Une porte-parole de l'AIEA a confirmé que le directeur général de l'agence, Mohamed ElBaradeï, avait été invité à Téhéran par les autorités iraniennes et qu'il s'y rendrait prochainement pour "discuter de différentes questions".
Selon un haut responsable américain, ElBaradeï devrait se rendre dès ce week-end en Iran.
Le négociateur iranien Saïd Jalili a déclaré que la rencontre de Genève avec les six puissances engagées dans la recherche d'une issue à la crise du nucléaire iranien avait été l'occasion de dissiper des inquiétudes.
Il a confirmé que les discussions se poursuivraient mais a réaffirmé que Téhéran ne renoncerait pas à son droit à la technologie nucléaire. "Nous avons entamé de bonnes discussions lors des négociations d'aujourd'hui", a dit Jalili.
D'après un responsable américain, la majeure partie de l'uranium iranien sera envoyé en Russie pour y être enrichi, aux termes d'un accord destiné à rassurer la communauté internationale.
"La majeure partie du stock accumulé sera sorti du pays et envoyé en Russie pour y être enrichi", a dit ce responsable qui a requis l'anonymat. Un de ses collègues a ajouté qu'il s'agissait là d'une étape importante en vue de rétablir la confiance.
Pour Barack Obama, l'Iran a entendu le message de la communauté internationale et doit maintenant prendre des mesures pour démontrer que son programme nucléaire n'est pas destiné à la fabrication d'armes.
Le président américain a souligné que la patience des Etats-Unis n'était pas illimitée et que Téhéran devait dans un délai de deux semaines permettre aux inspecteurs de l'AIEA d'accéder sans entraves à son deuxième site d'enrichissement de l'uranium, près de la ville de Qom.
"Le gouvernement iranien a entendu un message clair et uni de la communauté internationale à Genève. L'Iran doit démontrer par des mesures concrètes qu'il assumera ses responsabilités concernant son programme nucléaire", a-t-il dit.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a estimé que les discussions de Genève avaient "ouvert la porte".
"Je pense que cela a été une journée productive mais la preuve de cela doit encore mûrir, de sorte que nous attendrons et continuerons de défendre notre point de vue en attendant de voir ce que l'Iran décide de faire", a-t-elle dit.
Un responsable français, Jacques Audibert, a souligné que pour dissiper les inquiétudes, l'Iran devait autoriser dans un délai de deux semaines l'accès à son second site d'enrichissement de l'uranium, près de Qom, et prouver un changement dans la gestion de son programme nucléaire.
Le porte-parole de la diplomatie européenne, Javier Solana, a déclaré que le négociateur iranien avait promis que son pays autoriserait les inspections "dans quelques semaines".
"UN DÉBUT"
Lui aussi a insisté sur le fait que ce n'était "qu'un début" et qu'il faudrait "enregistrer des progrès", des "mesures concrètes" concernant la nouvelle usine d'enrichissement d'uranium.
Il a par ailleurs confirmé que les "Six" (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies plus l'Allemagne) et l'Iran se réuniraient à nouveau d'ici la fin du mois.
Peu auparavant, Saïd Jalili et l'Américain William Burns avaient eu un tête-à-tête sans précédent entre leurs deux pays depuis près de trente ans à ce niveau de responsabilité.
Aux Nations unies, le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a assuré que l'Iran, soupçonné de n'avoir pas déclaré certaines installations nucléaires, avait déclaré tous ses sites atomiques à l'AIEA.
Les pays occidentaux soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire, ce dont Téhéran se défend, affirmant vouloir seulement utiliser l'énergie atomique pour produire de l'électricité.
Lors de sa conférence de presse, Mottaki a réaffirmé que l'Iran était prêt à intensifier ses discussions avec les grandes puissances et à participer à un sommet.
Il faisait apparemment référence à des propos tenus la veille par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui a proposé une structure organisée pour les discussions, avec trois commissions chargées de questions différentes et, pour prendre les principales décisions, une "assemblée" de chefs d'Etat des pays impliqués.
Source: Reuters via Yahoo News
Selon un haut responsable américain, ElBaradeï devrait se rendre dès ce week-end en Iran.
Le négociateur iranien Saïd Jalili a déclaré que la rencontre de Genève avec les six puissances engagées dans la recherche d'une issue à la crise du nucléaire iranien avait été l'occasion de dissiper des inquiétudes.
Il a confirmé que les discussions se poursuivraient mais a réaffirmé que Téhéran ne renoncerait pas à son droit à la technologie nucléaire. "Nous avons entamé de bonnes discussions lors des négociations d'aujourd'hui", a dit Jalili.
D'après un responsable américain, la majeure partie de l'uranium iranien sera envoyé en Russie pour y être enrichi, aux termes d'un accord destiné à rassurer la communauté internationale.
"La majeure partie du stock accumulé sera sorti du pays et envoyé en Russie pour y être enrichi", a dit ce responsable qui a requis l'anonymat. Un de ses collègues a ajouté qu'il s'agissait là d'une étape importante en vue de rétablir la confiance.
Pour Barack Obama, l'Iran a entendu le message de la communauté internationale et doit maintenant prendre des mesures pour démontrer que son programme nucléaire n'est pas destiné à la fabrication d'armes.
Le président américain a souligné que la patience des Etats-Unis n'était pas illimitée et que Téhéran devait dans un délai de deux semaines permettre aux inspecteurs de l'AIEA d'accéder sans entraves à son deuxième site d'enrichissement de l'uranium, près de la ville de Qom.
"Le gouvernement iranien a entendu un message clair et uni de la communauté internationale à Genève. L'Iran doit démontrer par des mesures concrètes qu'il assumera ses responsabilités concernant son programme nucléaire", a-t-il dit.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a estimé que les discussions de Genève avaient "ouvert la porte".
"Je pense que cela a été une journée productive mais la preuve de cela doit encore mûrir, de sorte que nous attendrons et continuerons de défendre notre point de vue en attendant de voir ce que l'Iran décide de faire", a-t-elle dit.
Un responsable français, Jacques Audibert, a souligné que pour dissiper les inquiétudes, l'Iran devait autoriser dans un délai de deux semaines l'accès à son second site d'enrichissement de l'uranium, près de Qom, et prouver un changement dans la gestion de son programme nucléaire.
Le porte-parole de la diplomatie européenne, Javier Solana, a déclaré que le négociateur iranien avait promis que son pays autoriserait les inspections "dans quelques semaines".
"UN DÉBUT"
Lui aussi a insisté sur le fait que ce n'était "qu'un début" et qu'il faudrait "enregistrer des progrès", des "mesures concrètes" concernant la nouvelle usine d'enrichissement d'uranium.
Il a par ailleurs confirmé que les "Six" (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies plus l'Allemagne) et l'Iran se réuniraient à nouveau d'ici la fin du mois.
Peu auparavant, Saïd Jalili et l'Américain William Burns avaient eu un tête-à-tête sans précédent entre leurs deux pays depuis près de trente ans à ce niveau de responsabilité.
Aux Nations unies, le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a assuré que l'Iran, soupçonné de n'avoir pas déclaré certaines installations nucléaires, avait déclaré tous ses sites atomiques à l'AIEA.
Les pays occidentaux soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire, ce dont Téhéran se défend, affirmant vouloir seulement utiliser l'énergie atomique pour produire de l'électricité.
Lors de sa conférence de presse, Mottaki a réaffirmé que l'Iran était prêt à intensifier ses discussions avec les grandes puissances et à participer à un sommet.
Il faisait apparemment référence à des propos tenus la veille par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui a proposé une structure organisée pour les discussions, avec trois commissions chargées de questions différentes et, pour prendre les principales décisions, une "assemblée" de chefs d'Etat des pays impliqués.
Source: Reuters via Yahoo News
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