M. Masseglia, 61 ans, ancien champion de France d'aviron et membre du bureau exécutif du CNOSF, avait comme adversaires Guy Drut, Jean-Luc Rougé et Jean-Louis Boujon.
L'assemblée générale élective a entériné avec 76,5% de voix favorables la décision du conseil d'administration qui avait choisi à la majorité de ses 45 membres Denis Masseglia parmi les quatre candidats.
"J'espère que mes idées feront progresser le sport francais, feront du CNOSF l'acteur majeur du sport français qu'il doit être", a déclaré Denis Masseglia, après avoir rendu hommage à Henri Sérandour, nommé président honoraire du CNOSF, et à ses concurrents.
Membre du CIO et champion olympique du 110m haies en 1976, Guy Drut, 58 ans, faisait partie des favoris à l'instar de Jean-Luc Rougé, premier Français champion du monde de judo et président de la Fédération française de judo. Jean-Louis Boujon, président de la Fédération internationale du sport scolaire depuis 1995, était considéré comme un outsider.
Denis Masseglia, confronté à l'émergence d'une nouvelle gouvernance du sport rendue obligatoire par le désengagement financier de l'Etat, entend faire "pousser dans le même sens" les quatre acteurs principaux du sport: les collectivités territoriales, l'Etat, la sphère économique et le mouvement sportif.
"Dès demain, je vais envoyer un courrier au président du Comité international olympique et demander un rendez-vous au président de la République pour lui exposer comment je conçois le futur proche", a souligné Denis Masseglia qui, tout en se définissant comme "un militant de l'associatif sportif", entend porter haut les couleurs de la France dans les grandes compétitions internationales.
"Il y a la volonté de marquer l'ambition politique. On va tout faire pour qu'Annecy obtienne la consécration en 2018" pour l'organisation des JO d'hiver. Il n'exclut pas que Paris puisse concourir à l'organisation des JO d'été 2024 cent ans après avoir abrité ceux de 1924.
Le nouveau président du CNOSF, qui va devoir réfléchir à un nouveau financement du sport français, entend aussi "solliciter rapidement un entretien avec le MEDEF et la CGPME". Il rappelle que le sport produit 1,8% du PIB.
"On ne pourra pas dissocier gouvernance et financement du sport", prévient-il.
Cet ancien professeur de mathématiques-physiques, président pendant trois ans de la Fédération des sociétés d'aviron, est apparu comme l'homme du consensus face aux ex-athlètes poids lourds que sont Drut et Rougé, plus marqués politiquement.
"Cela fait 16 ans que je suis dans l'exécutif du CNOSF", reconnaît Masseglia, vice-président à partir de 1993, puis secrétaire général de 2001 à 2005 avant de prendre en charge la communication et le marketing au sein de son bureau exécutif.
"C'est un homme qui connaît bien le CNOSF. L'assemblée a choisi un homme qui a fait fonctionner une fédération, plutôt qu'un sportif devenu acteur fédéral", a souligné Jean-François Lamour, l'ex-ministre des Sports. "Il va devoir relever un gros défi, puisque le ministère (des Sports) et l'Etat se recentrent sur leurs missions coeur de métier. Il faut que le CNOSF prenne sa place, qu'il s'affirme comme l'interlocuteur privilégié du monde sportif, des pratiquants et des collectivités".
"On lui fait totalement confiance", a déclaré Jean-Claude Killy, l'un des deux membres français du CIO avec Drut. "Il connaît la musique par coeur. Il a l'intellect qu'il faut pour la gérer car ce n'est pas une petite maison et il faut qu'il la fasse changer de vitesse dans des domaines comme la recherche de nouveaux partenaires, les nouvelles alliances à nouer et le travail avec le ministère des Sports. Ensuite, il faut préparer l'équipe de France pour les Jeux olympiques".
Jean-Claude Killy n'est pas amer de l'échec de Guy Drut. "Il avait des réseaux internationaux solides, mais c'est la compétition. Le vote, c'est la démocratie. Il rebondira et il va continuer à servir le sport (français) du côté de Lausanne (siège du CIO). Il est membre de droit du bureau du CNOSF et on compte vraiment sur lui".
Jean-Luc Rougé a accepté sportivement sa défaite. "Denis est rassurant. Je venais pour soutenir le mouvement sportif. Mais j'étais très mal placé. Je n'ai jamais été au conseil d'administration, je n'ai jamais été acteur du mouvement sportif".
Source: Associatedd Presse via Yahoo News
L'assemblée générale élective a entériné avec 76,5% de voix favorables la décision du conseil d'administration qui avait choisi à la majorité de ses 45 membres Denis Masseglia parmi les quatre candidats.
"J'espère que mes idées feront progresser le sport francais, feront du CNOSF l'acteur majeur du sport français qu'il doit être", a déclaré Denis Masseglia, après avoir rendu hommage à Henri Sérandour, nommé président honoraire du CNOSF, et à ses concurrents.
Membre du CIO et champion olympique du 110m haies en 1976, Guy Drut, 58 ans, faisait partie des favoris à l'instar de Jean-Luc Rougé, premier Français champion du monde de judo et président de la Fédération française de judo. Jean-Louis Boujon, président de la Fédération internationale du sport scolaire depuis 1995, était considéré comme un outsider.
Denis Masseglia, confronté à l'émergence d'une nouvelle gouvernance du sport rendue obligatoire par le désengagement financier de l'Etat, entend faire "pousser dans le même sens" les quatre acteurs principaux du sport: les collectivités territoriales, l'Etat, la sphère économique et le mouvement sportif.
"Dès demain, je vais envoyer un courrier au président du Comité international olympique et demander un rendez-vous au président de la République pour lui exposer comment je conçois le futur proche", a souligné Denis Masseglia qui, tout en se définissant comme "un militant de l'associatif sportif", entend porter haut les couleurs de la France dans les grandes compétitions internationales.
"Il y a la volonté de marquer l'ambition politique. On va tout faire pour qu'Annecy obtienne la consécration en 2018" pour l'organisation des JO d'hiver. Il n'exclut pas que Paris puisse concourir à l'organisation des JO d'été 2024 cent ans après avoir abrité ceux de 1924.
Le nouveau président du CNOSF, qui va devoir réfléchir à un nouveau financement du sport français, entend aussi "solliciter rapidement un entretien avec le MEDEF et la CGPME". Il rappelle que le sport produit 1,8% du PIB.
"On ne pourra pas dissocier gouvernance et financement du sport", prévient-il.
Cet ancien professeur de mathématiques-physiques, président pendant trois ans de la Fédération des sociétés d'aviron, est apparu comme l'homme du consensus face aux ex-athlètes poids lourds que sont Drut et Rougé, plus marqués politiquement.
"Cela fait 16 ans que je suis dans l'exécutif du CNOSF", reconnaît Masseglia, vice-président à partir de 1993, puis secrétaire général de 2001 à 2005 avant de prendre en charge la communication et le marketing au sein de son bureau exécutif.
"C'est un homme qui connaît bien le CNOSF. L'assemblée a choisi un homme qui a fait fonctionner une fédération, plutôt qu'un sportif devenu acteur fédéral", a souligné Jean-François Lamour, l'ex-ministre des Sports. "Il va devoir relever un gros défi, puisque le ministère (des Sports) et l'Etat se recentrent sur leurs missions coeur de métier. Il faut que le CNOSF prenne sa place, qu'il s'affirme comme l'interlocuteur privilégié du monde sportif, des pratiquants et des collectivités".
"On lui fait totalement confiance", a déclaré Jean-Claude Killy, l'un des deux membres français du CIO avec Drut. "Il connaît la musique par coeur. Il a l'intellect qu'il faut pour la gérer car ce n'est pas une petite maison et il faut qu'il la fasse changer de vitesse dans des domaines comme la recherche de nouveaux partenaires, les nouvelles alliances à nouer et le travail avec le ministère des Sports. Ensuite, il faut préparer l'équipe de France pour les Jeux olympiques".
Jean-Claude Killy n'est pas amer de l'échec de Guy Drut. "Il avait des réseaux internationaux solides, mais c'est la compétition. Le vote, c'est la démocratie. Il rebondira et il va continuer à servir le sport (français) du côté de Lausanne (siège du CIO). Il est membre de droit du bureau du CNOSF et on compte vraiment sur lui".
Jean-Luc Rougé a accepté sportivement sa défaite. "Denis est rassurant. Je venais pour soutenir le mouvement sportif. Mais j'étais très mal placé. Je n'ai jamais été au conseil d'administration, je n'ai jamais été acteur du mouvement sportif".
Source: Associatedd Presse via Yahoo News
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