"Libyens, voici une chance historique de prendre le contrôle de votre richesse pétrolière, du pouvoir et d'être pleinement libres. Pourquoi voudriez-vous laisser passer cette chance?", a déclaré Kadhafi, avant les cinq jours de discussions des Congrès populaires de base de Libye réunis sur les places publiques des villes et des villages.
Les Congrès populaires sont l'épine dorsale du régime dans la mesure où ils se prononcent par vote sur les lois et la politique gouvernementale.
En pratique cependant, Kadhafi prend les principales décisions, en particulier dans le domaine pétrolier.
Le Congrès populaire général, qui chapeaute le tout, fera la synthèse des décisions des Congrès de base à la fin des débats, et dira si la majorité soutient les propositions de Kadhafi. La conclusion ne laisse guère de doutes dans la mesure où ses partisans dominent tous les niveaux du pouvoir.
Un journaliste qui a assisté à des débats à Tripoli rapporte que la population semble soutenir les propositions de Kadhafi mais semble divisée sur la manière de les appliquer.
"Je suis pauvre. Je veux l'argent maintenant pour aider ma famille à vivre mieux", explique Ibrahim Sellami.
Mais un participant à un débat a demandé à l'assistance de réfléchir à la difficulté de gérer l'argent du pétrole sans gouvernement.
"C'est plus facile à dire qu'à faire. Nous devons réfléchir à la manière d'importer des marchandises de l'étranger et de protéger le marché des trafiquants. Devrons nous placer l'argent dans les banques et quand et qui exactement retirera l'argent?", s'est-il interrogé.
Samedi, Kadhafi a demandé aux Libyens de soutenir sa proposition de dissolution de tous les ministères. Il a ajouté que plus de 30 milliards de dollars de revenus pétroliers devraient être distribués aux Libyens cette année.
Des responsables l'ont prévenu en novembre qu'il risquait d'occasionner des dégâts à long terme à l'économie en attisant l'inflation et en encourageant les évasions de capitaux.
Le dirigeant libyen soutient néanmoins que le seul moyen de débarrasser le pays d'une corruption bien ancrée est de supprimer toute la structure gouvernementale.
Source: Yahoo News
Les Congrès populaires sont l'épine dorsale du régime dans la mesure où ils se prononcent par vote sur les lois et la politique gouvernementale.
En pratique cependant, Kadhafi prend les principales décisions, en particulier dans le domaine pétrolier.
Le Congrès populaire général, qui chapeaute le tout, fera la synthèse des décisions des Congrès de base à la fin des débats, et dira si la majorité soutient les propositions de Kadhafi. La conclusion ne laisse guère de doutes dans la mesure où ses partisans dominent tous les niveaux du pouvoir.
Un journaliste qui a assisté à des débats à Tripoli rapporte que la population semble soutenir les propositions de Kadhafi mais semble divisée sur la manière de les appliquer.
"Je suis pauvre. Je veux l'argent maintenant pour aider ma famille à vivre mieux", explique Ibrahim Sellami.
Mais un participant à un débat a demandé à l'assistance de réfléchir à la difficulté de gérer l'argent du pétrole sans gouvernement.
"C'est plus facile à dire qu'à faire. Nous devons réfléchir à la manière d'importer des marchandises de l'étranger et de protéger le marché des trafiquants. Devrons nous placer l'argent dans les banques et quand et qui exactement retirera l'argent?", s'est-il interrogé.
Samedi, Kadhafi a demandé aux Libyens de soutenir sa proposition de dissolution de tous les ministères. Il a ajouté que plus de 30 milliards de dollars de revenus pétroliers devraient être distribués aux Libyens cette année.
Des responsables l'ont prévenu en novembre qu'il risquait d'occasionner des dégâts à long terme à l'économie en attisant l'inflation et en encourageant les évasions de capitaux.
Le dirigeant libyen soutient néanmoins que le seul moyen de débarrasser le pays d'une corruption bien ancrée est de supprimer toute la structure gouvernementale.
Source: Yahoo News
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin