Le conflit dure depuis bientôt trois semaines, et s'est invité dans les meetings de la campagne européenne. Le lait est un sujet sensible, car il a une spécificité : il est au centre d'enjeux autant politiques qu'économiques, puisqu'il s'agit d'un marché régulé par les pouvoirs publics, qui fixent les niveaux de production.
Le gouvernement est en position délicate, car il ne peut décider seul de baisser les quotas laitiers pour résorber les excédents et faire remonter les prix. A Bruxelles, et c'est aussi l'avis de bon nombre d'Etats membres, on soutient leur hausse progressive, en vue de leur disparition en 2015, et ce malgré le retournement du marché.
Le sujet est sensible, aussi, parce qu'en 2008, les producteurs ont répondu présent quand on leur a demandé de produire plus pour faire baisser les prix et protéger les consommateurs. Maintenant qu'il y a trop de lait, beaucoup redoutent qu'on les laisse tomber.
Enfin, le gouvernement est jugé responsable de la crise. En 2008, Bercy a interdit les recommandations nationales calées entre producteurs et industriels sur les prix. En pleine polémique sur le pouvoir d'achat, c'était un bon moyen de les faire baisser. Résultat : les laiteries ont réglé le litre à 21 centimes en avril, un montant jugé par les éleveurs inférieur aux coûts de production.
Le tir est en passe d'être rectifié, puisque l'idée d'un nouveau système proposé par les médiateurs nommés par le gouvernement fait son chemin : dès 2010, des indices de prix seront établis, puis chaque entreprise négociera des contrats avec ses producteurs.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Le gouvernement est en position délicate, car il ne peut décider seul de baisser les quotas laitiers pour résorber les excédents et faire remonter les prix. A Bruxelles, et c'est aussi l'avis de bon nombre d'Etats membres, on soutient leur hausse progressive, en vue de leur disparition en 2015, et ce malgré le retournement du marché.
Le sujet est sensible, aussi, parce qu'en 2008, les producteurs ont répondu présent quand on leur a demandé de produire plus pour faire baisser les prix et protéger les consommateurs. Maintenant qu'il y a trop de lait, beaucoup redoutent qu'on les laisse tomber.
Enfin, le gouvernement est jugé responsable de la crise. En 2008, Bercy a interdit les recommandations nationales calées entre producteurs et industriels sur les prix. En pleine polémique sur le pouvoir d'achat, c'était un bon moyen de les faire baisser. Résultat : les laiteries ont réglé le litre à 21 centimes en avril, un montant jugé par les éleveurs inférieur aux coûts de production.
Le tir est en passe d'être rectifié, puisque l'idée d'un nouveau système proposé par les médiateurs nommés par le gouvernement fait son chemin : dès 2010, des indices de prix seront établis, puis chaque entreprise négociera des contrats avec ses producteurs.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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