"Cet accord représente une étape essentielle dans le processus de ratification (...) une étape responsable qui a été précédée d'une discussion démocratique approfondie", a commenté le vice-Premier ministre tchèque en charge des Affaires européennes, Alexandr Vondra.
Après un flot de discours et deux reports du vote en décembre et en janvier, le Traité a finalement été approuvé par 125 des 197 députés présents, soit cinq voix de plus que la majorité constitutionnelle requise des 3/5.
La République tchèque était le dernier pays de l'UE à ne pas s'être encore prononcé sur le Traité de Lisbonne. Le Sénat doit encore examiner le texte, puis il faudra que le très eurosceptique président tchèque Vaclav Klaus accepte de le signer.
Au niveau européen, la réforme des institutions reste suspendue au nouveau référendum que l'Irlande envisage d'organiser dans les mois prochains après le +non+ prononcé en juin.
Le Premier ministre libéral Mirek Topolanek s'est engagé auprès de ses pairs européens à ce que son pays endosse le Traité, mais rien ne permet de dire à ce stade si ce sera possible ni dans quel délai, vu les immenses réticences qu'il suscite.
Lors des débats, M. Topolanek a appelé les députés à soutenir le texte en soulignant que lui-même voterait "avec sa tête et non avec son coeur".
"La non-ratification ne nous apportera rien, il n'y a pas d'alternative", a-t-il dit tout en regrettant que le Traité, loin de définir "une Europe flexible, libre, ouverte", aille vers "un renforcement des éléments centralisateurs de l'UE" et un "affaiblissement des Etats nationaux".
Mercredi, le texte a été approuvé par la moitié des élus du parti libéral ODS de M. Topolanek, par leurs partenaires de coalition -les chrétiens-démocrates (KDU-CSL) et les Verts- ainsi que par l'opposition social démocrate (CSSD).
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Source: Yahoo News
Après un flot de discours et deux reports du vote en décembre et en janvier, le Traité a finalement été approuvé par 125 des 197 députés présents, soit cinq voix de plus que la majorité constitutionnelle requise des 3/5.
La République tchèque était le dernier pays de l'UE à ne pas s'être encore prononcé sur le Traité de Lisbonne. Le Sénat doit encore examiner le texte, puis il faudra que le très eurosceptique président tchèque Vaclav Klaus accepte de le signer.
Au niveau européen, la réforme des institutions reste suspendue au nouveau référendum que l'Irlande envisage d'organiser dans les mois prochains après le +non+ prononcé en juin.
Le Premier ministre libéral Mirek Topolanek s'est engagé auprès de ses pairs européens à ce que son pays endosse le Traité, mais rien ne permet de dire à ce stade si ce sera possible ni dans quel délai, vu les immenses réticences qu'il suscite.
Lors des débats, M. Topolanek a appelé les députés à soutenir le texte en soulignant que lui-même voterait "avec sa tête et non avec son coeur".
"La non-ratification ne nous apportera rien, il n'y a pas d'alternative", a-t-il dit tout en regrettant que le Traité, loin de définir "une Europe flexible, libre, ouverte", aille vers "un renforcement des éléments centralisateurs de l'UE" et un "affaiblissement des Etats nationaux".
Mercredi, le texte a été approuvé par la moitié des élus du parti libéral ODS de M. Topolanek, par leurs partenaires de coalition -les chrétiens-démocrates (KDU-CSL) et les Verts- ainsi que par l'opposition social démocrate (CSSD).
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