Le Premier ministre a aussitôt réagi en affirmant que la décision de libérer Megrahi avait été prise en toute liberté par le gouvernement autonome écossais et par lui seul.
"De notre côté, il n'y a eu ni complot, ni dissimulation, ni double jeu, ni accord pétrolier, ni tentative de faire pression sur les ministres écossais, ni assurance quelconque donnée au colonel Kadhafi", a déclaré Gordon Brown mercredi en marge d'une réunion sur l'emploi à Birmingham, dans le centre de l'Angleterre.
"Dans cette affaire, nous avons été totalement clairs avec les Libyens comme avec tout le monde - la décision appartenait uniquement au gouvernement écossais", a-t-il ajouté.
Seule personne à avoir été jugée - et condamnée à la perpétuité - pour l'attentat contre un Boeing 747 de la compagnie américaine Pan Am au-dessus de la localité écossaise de Lockerbie qui avait fait 270 morts en 1988, Abdel Basset al Megrahi a été libéré et rapatrié en Libye le 20 août pour raisons médicales car atteint d'un cancer en phase terminale.
Un responsable libyen qui a requis l'anonymat a déclaré mercredi à Reuters que Megrahi avait été admis aux urgences d'un hôpital de Tripoli. "Il va mal, il n'est même plus capable de parler", a-t-il dit.
Le chef de file du Parti conservateur britannique, David Cameron, a déclaré ce mercredi que l'ancien agent secret n'aurait jamais dû être libéré.
Il a réclamé l'ouverture d'une enquête sur les conditions de la libération motivée par des raisons humanitaires mais que certains soupçonnent d'être liée à des accords commerciaux entre Londres et Tripoli.
Le gouvernement a commis selon lui "une erreur de jugement catastrophique" en accordant cette libération, qui a provoqué la colère de Washington et de nombreuses familles de victimes, d'autant plus que l'ancien agent a reçu un accueil triomphal à son retour à Tripoli.
"Nous sommes à présent dans une situation confuse où le gouvernement a contrarié l'un de nos plus importants alliés", a déclaré David Cameron, accusant le gouvernement d'avoir joué "double jeu" en disant "une chose aux Libyens et autre chose aux Américains".
Le secrétaire au Foreign Office, David Miliband, a déclaré de son côté que le gouvernement britannique avait fait en sorte d'éviter que le détenu succombe à son cancer en prison.
Il a démenti toute pression de Londres sur les autorités écossaises, seules compétentes pour décider de la libération de l'ancien agent libyen.
"Nous ne voulions pas qu'il meure en prison", a-t-il dit. "A tous les stades, nous avons dit qu'il s'agissait d'une affaire relevant du gouvernement écossais."
Selon des documents publiés par les autorités écossaises, des responsables avaient prévenu Londres que la mort d'Abdel Basset al Megrahi aurait "des effets catastrophiques sur les relations entre la Libye et la Grande-Bretagne".
Londres et Tripoli ont démenti ces derniers jours tout lien entre la libération et un accord pétrolier passé en 2007 ouvrant l'accès à la compagnie British Petroleum à certaines zones d'exploration les plus prometteuses de Libye.
Source: Reuters via Yahoo News
"De notre côté, il n'y a eu ni complot, ni dissimulation, ni double jeu, ni accord pétrolier, ni tentative de faire pression sur les ministres écossais, ni assurance quelconque donnée au colonel Kadhafi", a déclaré Gordon Brown mercredi en marge d'une réunion sur l'emploi à Birmingham, dans le centre de l'Angleterre.
"Dans cette affaire, nous avons été totalement clairs avec les Libyens comme avec tout le monde - la décision appartenait uniquement au gouvernement écossais", a-t-il ajouté.
Seule personne à avoir été jugée - et condamnée à la perpétuité - pour l'attentat contre un Boeing 747 de la compagnie américaine Pan Am au-dessus de la localité écossaise de Lockerbie qui avait fait 270 morts en 1988, Abdel Basset al Megrahi a été libéré et rapatrié en Libye le 20 août pour raisons médicales car atteint d'un cancer en phase terminale.
Un responsable libyen qui a requis l'anonymat a déclaré mercredi à Reuters que Megrahi avait été admis aux urgences d'un hôpital de Tripoli. "Il va mal, il n'est même plus capable de parler", a-t-il dit.
Le chef de file du Parti conservateur britannique, David Cameron, a déclaré ce mercredi que l'ancien agent secret n'aurait jamais dû être libéré.
Il a réclamé l'ouverture d'une enquête sur les conditions de la libération motivée par des raisons humanitaires mais que certains soupçonnent d'être liée à des accords commerciaux entre Londres et Tripoli.
Le gouvernement a commis selon lui "une erreur de jugement catastrophique" en accordant cette libération, qui a provoqué la colère de Washington et de nombreuses familles de victimes, d'autant plus que l'ancien agent a reçu un accueil triomphal à son retour à Tripoli.
"Nous sommes à présent dans une situation confuse où le gouvernement a contrarié l'un de nos plus importants alliés", a déclaré David Cameron, accusant le gouvernement d'avoir joué "double jeu" en disant "une chose aux Libyens et autre chose aux Américains".
Le secrétaire au Foreign Office, David Miliband, a déclaré de son côté que le gouvernement britannique avait fait en sorte d'éviter que le détenu succombe à son cancer en prison.
Il a démenti toute pression de Londres sur les autorités écossaises, seules compétentes pour décider de la libération de l'ancien agent libyen.
"Nous ne voulions pas qu'il meure en prison", a-t-il dit. "A tous les stades, nous avons dit qu'il s'agissait d'une affaire relevant du gouvernement écossais."
Selon des documents publiés par les autorités écossaises, des responsables avaient prévenu Londres que la mort d'Abdel Basset al Megrahi aurait "des effets catastrophiques sur les relations entre la Libye et la Grande-Bretagne".
Londres et Tripoli ont démenti ces derniers jours tout lien entre la libération et un accord pétrolier passé en 2007 ouvrant l'accès à la compagnie British Petroleum à certaines zones d'exploration les plus prometteuses de Libye.
Source: Reuters via Yahoo News
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin