La tournée de neuf jours, qui débute jeudi par une escale au Japon, emmènera ensuite le président américain à Singapour, où il participera ce week-end à un sommet des dirigeants des pays du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec).
Mais l'étape cruciale de cette visite asiatique aura lieu du 15 au 18 novembre en Chine, où Obama militera pour un rééquilibrage des relations économiques entre Washington et Pékin, aujourd'hui le deuxième partenaire économique des Etats-Unis mais aussi le premier détenteur de réserves en dollars.
"Je considère la Chine comme un partenaire vital en même temps qu'un concurrent", a déclaré le président américain dans un entretien accordé lundi à Reuters, appelant à une concurrence équitable et amicale entre les deux pays.
Barack Obama, qui se rend pour la première fois en Chine depuis son entrée en fonctions il y a dix mois, a indiqué qu'il comptait évoquer avec les dirigeants chinois la question délicate du yuan, la monnaie chinoise, que les industriels américains jugent largement et sciemment sous-évaluée.
Il a estimé par ailleurs que la Chine devait être un partenaire de premier plan "sur des questions cruciales comme le changement climatique, la reprise économique ou la non-prolifération nucléaire".
Obama se rendra à Shanghai et Pékin et aura des entretiens en tête à tête avec le président Hu Jintao - leur troisième rencontre depuis son arrivée à la Maison blanche - et avec le Premier ministre Wen Jiabao.
Son voyage l'emmènera également au Japon et en Corée du Sud. Il devrait profiter de son étape à Tokyo pour parler plus largement de sa vision de l'engagement américain en Asie.
"Le thème principal (de la tournée) est de montrer que les Etats-Unis sont un pays du Pacifique, qu'ils reconnaissent l'importance de l'Asie au XXIe siècle et qu'ils vont s'engager de manière exhaustive dans la réalisation de progrès sur toute une série de problèmes cruciaux pour notre prospérité et notre sécurité", résume Ben Rhodes, conseiller pour les questions de sécurité d'Obama.
Les dossiers nucléaires iranien et nord-coréen, la crise économique et le commerce mondial, le réchauffement climatique avant la conférence de Copenhague en décembre, les droits de l'homme, la Birmanie, la situation militaire en Afghanistan et au Pakistan seront autant de dossiers que le président américain abordera tout au long de cette tournée.
Mais l'esprit de Barack Obama continuera d'être hanté durant ce voyage par les sujets dominants de la politique américaine, que ce soit son combat pour la réforme du système de santé, le chômage ou la question pressante de l'envoi de renforts en Afghanistan.
Ces questions nationales pourraient rendre plus difficile l'obtention d'avancées sur le changement climatique ou le commerce, des sujets sur lesquels il cherchera à ne pas froisser des groupes de pression américains dont le soutien lui est nécessaire sur la réforme de la santé notamment.
De nombreuses entreprises se méfient par exemple de l'instauration de nouvelles règles coûteuses en matière environnementale tandis que les syndicats s'inquiètent de la répercussion sur l'emploi de la signature d'accords bilatéraux de libre-échange, avec la Corée du Sud notamment.
Mais alors qu'Obama jouit d'une popularité énorme dans les pays asiatiques où il se rend, analystes et responsables de l'administration notent que l'objectif de la tournée n'est pas tant de parvenir à des accords concrets que de préparer le terrain pour une coopération future.
"Le président Obama est extrêmement populaire dans tous les pays qu'il visite (...) Lorsque quelqu'un jouit de ce degré de respect, d'affection et d'admiration, le message qu'il porte est bien plus à même d'être entendu que s'il avait une cote de popularité de 5%", souligne Jeffrey Bader, chargé des affaires asiatiques au Conseil de sécurité nationale.
Source: Reuters via Yahoo News
Mais l'étape cruciale de cette visite asiatique aura lieu du 15 au 18 novembre en Chine, où Obama militera pour un rééquilibrage des relations économiques entre Washington et Pékin, aujourd'hui le deuxième partenaire économique des Etats-Unis mais aussi le premier détenteur de réserves en dollars.
"Je considère la Chine comme un partenaire vital en même temps qu'un concurrent", a déclaré le président américain dans un entretien accordé lundi à Reuters, appelant à une concurrence équitable et amicale entre les deux pays.
Barack Obama, qui se rend pour la première fois en Chine depuis son entrée en fonctions il y a dix mois, a indiqué qu'il comptait évoquer avec les dirigeants chinois la question délicate du yuan, la monnaie chinoise, que les industriels américains jugent largement et sciemment sous-évaluée.
Il a estimé par ailleurs que la Chine devait être un partenaire de premier plan "sur des questions cruciales comme le changement climatique, la reprise économique ou la non-prolifération nucléaire".
Obama se rendra à Shanghai et Pékin et aura des entretiens en tête à tête avec le président Hu Jintao - leur troisième rencontre depuis son arrivée à la Maison blanche - et avec le Premier ministre Wen Jiabao.
Son voyage l'emmènera également au Japon et en Corée du Sud. Il devrait profiter de son étape à Tokyo pour parler plus largement de sa vision de l'engagement américain en Asie.
"Le thème principal (de la tournée) est de montrer que les Etats-Unis sont un pays du Pacifique, qu'ils reconnaissent l'importance de l'Asie au XXIe siècle et qu'ils vont s'engager de manière exhaustive dans la réalisation de progrès sur toute une série de problèmes cruciaux pour notre prospérité et notre sécurité", résume Ben Rhodes, conseiller pour les questions de sécurité d'Obama.
Les dossiers nucléaires iranien et nord-coréen, la crise économique et le commerce mondial, le réchauffement climatique avant la conférence de Copenhague en décembre, les droits de l'homme, la Birmanie, la situation militaire en Afghanistan et au Pakistan seront autant de dossiers que le président américain abordera tout au long de cette tournée.
Mais l'esprit de Barack Obama continuera d'être hanté durant ce voyage par les sujets dominants de la politique américaine, que ce soit son combat pour la réforme du système de santé, le chômage ou la question pressante de l'envoi de renforts en Afghanistan.
Ces questions nationales pourraient rendre plus difficile l'obtention d'avancées sur le changement climatique ou le commerce, des sujets sur lesquels il cherchera à ne pas froisser des groupes de pression américains dont le soutien lui est nécessaire sur la réforme de la santé notamment.
De nombreuses entreprises se méfient par exemple de l'instauration de nouvelles règles coûteuses en matière environnementale tandis que les syndicats s'inquiètent de la répercussion sur l'emploi de la signature d'accords bilatéraux de libre-échange, avec la Corée du Sud notamment.
Mais alors qu'Obama jouit d'une popularité énorme dans les pays asiatiques où il se rend, analystes et responsables de l'administration notent que l'objectif de la tournée n'est pas tant de parvenir à des accords concrets que de préparer le terrain pour une coopération future.
"Le président Obama est extrêmement populaire dans tous les pays qu'il visite (...) Lorsque quelqu'un jouit de ce degré de respect, d'affection et d'admiration, le message qu'il porte est bien plus à même d'être entendu que s'il avait une cote de popularité de 5%", souligne Jeffrey Bader, chargé des affaires asiatiques au Conseil de sécurité nationale.
Source: Reuters via Yahoo News
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