Equipe de France: les Bleus de 1998 dopés?
Il ne le dit pas comme ça mais le sous-entendu est lourd de sens. Dans son livre «L'Implosion» (éditions Michel Lafon), à paraître jeudi, l'ancien médecin des Bleus, Jean-Pierre Paclet ne mâche pas ses mots sur les profils sanguins des champions du monde 1998. «Des analyses de sang ont révélé des anomalies sur plusieurs Bleus juste avant la Coupe du Monde 1998. On peut avoir de forts soupçons quand on connaît les clubs où certains joueurs évoluaient, notamment ceux du championnat en Italie», écrit Paclet. Dans un entretien au journal Le Parisien/Aujourd'hui en France, le médecin précise qu'il ne fait que dire «ce que tout le monde sait». «Je n'ai rien inventé. Avoir un taux d'hématocrite élevé ne prouvait pas qu'ils avaient pris de l'EPO. Comme il n'y avait pas de preuves, on ne les a pas embêtés». Après la Coupe du monde, une affaire de dopage avait notamment éclaté en Italie, au sein du club de la Juventus. «C'est de notoriété publique qu'il y avait des pratiques pour le moins limites à la Juventus (de Turin, ndlr) à l'époque», club dans lequel jouaient notamment Zinedine Zidane et Didier Deschamps, affirme M. Paclet dans l'entretien. En 2004, Zidane avait témoigné lors du procès de la Juventus de Turin. L'enquête visait plus spécifiquement Antonio Giraudo (administrateur-délégué du club) et Riccardo Agricola (médecin chef du club) qui auraient distribué des produits dopants à leurs joueurs, de juillet 1994 à septembre 1998. L'enquête avait démarré en juillet 1998 suite aux révélations du Tchèque Zdenek Zeman qui avait révélé l'existence du dopage dans le Calcio. A l'issue de ce procès, le médecin avait été condamné à un an et dix mois de prison pour «fraude sportive et administration de produits dangereux». Les dirigeants du club avaient été blanchis.(20minutes)
Championnat du monde de badminton: les dessous si spéciaux du volant
Trois, quatre échanges maximum et direction la boite en carton au pied de l'arbitre. Encore plus fragile qu'une balle de tennis, beaucoup moins endurant qu'une balle de tennis de table, le volant de badminton est un précieux projectile. Particulièrement le modèle utilisé lors des Championnats du Monde 2010, qui se disputent en ce moment à Paris, Salle Coubertin. 16 plumes d'oie (ou de canard) et un bouchon de liège que vous ne trouverez jamais en magasin. Même les joueurs ne peuvent pas s'entraîner avec dans leurs clubs. Le modèle «Tournament» est la Rolls Royce du volant. Au premier abord, il n'est pas bien différent du volant utilisé par M. tout-le-monde dans le jardin familial. Pourtant, il a fait l'objet d'une attention particulière: «Les plumes sont assemblées de façon artisanale en Asie. Celles d'oie sont de meilleure qualité que celles de canard et on ne les mélange jamais», explique-t-on chez Yonex, le partenaire principal du Tournoi. Des volants très fragiles. En un match, deux joueurs peuvent en utiliser jusqu'à 50. Un investissement pour les clubs. Des petits bijoux qui valent souvent plus de 2 euros pièce. Du coup, le budget des clubs, qui utilisent des volants de qualité équivalente peut très vite s'envoler. Dans les trois centres nationaux de badminton français, 3000 boîtes de 12 volants sont vidées chaque année, selon Fabrice Vallet, entraîneur national. Un sacré budget. Si le poids est toujours le même (5 grammes), il existe cinq vitesses de volant afin de s'adapter aux conditions d'humidité et de température. Plus il fait chaud, plus le volant choisi doit être lent. «Les variations dans la journée posent parfois problème. Les joueurs et les arbitres peuvent alors décider de changer de volant», détaillé Fabrice Vallet. A l'entraînement, les joueurs cassent des plumes pour le rendre moins rapide.(20minutes)
Source: Yahoo Actualités
Il ne le dit pas comme ça mais le sous-entendu est lourd de sens. Dans son livre «L'Implosion» (éditions Michel Lafon), à paraître jeudi, l'ancien médecin des Bleus, Jean-Pierre Paclet ne mâche pas ses mots sur les profils sanguins des champions du monde 1998. «Des analyses de sang ont révélé des anomalies sur plusieurs Bleus juste avant la Coupe du Monde 1998. On peut avoir de forts soupçons quand on connaît les clubs où certains joueurs évoluaient, notamment ceux du championnat en Italie», écrit Paclet. Dans un entretien au journal Le Parisien/Aujourd'hui en France, le médecin précise qu'il ne fait que dire «ce que tout le monde sait». «Je n'ai rien inventé. Avoir un taux d'hématocrite élevé ne prouvait pas qu'ils avaient pris de l'EPO. Comme il n'y avait pas de preuves, on ne les a pas embêtés». Après la Coupe du monde, une affaire de dopage avait notamment éclaté en Italie, au sein du club de la Juventus. «C'est de notoriété publique qu'il y avait des pratiques pour le moins limites à la Juventus (de Turin, ndlr) à l'époque», club dans lequel jouaient notamment Zinedine Zidane et Didier Deschamps, affirme M. Paclet dans l'entretien. En 2004, Zidane avait témoigné lors du procès de la Juventus de Turin. L'enquête visait plus spécifiquement Antonio Giraudo (administrateur-délégué du club) et Riccardo Agricola (médecin chef du club) qui auraient distribué des produits dopants à leurs joueurs, de juillet 1994 à septembre 1998. L'enquête avait démarré en juillet 1998 suite aux révélations du Tchèque Zdenek Zeman qui avait révélé l'existence du dopage dans le Calcio. A l'issue de ce procès, le médecin avait été condamné à un an et dix mois de prison pour «fraude sportive et administration de produits dangereux». Les dirigeants du club avaient été blanchis.(20minutes)
Championnat du monde de badminton: les dessous si spéciaux du volant
Trois, quatre échanges maximum et direction la boite en carton au pied de l'arbitre. Encore plus fragile qu'une balle de tennis, beaucoup moins endurant qu'une balle de tennis de table, le volant de badminton est un précieux projectile. Particulièrement le modèle utilisé lors des Championnats du Monde 2010, qui se disputent en ce moment à Paris, Salle Coubertin. 16 plumes d'oie (ou de canard) et un bouchon de liège que vous ne trouverez jamais en magasin. Même les joueurs ne peuvent pas s'entraîner avec dans leurs clubs. Le modèle «Tournament» est la Rolls Royce du volant. Au premier abord, il n'est pas bien différent du volant utilisé par M. tout-le-monde dans le jardin familial. Pourtant, il a fait l'objet d'une attention particulière: «Les plumes sont assemblées de façon artisanale en Asie. Celles d'oie sont de meilleure qualité que celles de canard et on ne les mélange jamais», explique-t-on chez Yonex, le partenaire principal du Tournoi. Des volants très fragiles. En un match, deux joueurs peuvent en utiliser jusqu'à 50. Un investissement pour les clubs. Des petits bijoux qui valent souvent plus de 2 euros pièce. Du coup, le budget des clubs, qui utilisent des volants de qualité équivalente peut très vite s'envoler. Dans les trois centres nationaux de badminton français, 3000 boîtes de 12 volants sont vidées chaque année, selon Fabrice Vallet, entraîneur national. Un sacré budget. Si le poids est toujours le même (5 grammes), il existe cinq vitesses de volant afin de s'adapter aux conditions d'humidité et de température. Plus il fait chaud, plus le volant choisi doit être lent. «Les variations dans la journée posent parfois problème. Les joueurs et les arbitres peuvent alors décider de changer de volant», détaillé Fabrice Vallet. A l'entraînement, les joueurs cassent des plumes pour le rendre moins rapide.(20minutes)
Source: Yahoo Actualités
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