Fillon interdit à ses ministres de cumuler leur salaire avec une retraite de parlementaire
Cette règle de «non-cumul» vaudra pendant tout le temps où ils sont au gouvernement, d'après l'entourage du Premier ministre. Vendredi dernier, Roselyne Bachelot, soutenant son ancienne collègue, Christine Boutin, débarquée du ministère du Logement voilà un an, avait reconnu qu'elle touchait elle-même une retraite de parlementaire... Et anticipé la sentence: «La jurisprudence Boutin va s'appliquer. On fera avec», avait assuré la ministre de la Santé, résignée. Quatre autres ministres sexagénaires et anciens parlementaires (Henri de Raincourt, Michèle-Alliot-Marie, Patrick Devedjian, Jean-Marie Bockel) vont devoir renoncer au cumul de leur retraite (6.000 euros nets à taux plein).(AFP)
Le double salaire pour les ministres, c'est fini!
Alors que le gouvernement doit parachever ce mardi son projet de réforme des retraites, le régime de retraite des parlementaires est pointé du doigt. Institué en 1904, il reste très avantageux par rapport au régime général. Du coup, François Fillon a annoncé ce mardi midi aux députés UMP qu'il allait interdire aux ministres de cumuler, pendant qu'ils sont au gouvernement, leur salaire de ministre et une retraite parlementaire, annonce BFM TV. Est-ce le résultat de la polémique autour de la rémunération de Christine Boutin? L'ex-ministre, qui cumulait depuis le 1er janvier un salaire de 9.500 euros nets pour une mission confiée par l'Elysée et sa retraite de député, a en tout cas relancé le débat sur la rémunération des politiques. Et ces derniers jours, les déclarations d'intention se sont multipliées chez les ministres pour pousser à une réforme du régime de retraite des parlementaires... 1. Fillon, Baroin, Woerth... mettent la pression - Dès dimanche, tout en mettant en garde contre "le poujadisme", le ministre du Budget François Baroin a fait monter la pression, estimant que le Parlement "ne pourrait s'exonérer" d'une réforme du régime de retraite des parlementaires. - Lundi, le ministre du Travail, Eric Woerth, a aussi affirmé sur Radio Classique qu'il souhaitait une annonce d'une réforme du régime de retraites des parlementaires "dans les jours qui viennent". Le Premier ministre François Fillon a suivi sa position, en déclarant lundi qu'il veut aussi "supprimer" certains "avantages" des politiques sur les retraites. On attendait donc impatiemment la réaction des principaux intéressés: les présidents (UMP) de l'Assemblée et du Sénat, Bernard Accoyer et Gérard Larcher. Pour une raison simple: seuls les parlementaires eux-même ont la possibilité de réformer leur propre système de retraite, comme le souligne Le Parisien.(lepost)
Cette règle de «non-cumul» vaudra pendant tout le temps où ils sont au gouvernement, d'après l'entourage du Premier ministre. Vendredi dernier, Roselyne Bachelot, soutenant son ancienne collègue, Christine Boutin, débarquée du ministère du Logement voilà un an, avait reconnu qu'elle touchait elle-même une retraite de parlementaire... Et anticipé la sentence: «La jurisprudence Boutin va s'appliquer. On fera avec», avait assuré la ministre de la Santé, résignée. Quatre autres ministres sexagénaires et anciens parlementaires (Henri de Raincourt, Michèle-Alliot-Marie, Patrick Devedjian, Jean-Marie Bockel) vont devoir renoncer au cumul de leur retraite (6.000 euros nets à taux plein).(AFP)
Le double salaire pour les ministres, c'est fini!
Alors que le gouvernement doit parachever ce mardi son projet de réforme des retraites, le régime de retraite des parlementaires est pointé du doigt. Institué en 1904, il reste très avantageux par rapport au régime général. Du coup, François Fillon a annoncé ce mardi midi aux députés UMP qu'il allait interdire aux ministres de cumuler, pendant qu'ils sont au gouvernement, leur salaire de ministre et une retraite parlementaire, annonce BFM TV. Est-ce le résultat de la polémique autour de la rémunération de Christine Boutin? L'ex-ministre, qui cumulait depuis le 1er janvier un salaire de 9.500 euros nets pour une mission confiée par l'Elysée et sa retraite de député, a en tout cas relancé le débat sur la rémunération des politiques. Et ces derniers jours, les déclarations d'intention se sont multipliées chez les ministres pour pousser à une réforme du régime de retraite des parlementaires... 1. Fillon, Baroin, Woerth... mettent la pression - Dès dimanche, tout en mettant en garde contre "le poujadisme", le ministre du Budget François Baroin a fait monter la pression, estimant que le Parlement "ne pourrait s'exonérer" d'une réforme du régime de retraite des parlementaires. - Lundi, le ministre du Travail, Eric Woerth, a aussi affirmé sur Radio Classique qu'il souhaitait une annonce d'une réforme du régime de retraites des parlementaires "dans les jours qui viennent". Le Premier ministre François Fillon a suivi sa position, en déclarant lundi qu'il veut aussi "supprimer" certains "avantages" des politiques sur les retraites. On attendait donc impatiemment la réaction des principaux intéressés: les présidents (UMP) de l'Assemblée et du Sénat, Bernard Accoyer et Gérard Larcher. Pour une raison simple: seuls les parlementaires eux-même ont la possibilité de réformer leur propre système de retraite, comme le souligne Le Parisien.(lepost)
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