Sur la semaine écoulée, l'indice CAC 40 a perdu 5,56% pour terminer à 2.849,14 points. Depuis le 1er janvier, il est en baisse de 11,46%.
Tourmentée par l'avalanche de mauvaises nouvelles sur tous les fronts, la place de Paris a signé cinq séances consécutives de baisse.
L'indice vedette a effacé le point le plus bas de la crise, atteint le 21 novembre dernier, pour tomber en terrain inconnu depuis le mois de mai 2003.
Vendredi, il a même atteint en séance 2.770,09 points, sous les 2.800 points pour la première fois depuis le 4 avril 2003.
Dans un marché où peu d'investisseurs daignent acheter, "il suffit de peu de vendeurs pour faire s'effondrer un titre", souligne Romain Boscher, directeur des gestions actions chez Groupama Asset Management.
"Le marché directeur reste quoi qu'on en dise le marché américain", souligne-t-il, alors que les opérateurs se montrent très hésitants sur la direction à suivre en l'absence de nouvelles rassurantes.
"D'un point de vue macroéconomique, la messe est dite depuis deux mois. On est dans la récession la plus grave de l'après-guerre", estime M. Boscher.
Le Royaume-Uni a vu sa richesse nationale se réduire au deuxième semestre 2008, pour la première fois depuis 1991.
En Allemagne, première économie européenne, le PIB devrait reculer de 2,25% cette année, selon le gouvernement.
"La difficulté pour le marché, c'est que beaucoup de gens se voilent encore la face sur les implications microéconomiques", précise l'analyste.
De fait, les places boursières ne cessent d'être chahutées à chaque annonce d'entreprises jugée décevante, malgré le niveau extrêmement faible atteint par les cours.
"Le mois de janvier a été marqué par une violente correction imputable en grande partie aux inquiétudes sur le secteur bancaire", relève le courtier Aurel dans une note.
Les pertes colossales enregistrées par Royal Bank of Scotland lundi ont donné le ton d'une semaine noire pour les banques. Seule Société Générale, qui a dévoilé un gain de 2 milliards d'euros en 2008, a surpris.
Après avoir évolué autour des 2.800 points vendredi, la place parisienne pourrait descendre encore plus bas. "Le point de passage de 2.500 points pour le CAC 40 ne serait pas surprenant, et peut être d'ici le premier trimestre", selon M. Boscher.
Seule raison de se réjouir, "c'est qu'on est peut être en train d'évacuer ce mauvais moment plus rapidement que prévu", dit-il.
Dans ce contexte, les investisseurs ont fait passer au second plan l'investiture de Barack Obama mardi, même si son plan de relance, de plus de 800 milliards d'euros sur deux ans, est très attendu.
"Les plans de relance, aussi vertueux et rapides soient-ils, ne peuvent pas produire d'effet avant plusieurs mois", tempère M. Boscher.
Pour le courtier Aurel, "les banques devront financer l'économie ou le rebond de l'activité sera un feu de paille, à l'image des plans de relance japonais dans les années 1990".
Les investisseurs n'auront pas le temps de souffler cette semaine, alors que sont attendues la publication d'indices de confiance des consommateurs aux Etats-Unis et en Europe et les prévisions pour l'économie mondiale du FMI.
Côté entreprises, sont prévus notamment les résultats de Yahoo!, Boeing, Wells Fargo et McDonalds aux Etats-Unis.
Source: Yahoo News
Tourmentée par l'avalanche de mauvaises nouvelles sur tous les fronts, la place de Paris a signé cinq séances consécutives de baisse.
L'indice vedette a effacé le point le plus bas de la crise, atteint le 21 novembre dernier, pour tomber en terrain inconnu depuis le mois de mai 2003.
Vendredi, il a même atteint en séance 2.770,09 points, sous les 2.800 points pour la première fois depuis le 4 avril 2003.
Dans un marché où peu d'investisseurs daignent acheter, "il suffit de peu de vendeurs pour faire s'effondrer un titre", souligne Romain Boscher, directeur des gestions actions chez Groupama Asset Management.
"Le marché directeur reste quoi qu'on en dise le marché américain", souligne-t-il, alors que les opérateurs se montrent très hésitants sur la direction à suivre en l'absence de nouvelles rassurantes.
"D'un point de vue macroéconomique, la messe est dite depuis deux mois. On est dans la récession la plus grave de l'après-guerre", estime M. Boscher.
Le Royaume-Uni a vu sa richesse nationale se réduire au deuxième semestre 2008, pour la première fois depuis 1991.
En Allemagne, première économie européenne, le PIB devrait reculer de 2,25% cette année, selon le gouvernement.
"La difficulté pour le marché, c'est que beaucoup de gens se voilent encore la face sur les implications microéconomiques", précise l'analyste.
De fait, les places boursières ne cessent d'être chahutées à chaque annonce d'entreprises jugée décevante, malgré le niveau extrêmement faible atteint par les cours.
"Le mois de janvier a été marqué par une violente correction imputable en grande partie aux inquiétudes sur le secteur bancaire", relève le courtier Aurel dans une note.
Les pertes colossales enregistrées par Royal Bank of Scotland lundi ont donné le ton d'une semaine noire pour les banques. Seule Société Générale, qui a dévoilé un gain de 2 milliards d'euros en 2008, a surpris.
Après avoir évolué autour des 2.800 points vendredi, la place parisienne pourrait descendre encore plus bas. "Le point de passage de 2.500 points pour le CAC 40 ne serait pas surprenant, et peut être d'ici le premier trimestre", selon M. Boscher.
Seule raison de se réjouir, "c'est qu'on est peut être en train d'évacuer ce mauvais moment plus rapidement que prévu", dit-il.
Dans ce contexte, les investisseurs ont fait passer au second plan l'investiture de Barack Obama mardi, même si son plan de relance, de plus de 800 milliards d'euros sur deux ans, est très attendu.
"Les plans de relance, aussi vertueux et rapides soient-ils, ne peuvent pas produire d'effet avant plusieurs mois", tempère M. Boscher.
Pour le courtier Aurel, "les banques devront financer l'économie ou le rebond de l'activité sera un feu de paille, à l'image des plans de relance japonais dans les années 1990".
Les investisseurs n'auront pas le temps de souffler cette semaine, alors que sont attendues la publication d'indices de confiance des consommateurs aux Etats-Unis et en Europe et les prévisions pour l'économie mondiale du FMI.
Côté entreprises, sont prévus notamment les résultats de Yahoo!, Boeing, Wells Fargo et McDonalds aux Etats-Unis.
Source: Yahoo News
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