvelle chute des marchés, une inflation galopante ainsi qu'une forte chute du dollar. Or, quand la crise bat son plein, tout le monde se retourne vers la valeur refuge par excellence, l'or. Dans ce contexte, le prix du métal jaune atteindrait des sommets jamais vus. En plus du métal jaune, le rapport table qu'une autre valeur refuge devrait tirer son épingle du jeu : les denrées alimentaires. A contrario, la banque conseille de se désengager du dollar et des valeurs cycliques, telles que les technologiques ou celles liées au secteur de l'automobile… lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
Source: Le Figaro via Yahoo News
L'endettement global est beaucoup trop élevé dans la plupart des économies des pays développés par rapport à leur PIB. Aux États-Unis et dans l'UE, la dette publique représentera ainsi 125 % du PIB dans deux ans. Au Royaume-Uni, elle s'élèvera à 105 % et au Japon, à 270 %. Le problème de la dette sous-jacente est plus important qu'il ne l'était après la Seconde Guerre mondiale, alors que les taux nominaux étaient similaires. Sauf que cette fois-ci, les gouvernements seront pris à la gorge, le vieillissement de la population rendant plus difficile qu'auparavant l'effacement de cette dette avec la croissance. Les pays émergents ne seraient pas non plus épargnés, même si leur marge de manœuvre sera plus importante qu'au sein des grandes économies occidentales.
Parmi les pires scénarios envisagés, le rapport évoque une nouvelle chute des marchés, une inflation galopante ainsi qu'une forte chute du dollar. Or, quand la crise bat son plein, tout le monde se retourne vers la valeur refuge par excellence, l'or. Dans ce contexte, le prix du métal jaune atteindrait des sommets jamais vus. En plus du métal jaune, le rapport table qu'une autre valeur refuge devrait tirer son épingle du jeu : les denrées alimentaires. A contrario, la banque conseille de se désengager du dollar et des valeurs cycliques, telles que les technologiques ou celles liées au secteur de l'automobile… lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
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