A la question "Comment résoudre l’équation du terrestre et du céleste?", Faty Mbow répond: à travers la recherche de la vérité et de son indispensable corollaire, l’exemplarité. Mais cette exemplarité impose à ses tenants une terrible solitude, une vie de martyre. Voilà qui me renvoie à l’image de mes parents. Mon père était un travailleur de la terre et il l’a fait jusqu’au dernier jour. Ma mère, teinturière et marchande de fruits, lorsqu’elle levait les yeux vers moi, c’était pour sourire. Pendant le repas, mes parents s’attendrissaient à me voir manger. Faty Mbow, évoque l’image de ses parents à travers sa culture wolof, langue dans laquelle parents (wadiour) veut dire bergers. (Konye wadjal devurgui nguir mon touti). Le berger est celui dont le rôle est de préparer l’enfant au voyage dans ses multiples dimensions.
Faty Mbow affirme que 60% des problèmes que vivent les Sénégalais viennent de l’extérieur qui fait du Sénégal un malade sous perfusion. En occident, en politique, il y a systématiquement une gauche, une droite et parfois même un centre. En Afrique, il y a le haut, les sus-terriens formalisés et instruits sur la manière de s’enrichir par l’appauvrissement de l’autre. Il y a le haut visible à qui on laisse croire qu’il détient les pouvoirs politique, religieux ou virtuel, à savoir ceux que l’on nomme les notables. Il s’agit d’un mirage entretenu soigneusement par ceux qui détiennent et orientent le marché.
Pour revenir au Sénégal, nous pouvons développer et parvenir au bien-être humain: il ne s’agit pas de rechercher le PIB (produit intérieur brut) mais le BIB (bonheur intérieur brut) dans un environnement social et judiciaire qui ne se réduise pas à l’application des lois et règlements relatifs au profit. Le développement harmonieux que nous prônons implique la participation de chacun de nous au Sénégal et partout dans le monde. Le cadre en devra être cohérent et fonctionner de manière harmonieuse. Il y a en effet l’Etat, la Production, la Consommation ainsi que l’Investissement y afférent. Tout cela doit se concevoir dans un ensemble organisé fait de complémentarité et qui trouve sa source dans la production. Il n’existe pas de dimension magique pour produire: nous ne pouvons produire que la connaissance et pour cela l’enseignement et la formation des femmes et des hommes est indispensable.
Au Sénégal, la formation professionnelle et scientifique est quasi inexistante parce que méconnue et suscitant la peur des opérateurs quant au respect des fondamentaux imposés notamment par la recherche et la rigueur. Le vouloir de ces applications dans la dimension temps qu’impose la plus-value, en nos temps modernes, fait que nous utilisons tous les attributs qu’il offre sans pour autant en connaître le mode de fonctionnement. C’est dire que nous ne sommes que des consommateurs de machines, produits et services que nous ne maitrisons pas. Ceci est à l’origine notamment de la crise énergétique par exemple dont la solution s’acquerrait par la maîtrise de l’atome, de la métallurgie, en somme, par la recherche scientifique fondamentale associée à une veille technologique.
C’est le lieu de rappeler que les services et leurs accointances que sont les spéculateurs dont notre FCFA serait le symbole car - Dostoïevski l’a écrit: «la monnaie, c’est la liberté frappée» - nous ne frappons pas notre FCFA, nous le gérons en nous contentant de le dépenser. En outre, on voit se développer une spéculation organisée pour affamer les populations à travers un système bancaire, d’assurances et de réassurances que s’accaparent les économies nationales via, par exemple, le micro-crédit mal mis en place et calculé pour appauvrir.
Source: www.senegalenligne.com
Faty Mbow affirme que 60% des problèmes que vivent les Sénégalais viennent de l’extérieur qui fait du Sénégal un malade sous perfusion. En occident, en politique, il y a systématiquement une gauche, une droite et parfois même un centre. En Afrique, il y a le haut, les sus-terriens formalisés et instruits sur la manière de s’enrichir par l’appauvrissement de l’autre. Il y a le haut visible à qui on laisse croire qu’il détient les pouvoirs politique, religieux ou virtuel, à savoir ceux que l’on nomme les notables. Il s’agit d’un mirage entretenu soigneusement par ceux qui détiennent et orientent le marché.
Pour revenir au Sénégal, nous pouvons développer et parvenir au bien-être humain: il ne s’agit pas de rechercher le PIB (produit intérieur brut) mais le BIB (bonheur intérieur brut) dans un environnement social et judiciaire qui ne se réduise pas à l’application des lois et règlements relatifs au profit. Le développement harmonieux que nous prônons implique la participation de chacun de nous au Sénégal et partout dans le monde. Le cadre en devra être cohérent et fonctionner de manière harmonieuse. Il y a en effet l’Etat, la Production, la Consommation ainsi que l’Investissement y afférent. Tout cela doit se concevoir dans un ensemble organisé fait de complémentarité et qui trouve sa source dans la production. Il n’existe pas de dimension magique pour produire: nous ne pouvons produire que la connaissance et pour cela l’enseignement et la formation des femmes et des hommes est indispensable.
Au Sénégal, la formation professionnelle et scientifique est quasi inexistante parce que méconnue et suscitant la peur des opérateurs quant au respect des fondamentaux imposés notamment par la recherche et la rigueur. Le vouloir de ces applications dans la dimension temps qu’impose la plus-value, en nos temps modernes, fait que nous utilisons tous les attributs qu’il offre sans pour autant en connaître le mode de fonctionnement. C’est dire que nous ne sommes que des consommateurs de machines, produits et services que nous ne maitrisons pas. Ceci est à l’origine notamment de la crise énergétique par exemple dont la solution s’acquerrait par la maîtrise de l’atome, de la métallurgie, en somme, par la recherche scientifique fondamentale associée à une veille technologique.
C’est le lieu de rappeler que les services et leurs accointances que sont les spéculateurs dont notre FCFA serait le symbole car - Dostoïevski l’a écrit: «la monnaie, c’est la liberté frappée» - nous ne frappons pas notre FCFA, nous le gérons en nous contentant de le dépenser. En outre, on voit se développer une spéculation organisée pour affamer les populations à travers un système bancaire, d’assurances et de réassurances que s’accaparent les économies nationales via, par exemple, le micro-crédit mal mis en place et calculé pour appauvrir.
Source: www.senegalenligne.com